Stages obligatoires
Un stage obligatoire est celui qui s'inscrit dans le cadre d'une formation et dont le diplôme est sanctionné par ce stage. La convention de stage est obligatoire. La législation précise que la durée doit être au maximum d'une année universitaire (6 mois). Il n'y a pas de durée minimum. La convention de stage est renouvelable dans le cas de plusieurs années en université. (source: charte des stages en entreprise, 2ème paragraphe)
Lors des stages obligatoires conventionnés[1], la couverture maladie et accident du travail est celle de l'établissement d'enseignement. Stages facultatifs
Un stage facultatif n'est pas obligatoire dans le cursus, le diplôme n'en dépend pas. Il doit être obligatoirement conventionné. La durée du stage ne peut pas dépasser 6 mois. (source: Charte des stages en entreprise)
La convention de stage est signée entre l'organisme d'accueil, le stagiaire, et l'organisme de formation. Dans certains cas, la signature de la convention par l'organisme de formation, peut être remplacé par un organisme d'insertion, un organisme d'accompagnement reconnu. Un stage, dont la convention ne serait pas tripartite (signée avec un organisme de formation, ou un organisme agréé), serait considéré par la législation française comme du travail au noir déguisé, et pourrait ouvrir droit à redressements (fiscaux, ou d'organismes sociaux)
L'employeur étant responsable, l'intégralité du droit du travail pourrait être appliqué à un stage sans convention tripartite.
Les stages facultatifs peuvent être indemnisés ou non. L'obligation légale d'indemniser un stage d'une durée de plus de 3 mois s'applique également pour ces stages. il est toutefois exceptionnel de voir une période de stage rémunérée. Les charges se calculent de la même façon que pour les stages obligatoires.
Un autre article concernant la rémunération de stage :
Comment négocier votre indemnité de stage
Selon la convention de stage, " l’étudiant ne peut prétendre à aucune rémunération ". Dans la pratique, vos talents de négociateur, ainsi que l’importance de votre mission, peuvent faire mentir cette assertion.
De 300 € pour le simple remboursement des frais à 1 500 € mensuels, voire plus. Votre indemnité de stage peut considérablement varier. Cela dépend de l’entreprise qui vous accueille, de son secteur d’activité, de la durée de votre stage et… de votre aptitude à négocier. Faites valoir l’importance de votre mission En tant que stagiaire, vous ne pouvez prétendre à la même rémunération qu’un salarié. Mais si vous avez les mêmes responsabilités, il est normal que vous puissiez négocier. La définition de votre mission exacte et des objectifs à atteindre sera donc déterminante lors de la discussion. " Sil ne s’agit pas d’un stage de complaisance et si l’entreprise a vraiment besoin d’un stagiaire, elle doit pouvoir lui proposer le Smic pour le stage de première année, 1 000 € pour celui de deuxième année et 1 500 € pour celui de troisième ", souligne Nesim Fintz, directeur de l’EISTI (École internationale des sciences du traitement de l’information). Jouez sur la durée Il vous faut un minimum de cinq mois de stage pour que l’entreprise, qui consacre du temps à vous former, bénéficie d’un retour sur investissement et consente à délier les cordons de la bourse. En effet, bien souvent, seul le stage de fin d’études en troisième année se négocie. L’année de césure élargit sans conteste le champ des possibilités. " Pour un stage conventionné en année de césure, le stagiaire perçoit entre 1 100 et 1 500 € mensuels, note Jean-Charles Chevrier, directeur des relations industrielles à l’École des mines de Nancy. Dans le secteur bancaire, ce montant s’élève parfois à plus de 2 000 €. " Les indemnités octroyées pour les autres stages ne se négocient généralement pas. Elles sont fonction d’un barème fixé par l’entreprise. Cela est d’autant plus valable que la conjoncture est mauvaise. Affichez un profil de future recrue Pour nombre d’entreprises, le stage est l’occasion de tester in situ un futur salarié. Cela leur permet de réduire les risques inhérents à chaque recrutement, de former les futures recrues à la culture de la maison. Vous avez tout intérêt à indiquer, lors de l’entretien, que vous souhaitez vous impliquer, voire intégrer une des équipes de l’entreprise. Si votre stage de fin d’année se révèle être un stage de préembauche, vous pourrez alors engager une véritable négociation salariale. L’EISTI mise sur la fidélité : depuis la rentrée 2001, elle a initié des partenariats avec des entreprises. L’étudiant s’engage à effectuer tous ses stages dans la même entreprise ; en échange, cette dernière finance deux années de scolarité (9 299 €), en plus de l’indemnité de stage, et lui fait une proposition d’embauche d’au moins deux ans. Pensez à d’autres avantages Tâchez de vous faire rembourser tous les frais engendrés par votre mission, notamment les frais de déplacement. Vous pouvez également demander à bénéficier des avantages réservés aux salariés de l’entreprise (Ticket-Repas, cantine, comité d’entreprise…). Mais soyez réaliste : il est souvent difficile d’obtenir davantage que ce que prévoit la grille de rémunérations de l’entreprise. Tenez également compte des intérêts de l’entreprise : pour être exemptée de cotisations sociales, celle-ci doit veiller à ce que le montant des indemnités de stage reste inférieur à 25 % du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) pour les stages non-obligatoires, et ne dépasse pas 30 % pour les stages obligatoires. C’est, souvent, le montant qu’elle concède à allouer.
Si tu lis attentivement ce que j'ai écrit, ce stage d'un an correspond aux stages de 2ème et de 3ème année, si la durée de stage d'une année scolaire ne peut pas dépasser 6 mois, on peut très bien faire un stage long d'un an au traver de deux années scolaires.
Sinon, je ne suis pas d'accord avec ce que tu pense sur la motivation de l'année de césure, selon toi, la motivation de faire un stage long d'un an est pour l'objectif de ratraper le retard sur le cursus. Ca vaut dire donc chez HEC il existe 95% d'élève qui ont du ratrapage à faire, c'est quand-même pas très sérieux.
Voila, un petit conseil pour toi: c'est pas grave de dire des conneries de temps en temps, mais il ne faut pas insister quand tout le monde sais ce sont des conneries.
l'année de césure entre 2A et 3A existe dans certaines écoles d'ing, bien sur !!
beaucoup le font pour consolider leur projet professionnel, c'est tout à fait normal
Post by MP*
l'année de césure entre 2A et 3A existe dans certaines écoles d'ing, bien sur !!
beaucoup le font pour consolider leur projet professionnel, c'est tout à fait normal
il n'y a pas que les entreprises qui en profitent.
un stagiaire d'un stage long aura plus de chance d'être embauché, si le stage est correctement rémunéré. Ici on ne parle pas de stage qui est payé 1/3 de smic, etc.
sinon, un an de stage sur le CV sera bcp plus parlant lors de la recherch d'un premier emploi à la sortir de l'école.
les informations sur net sont très utiles, mais il faut quand-même bien réfléchir avant de les montrer aux autres sachant que bcp de monde ici te considère comme un ancien et on prends en compte sérieusement ce que tu dis.
Si nous avons choisi de venir en France et y rester après les études, c'est parce que la vie ici nous plait, cela est la première condition. Sinon il vaut mieux de rentrer.
Sinon je ne considère jamais mes collègues bêtes, tu trouveras aussi les gens peu compétents dans n'importe quel pays.
Nous faisons le même boulot, nous sommes payés autant et nous serons autant respectés.