La nécessité d'agrandir et d'adapter le vieux centre politique et commercial de la ville à une population plus importante et à des exigences qui s'étaient multipliées, et de lui donner un aspect plus grandiose et plus noble, fut l'origine de la réalisation de l'imposant ensemble monumentale constitué par les Forums Impériaux.
Ce fut tout d'abord César (恺撒,罗马共和时代末期将军) qui songea à l'aménagement d'un nouveau Forum, au pied de la roche capitoline (罗马城七个小山丘之一), à côté du Forum Romain, déjà encombré (阻塞的,拥挤的,堆满的) de constructions et de monuments de toute sorte qui réduisaient considérablement la place disponible. Le nouveau Forum prit la forme d'un rectangle allongé, entouré (被围绕,环绕着) de portiques (柱廊) qui aboutissaient (通向,导致) à un temple, à l'instar des (以...为榜样的) villes helléniques (古希腊晚期的).
Auguste(奥古斯丁,罗马皇帝,帝国的创建者), suivant l'exemple de son père adoptif, voulut également donner à la ville une nouvelle place publique, située à l'Est du Forum de César, jusqu'aux pentes du Quirinal(罗马城七个小山丘之一). Isolé du quartier malfamé (声名狼籍的,名声不好的) de Suburre par une haute muraille de pierre, qui le protégeait également des incendies, qui étaient assez fréquents dans ce quartier, le Forum d'Auguste fut délimité (划着边界的,规定范围的) sur ses côtés par deux grands hémicycles (半圆形的) couverts, faisant face à des portiques à double colonnade (柱列). Au milieu, fut édifié le temple dédié à Mars Ultor (Mars Vengeur), d'après un vœu qui avait été fait par Auguste, avant la bataille de Philippe (42 av. J.C.) où les meurtriers de César subirent une défaite. Soutenu en façade par huit colonnes de 15 m. 30 de hauteur, le temple, inauguré en 2 ap. J.C., était entièrement revêtu de marbre blanc, venant de Carrare (意大利地名,出产著名的白色大理石) et employé pour la première fois dans une construction si importante.
Les deux Forums, celui de César et celui d'Auguste, agrandirent le centre de Rome dans une mesure suffisante jusqu'à l'époque des Flaviens. Plus tard, l'empereur Vespasien (罗马帝国时期皇帝) (69-79 ap. J.C.) fit construire, a côté du Forum d'Auguste, après les succès de la guerre judaïque (犹太的), un temple dédié à la Paix, où il apporta les restes du temple de Jérusalem. D'autre part, il enrichit le temple de jardins et d'un grand portique, ce qui constitua pratiquement un nouveau Forum, malgré que celui-ci ne fût considéré comme tel qu'au IVe siècle. Par la suite, Dominien (罗马帝国时期皇帝) d'abord (81-96 ap. J.C.), puis Nerva (罗马帝国时期皇帝) (96-98 ap. J.C.) utilisèrent la place disponible entre le Forum d'Auguste et le Forum de la Paix pour y construire un nouveau Forum, que l'on appela Transitoire parce qu'il établissait une communication entre le vieux Forum Romain et Suburre. Tout cela constitua ainsi un unique et grand ensemble, sans solution de continuité, vraiment digne de la "maîtresse du monde".
Mais l'empereur Trajan (罗马帝国时期皇帝) (98-117 ap. J.C.) voulu ajouter un autre Forum, le dernier, le plus grandiose, le plus imposant.
Pour la construction du Forum de Tajan on dut aplanir (使平坦,平整,清除) la petite colline située entre le Capitole et le Quirinal, et démolir (拆毁,推倒) des quartiers d'habitations tout entiers. On réalisait ainsi tout un plan d'urbanisme concernant le centre de la ville et on établissait également une liaison entre ce dernier et la zone monumentale du Champ de Mars, d'après un vieux projet d'Auguste.
Le centre du nouveau Forum était constitué par une vaste place avec deux ailes de portiques, deux grands hémicycles et un arc à trois ouvertures qui donnait sur le Forum d'Auguste. Sur un côté, s'élevait la luxueuse Basilique (长方形廊柱大厅) Ulpienne à cinq nefs et deux absides (半圆形后殿). Deux bibliothèques, l'une grecque et l'autre latine, étaient adossées (背靠背的) à la basilique. On y trouvait les ouvrages les plus intéressants et significatifs des deux littératures. Entre les bibliothèques, au centre d'une petite cour, se dressait (耸立,建立) la magnifique Colonne (柱) "Coclide" (ou de Trajan), tel un énorme rouleau d'images. Dans ses bas-reliefs, elle célébrait les exploits (功绩,辉煌的成就,功勋) de Trajan et de sa conquête de la Dacie (la Roumanie actuelle). Cet empereur fut inhumé (被埋葬) dans un socle (底座,基石) de la colonne, sur lequel une inscription (铭文) rappelle, d'autre part, que la hauteur du monument, sans compter la statue, correspond à celle de la colline qui fut aplanie à cet endroit.
