Le Parthénon se livrait peu à peu et l'oeil était sans cesse arrêté, ne serait-ce que par les multiples statues et ex-voto (还愿物) dressés sur le parcours. Il fallait parvenir juesqu'à un petit propylée (雅典卫城的山门,神殿前的柱廊) pour découvrir la masse entière de l'édifice. Aujourd'hui encore c'est en saisissant l'ensemble du temple par cet angle de biais que l'on a la meilleure vision du Parthénon. C'est un temple dorique de dimensions modérées (69,50 m x 31 m), construit en quinze ans (447-432) par Ictinos, assisté de Callicratès, au plan assez complexe. Le naos (希腊语,神庙或神殿的内中堂) qui abrite la statue gigantesque d'Athéna Parthénos (15 m de haut) ne communique pas avec la salle des vierges (Parthénon proprement dit) qui occupe la partie occidentale. Toute une série de raffinements atténue (缓和的,减轻的) ce que l'architecture dorique pouvait avoir de trop symétrique, huit colonnes de façade lui confèrent (赋予) une largeur et une dignité inhabituelles. Le soubassement tout entier est très légèrement convexe (凸形的,凸面的) et l'axe des colonnes s'incline vers l'intérieur, tandis que les colonnes d'angle ont un diamère légèrement supérieur aux autres. Ces raffinements corrigent les illusions d'optique qui dans l'intense lumière méditerranéenne tendent à fausser (扭曲,使变形、走样) certaines lignes, mais iles donnent aussi plus de stabilité à l'édifice.
Cet ensemble soigné est en fait conçu en fonction des sculptures dont la direction est confiée (委托,托付给) à Phidias. Les visages calmes et sereins (宁静的,泰然的) réalisent ce type aux lignes régulières, que nous appelons classique, où le mortel idéalisé est presque un dieu. Mais cette impression de calmes ne doit pas nous faire illusion sur le caractère novateur sinon provocant de cet ensemble. Le Parthénon n'est pas un temple religieux, c'est un temple à la gloire d'Athènes. Et les sculptures reflètent une idéologie où l'on retrouve à la fois la logique d'Anaxagore et la justification des luttes d'Athènes : les dieux viennent couronner les luttes où la raison triomphe de la barbarie, et Athéna victorieuse (胜利的) symbolise la grandeur de sa ville.
Le véritable temple religieux d'Athènes c'est l'Erechthéion (du nom d'un ancien roi d'Athènes). C'est lui qui abrite la vieille statue de culte en bois destinée aux cérémonies. Son plan complexe reflète les impératifs religieux du lieu. Il avait fallu respecter ici l'emplacement de l'olivier d'Athéna, là l'orifice (开口,孔) où Poséidon avait frappé le sol, plus loin le tombeau de l'ancien roi Cécrops. D'où un plan asymétrique (非对称的) qui dégage trois magnifiques portiques ioniques : le plus célèbre est le portique (柱廊) méridional (南面的) où les jeunes korai (希腊语:少女像) remplacent les colonnes mais les deux autres sont particulièrement remarquables par la finesse de leurs chapiteaux ioniques comme par les moulurations (线脚装饰) des bases et de l'entablement(柱顶盘,顶饰).
Une cariatide est une statue de femme soutenant un entablement sur sa tête, elle remplace une colonne.
Ce sont des figures de femmes vêtues de longues tuniques que l'on place en guise de (替换,取代) colonnes, de piliers ou de pilastres (壁柱,半露柱). Ce nom, qui veut dire habitants de Caryes (ville de Laconie), vient, dit-on, de ce que, cette ville s'étant alliée aux Perses lors de l'invasion, ses habitants furent exterminés (歼灭,消灭) par les autres Grecs et leurs femmes réduites en esclavage, et condamnées à porter les plus lourds fardeaux (重担,负荷).
Sur le baldaquin (祭台、宝座的华盖) de l'Érechthéion, des statues représentant des jeunes filles, les Cariatides, remplacent les colonnes.
