Synchronicité
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La synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux évènements qui ne présentent pas de rapport de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit.
C'est un concept développé par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung et propre à la psychologie analytique jungienne, il ne peut s'entendre (avoir du sens) que par rapport aux autres concepts de la théorie jungienne.
共時性
共時性(又譯同時性,Synchronicity)是由心理學家榮格提出的概念。
1805年,法國詩人Deschamps被陌生人Monsieur de Fontgibu邀請吃乾果布丁。十年後,他在巴黎某餐廳點乾果布丁吃,侍應告訴他最後一個乾果布丁也給了另一個客人。那個客人就是de Fontgibu。1832年,Deschamps在飯局上吃乾果布丁,跟朋友談起之前的事。一講曹操,曹操就到——此時de Fontgibu來了。
Post-scriptumchronique
Par Christian Sorg
Connaissances du monde
Combien de personnes au maximum nous séparent, ou nous rapprochent, de n'importe quelle autre dans le monde ? Précisons. Nous connaissons tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un… Mais combien y a-t-il d'intermédiaires entre nous, citoyen français, et, par exemple, un Indien d'Amazonie, ou un professeur de physique à Singapour, ou l'inénarrable Georges Bush ? Des dizaines, des centaines, des milliers ? Non, six, et parfois beaucoup moins. Faites l'expérience et posez la question lors d'un dîner. Les exclamations fusent. Impossible ! Inconcevable ! Invérifiable ! Et les convives commencent à réfléchir. Chacun connaît généralement le maire de sa commune, qui connaît le député de sa circonscription, qui connaît Chirac, qui connaît Bush, et voilà pour le président des Etats-Unis : trois intermédiaires. D'accord, mais est-ce que ça marche aussi avec le paysan d'Amazonie ? Oui, car même la tribu la plus coupée du monde aura reçu un jour la visite d'un ethnologue allemand, ou de Nicolas Hulot. On sait que Nicolas Hulot a accompagné récemment Chirac à Johannesburg. Quant à l'ethnologue allemand, il rencontre régulièrement un confrère français, qui connaît bien évidemment le doyen de son université, qui connaît Chirac, etc. La loi des six intermédiaires se vérifie pratiquement à tous les coups. Bien sûr, en France, nous sommes très favorisés, puisque Jacques Chirac connaît tout le monde, mais le passage par le Président de la République, et plus généralement par le haut de la pyramide sociale, n'a rien d'obligatoire. Tous les courts-circuits sont possibles, et font même gagner des étapes. Personnellement, nous consultons régulièrement un ostéopathe spécialisé en ethnologues, ce qui nous place à trois ou quatre intermédiaires seulement des populations les plus isolées du globe.
Bref, le monde est petit. C'est Guglielmo Marconi (1874-1937), le génial inventeur de la télégraphie sans fil – il avait 22 ans quand il construisit son premier poste TSF – qui a élaboré le premier cette théorie des six intermédiaires. Il s'agit évidemment d'une moyenne. Calculant le nombre de relais nécessaires pour que tout le monde puisse communiquer avec tout le monde, le physicien italien était arrivé au chiffre très précis de 5,83. Partant d'une expérience assez banale quoique toujours surprenante – on rencontre à des milliers de kilomètres de chez soi de parfaits inconnus avec lesquels il s'avère qu'on a des relations communes – le sociologue américain Stanley Milgram, en 1967, voulut en avoir le cœur net. Ayant recruté quelques cobayes dans différents Etats américains, il leur adressa un pli accompagné de quelques instructions. Celles-ci stipulaient que ce pli était destiné à un individu dont il connaît le nom et de vagues indications concernant son âge, sa profession, la région où il vivait, mais pas son adresse exacte. Les cobayes étaient chargés d'envoyer la missive à celle de leurs connaissances le plus susceptible de l'acheminer vers sa destination finale. Il ne fallut jamais plus de six intermédiaires pour que le pli arrive à bon port. Connue sous le nom de « loi des six degrés de séparation », la théorie n'a pas été vérifiée depuis cette expérience empirique et postale. Des chercheurs de la Columbia University, à New York, tentent actuellement d'y remédier, sur Internet, le réseau mondial constituant évidemment le terrain idéal pour une étude de cet ordre. Pour peu qu'il connaisse quelques rudiments d'anglais, ou de russe, n'importe qui peut y participer (http://smallworld.sociology.columbia.edu/).
Leur projet s'intéresse au small world phenomenon, le « phénomène du petit monde », et va bien au-delà de l'anecdote, celui-ci s'avérant depuis quelques temps l'un des sujets les plus chauds de la science : il pourrait bouleverser notre façon de penser à peu près tout, des krachs de la Bourse à la mondialisation, en passant par la vie des bêtes. Nous ne plaisantons pas. Duncan Watts, l'un des trois initiateurs de la recherche, ne s'est-il pas intéressé au problème après un sérieux travail de doctorat consacré aux stridulations du criquet amoureux ? Comment font les insectes pour se mettre à striduler si rapidement de concert ? Est-ce qu'ils s'alignent sur l'ensemble du groupe, ou seulement sur leurs potes ? s'était demandé Watts. Le monde est petit. Combien d'intermédiaires séparent Nicolas Sarkozy d'Yvan Colonna, l'assassin présumé du préfet Erignac ? Combien rapprochent Saddam Hussein d'Al-Qaida ? Combien unissent Georges Bush et Ben Laden ?
Déjà vu
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Un film américain de Tony Scott avec Denzel Washington, Val Kilmer, Michael Arata, Randy Austin, Libby Burgess, Alexander Cardinale, Kathleen Marie Carr, Enrique Castillo, James Caviezel