Outre la colonne, l'empereur Hadrien (罗马帝国时期皇帝) (117-138 ap. J.C.) fit construire un temple imposant, dédié à la mémoire de Trajan divinisé (神化的), achevant ainsi un ensemble monumentale dont la magnificence trouve, entre autres, un curieux témoignage dans une anecdote racontée par Ammien Marcellin. Lors de son arrivée à Rome en 356 ap. J.C., l'empereur Constance - nous dit l'historien - fut frappé par la beauté de la statue équestre de Trajan qui s'élevait au milieu de la place du Forum. Il manifesta alors le désir de faire ériger (建立,竖立,创设) pour lui un monument semblable, mais le prince persan Ormisde qui l'accompagnait s'exclama: "Oh, empereur! Fais construire tout d'abord une étable (马厩,牲畜棚) comme celle-ci, si tu en es capable. Ce n'est qu'après que tu pourras faire un cheval et élever un monument comme celui que nous voyons".
图片:
1, Plan des forums impériaux à Rome
2, Forum d'Auguste
3, Basilique Ulpia
4, Forum de Trajan
5, Colonne de Trajan
Peu de médaillons (圆雕饰,纪念章) de coupes attiques (古希腊雅典城邦阿提喀的,雅典的) de la fin du VIe siècle présentent une scène aussi dense: Epictétos, le grand maître du tondo, se contente généralement d'une figure largement campée (安扎的,安置于) dans l'espace circulaire - formule que reprennent la plupart des petits maîtres qui pr*****ent la manière des Pionniers, comme Onésimos ou le Peintre d'Antiphon. Rien de tel ici, où une scène narrative est minutieusement (细致地,精致地) figurée en gros plan.
L'oeil est d'emblée (立即,马上) attiré par le rehaut (浅色笔触) de blac central qui donne le sujet de la scène : un guerrier blessé au bras gauche est pansé (包扎) par un jeune soldat repésenté de profil, la jambe gauche presque agenouillée (跪下), tout à sa délicate besogne (忙碌) d'infirmier : sa silhouette, que pr*****e le cimier (帽饰) de son casque, reprend la courbe (曲线) du cadre. L'attitude du soldat blessé, plus âgé comme l'indique sa barbe, est complexe : assis sur son bouclier (盾) convexe (凸形), la jambe gauche arc-boutée (撑住) contre le bord du médaillon pris ici, comme souvent, pour un élément de la réalité, et la jambe droite repliée, vue de face, il soutient son bras blessé tout en détournant la tête, les dents serrées dans un rictus (强笑) de douleur qui les révèle. Tandis que son jeune camarade a gardé ses sandales et son casque, il est pieds nus et sans casque, les épaulières (肩角) dénouées (解开), celle de gauche relevée. Il porte encore sur la tête la calotte (帽顶) de feutre (毡帽) ou de cuir (皮革) qui protège le crâne (颅骨) du casque de métal. Le rendu miniaturiste des cuirasses (护心甲) et des tuniques (古希腊人穿的内长衣宽大的长裙) rappelle les prouesses (英勇,功绩) d'Exékias ; celui des tendons (肌肉) du pied placé au premier plan, en traits de peinture noire diluée (稀释,冲淡), poursuit les recherches anatomiques d'Euphronios, tandis que celui du sexe, audacieusement (大胆地) mis en avant par la position du blessé, est l'étude d'un organe généralement minimisé (极小化) par les artistes grecs. L'identité des deux personnnages est précisée par deux inscriptions, au-dessus des personnages ; il s'agit de Patrocle soigné par Achille. Le simple ajout de ces noms, en plongeant cette scène de la réalité dans le mythe, lui donne une autre résonance (共鸣) : tout comme le thème, plus explicite, de Zeus poursuivant le jeune Ganymède, elle illustre, aux deux sens du terme, l'homosexualité pédagogique (教育的) pratiquée par les Grecs.
Cet artiste d'envergure (规模,范围), attentif aussi à suggérer l'espace par la multiplicité des plans et le premier à indiquer l'oeil de profil, est resté anonyme ; du moins son association avec le potier (陶工) Sôsias, qui a apposé (张贴,签署) sa signature sur le pied de cette coupe et dont le nom apparaît sur au moins trois vases des Pionniers, indique-t-il qu'il faisait partie de groupe gravitant (围绕) autour d'Euphronios.
[Coupe du Peinture de Sôsias, céramique (Etrurie), vers 500 av J.-C., Berlin, Staatliche Museen, Antikenabteilung]
Pour l'oral, vous devez revoir tous les monuments et sites que nous avons étudiés en TD (Aoste, Settefinestre, Cosa, le théâtre de Pompée, les thermes de Trajan, l'arc de Titus, ........). Le jour de l'oral, vous tirerez au hasard un sujet. Tous les sujets seront des monuments que nous aurons vu en TD. Vous aurez 10 minutes pour vous préparer et 10 minutes pour commenter le document que je vous aurai donné (sûrement un plan). Dans votre exposé, faites attention à bien présenter l'introduction (cadre historique, problématique et rapide plan). Je serai aussi attentif à l'organisation de votre description, mais ne passez pas trop de temps dessus (vous n'avez que 10 minutes) et pensez également aux éléments d'analyse.
