Selon le dispositif que dévoile «Le Figaro», 5 000 personnes en situation irrégulière sont visées. DEPUIS QUELQUES JOURS, les préfets cherchent activement des candidats au retour. Et pour cause. Ils viennent de recevoir une circulaire – que Le Figaro s'est procurée – les enjoignant «de rendre plus opérationnelle (...) l'aide au retour», quitte à «assouplir les conditions d'éligibilité». Daté du 30 mars 2006, le document est cosigné par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, celui de l'Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, et par son ministre délégué, Catherine Vautrin. La circulaire a pour objet de généraliser à «l'ensemble duterritoire l'expérimentation d'aide aux retours menée depuis septembre 2005 dans 21 départements» et surtout de la rendre plus efficace. Le ministre des Finances s'est laissé convaincre de débloquer des crédits permettant le départ de 1 500 familles, ce qui correspond à un total de quelque 5 000 personnes. Dans ce programme, la traditionnelle indemnité de retour de 150 euros a été transformée en prime proposée à chaque adulte et enfant.
Post by liusuzanne 这个经费是帮助经济困难的人回到自己的国家 你的滞留与否取决于你是否按时离开法国 也就是说收到离境信一个月内离开法国就不是非法滞留 离开法国的时候要在机场把警察局发的离境纸交上去[/CO...
Selon les chiffres de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers (Anaem), les premiers scores sont décevants : 577 départs seraient envisagés mais seulement 78 déjà réalisés, et 117 en cours d'instruction.
Pour encourager les départs, l'Intérieur a décidé d'élargir les catégories d'étrangers concernés et de systématiser l'offre. Ainsi les déboutés du droit d'asile, provenant des cinq pays considérés comme des «pays sûrs», c'est-à-dire respectueux des droits de l'homme, pourront bénéficier du dispositif.