En 1550, Jean Goujon (architecte et sculpteur du roi Henri II) a réalisé des cariatides au Louvre, elles soutiennent la plateforme des musiciens dans la salle des gardes suisses (aujourd'hui dite des cariatides). Il s'agit d'une citation des cariatides de l'Érechthéion sur l'Acropole d'Athènes, cependant Goujon n'en avait eu connaissance que par des descriptions et n'avait jamais visité l'original.
De figure hiératique (圣事的,僧侣的,庄严呆板的) dans l'antiquité, la figure de la cariatide est devenue au cours du XIXe siècle extrêmement lascive (淫荡的,色情的), avec des drapés (衣服上的、摺皱) plus moulants (紧身的), des poses plus suggestives (暗示的), etc.
Le temple a été construit au tout début de l'ère chrétienne, comme l'indiquent à la fois sa dédicace à Caius et Lucius Caesar, petits-fils et fils adoptifs d'Auguste, et son style architectural. Edifié sur une esplanade (空地,广场), il dominait le forum.
Son podium (墩座) (hauteur 2,65 m) supporte 30 colonnes d'ordre corinthien délimitant (划定界线,规定范围) un rectangle de 6 colonnes par 11 (26,42 m sur 13,54 m).
En fait, seules les 10 colonnes du vestibule (前厅) (en grec "pronaos") sont indépendantes. Les 20 autres sont des colonnes "engagées (半身柱,扶墙柱)", qui font partie des murs porteurs : c'est un temple pseudo-périptère (围柱式建筑). Les cannelures (凹槽) des colonnes et les faux joints sculptés des murs renforcent l'illusion que les deux structures sont séparées. Ces éléments décoratifs contribuent à l'élégance et à l'impression de légèreté de la construction.
Au-dessus des chapiteaux, l'entablement est composé d'une architrave divisée en trois bandeaux (层间腰线), d'une frise (中楣,檐壁) ornée de rinceaux (叶饰,叶漩涡饰) de feuilles d'acanthe (老鸦企属植物,叶板), et d'une corniche (上楣) à modillons (托饰). En façade, l'inscription de la dédicace occupait l'emplacement de la frise et de l'architrave (下楣).
Dans la cella (拉丁文,内室,中堂) (salle cultuelle 礼拜的,祭祀的) on a retrouvé la trace d'un placage (贴面,镶贴) de marbre ainsi qu'un puits qui fut utilisé jusqu'au 17ème siècle.
Pour y accéder, on franchissait (跨过,越过) une grande porte (hauteur : 6,87 m ; largeur : 3,27 m) surmontée de part et d'autre d'une console (支托,托座) ornée de feuilles d'acanthes. Richement décorée, celle-ci était protégée par des volets (百叶窗).
L'escalier de 15 marches et le podium ont été presque entièrement reconstitués d'après des éléments anciens (reconnaissables aux lettres gravées ANT).
Inspiré de temples de Rome (Mars Ultor, Apollon in circo) le chantier a été vraisemblablement (看来,很可能地) mené (指挥,带领) par des artisans locaux.
Ancus Martius avait vaincu à la guerre les ennemis des Romains et les avait admis au droit de cité. En outre, Ostie avait été jointe par lui aux villes du littoral. Ensuite (ce fut) Tarquin, homme d’une extrême bienveillance, (qui) fut désigné (comme) roi par le peuple, parce qu’il était pourvu de grandes richesses. Pendant le règne de celui-ci les Romains furent abondamment pourvus d’avantages. Les auteurs ont même ajouté que la bienveillance de Tarquin envers (ses) concitoyens avait été immense.
Ancus Martius Romanorum hostes bello uicerat et eos in ciuitatem adsciuerat. Praeterea, Ostia maritimis urbibus ab eo adiuncta erat. Deinde Tarquinius uir summo benignitatis a populo rex creatus est, quia magnis diuitiis praeditus erat. Per regnum eius, Romani commodis abundauerunt. Scriptores etiam addiderunt quod Traquinii in ciues benignitas immensa fuierat.