Pour le partiel du 24 janvier, vous devez revoir l'ensemble des cours et TD. N'oubliez pas, c'est très important, de bien apprendre le vocabulaire technique des différents types d'édifices. En archéologie, comme en histoire de l'art, il faut être précis et utiliser le bon vocabulaire. Comme je vous l'ai dit, le plus important c'est la méthode : pensez donc à faire un devoir clair et bien construit avant tout.
J'espère avoir répondu à vos questions. Si vous aviez d'autres soucis, je suis à votre disposition : n'hésitez pas à me contacter. Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et vous dit à très bientôt.
Dans la mythologie grecque, Sarpédon (en grec ancien Σαρπήδων / Sarpếdôn) est un fils de Zeus et d'Europe (ou de Laodamie selon Homère [荷马(史诗)] ), frère de Minos et Rhadamante.
Dans sa jeunesse, il se querelle avec ses frères pour l'amour d'un garçon, Milétos (ou Atymnios). Vaincu par Minos, il doit s'exiler et rejoint alors son oncle Cilix, établi dans une contrée (地方) à laquelle il donne son nom : la Cilicie. Avec ce dernier, il combat les Lyciens et fait de la région du Xanthe son royaume. Zeus lui accorde alors le privilège de vivre pendant trois générations d'hommes.
Quand éclate (爆发,突然发生) la guerre de Troie, il vient au secours de Priam à la tête des troupes lyciennes. Pendant la dixième année de la guerre, il est blessé à la cuisse (大腿) dans son affrontement (对峙,冲突) avec l'Héraclide Tlépolème. Zeus intervient alors pour le sauver.
Par la suite, il rencontre Patrocle revêtu de l'armure (甲胄,盔甲) divine d'Achille. Patrocle abat d'abord son cocher (马车夫), Thrasydème, ainsi que l'un de ses chevaux. Dès le début du combat, Zeus, qui observe la scène, sait que son fils est voué (诅咒,必定要) à périr (死亡,丧生) sous les coups de Patrocle. Pris de pitié (同情,怜悯), il veut le sauver mais est arrêté par les remontrances (警告,谴责) d'Héra, qui lui rappelle que chacun des Immortels a un descendant dans la bataille. Cédant à Héra, Zeus décide d'abandonner son fils à son destin. Il fait néanmoins pleuvoir une averse (暴雨,大雨) de sang pour lui rendre hommage.
Sarpédon est abattu d'un coup de pique (矛,标枪) en plein cœur. Avant de mourir, il demande à Glaucos, son compagnon d'armes, de ne pas laisser sa dépouille (遗物) aux mains des Achéens. Lui-même blessé, Glaucos ne peut qu'exhorter (勉励,劝告,激励) les Troyens à défendre le corps, mais Patrocle repousse finalement Hector et les Lyciens. Sarpédon est alors dépouillé de ses armes. Aussitôt, Apollon, sur l'ordre de Zeus, vient emporter le corps. Il le lave dans les eaux du Scamandre, l'oint (圣油) d'ambroisie, le revêt d'habits immortels, et le remet entre les mains des dieux jumeaux (孪生的) Hypnos (le Sommeil) et de Thanatos (la Mort) qui le portent en Lycie, au milieu de son peuple.
La mort de Sarpédon est un thème courant dans l'iconographie des vases antiques. Un vase protolucanien du Peintre de Policoro (cf. fig. 1) montre la mort du héros conformément à la scène décrite par Homère : Sarpédon a été abattu par la pique de Patrocle, lequel achève le héros en retirant sa pique.
Cependant, la représentation la plus courante est celle de l'enlèvement du corps par Hypnos et Thanatos, qui apparaît sur plusieurs vases attiques à figures noires et à figures rouges de la fin du VIe siècle av. J.-C. et du début du Ve siècle. Dans ces représentations, les dieux jumeaux, glabres (无胡须的,不蓄胡子的) ou barbus selon les cas, semblent enlever le corps du champ de bataille. Sur une hydrie lucanienne, on les voit porter le corps dans les airs. Sur un cratère apulien, ils apportent le corps à Europe, mère du héros — épisode probablement tiré des Cariens d'Eschyle. Cette scène devient ensuite une scène funéraire générique, notamment sur des lécythes à fond blanc.
Sarpédon est également représenté par Polygnotos sur une fresque aux côtés de Memnon.
Fig. 1. – Patrocle (à droite) tuant Sarpédon alors que Glaucos vient à son aide, hydrie protolucanienne à figures rouges, v. 400 av. J.-C., Musée national archéologique de Policoro
Fig. 2 – Hypnos et Thanatos enlevant le corps de Sarpédon, cratère en calice (古希腊时期的一种坛罐) attique signé par le pottier Euxithéos et le peintre Euphronios, v. 510 av. J.-C., Metropolitan Museum of Art