Post by 魍魉姬 中国人民银行决定,3月18日起上调金融机构人民币存贷款基准利率。
金融机构一年期存款基准利率将由现行的2.52%上升到2.76%。
一年期贷款基准利率上调0.27%,由现行的6.12%提高到6.39。
其他各档次存贷款基准利率也相应调整。 这是央行今年以来在连续两次上调存款准备金率后,首次上调银行基准利率。
Reuters le 07/10/2007 18h49
Une récession américaine s'éloigne, le ralentissement s'installe
par Emily Kaiser
WASHINGTON (Reuters) - L'amélioration du marché du travail aux Etats-Unis en septembre éloigne la perspective d'une récession mais montre néanmoins une économie toujours vulnérable après la crise financière de l'été, estiment les spécialistes.
L'économie américaine a créé 110.000 postes nets hors secteur agricole en septembre et n'a finalement pas détruit d'emplois en août comme on ne craignait à l'origine - elle a en créé 89.000 après 118.000 en juillet - mais la statistique montre une poursuite de la baisse des effectifs dans le bâtiment et le secteur manufacturier, de même que dans le secteur financier.
"Les chiffres de l'emploi de septembre ont réduit les craintes de récession, mais ne font pas moins apparaître les preuves d'un refroidissement progressif du marché du travail aux Etats-Unis", souligne Peter Kretzmer, économiste chez Bank of America.
Les chiffres de septembre et d'août sont le reflet de la hausse de l'emploi dans le secteur administratif, souligne-t-il, alors que "les embauches dans le privé restent sur une pente de ralentissement progressif".
De fait, il y a eu 37.000 créations de postes dans l'administration en septembre. Or, ces postes ne sont pas considérés comme un bon indicateur de la santé de l'économie, puisque l'administration n'est pas directement dépendante de la demande consommatrice, principal moteur de la croissance aux Etats-Unis.
Dans le secteur privé, les gains d'emploi les plus importants ont eu lieu dans les secteurs de la santé, des services alimentaires et de l'hôtellerie-restauration.
VERS UNE CROISSANCE DE 1%?
L'économie américaine crée des emplois, mais à un rythme ralenti. Selon le département du Travail, la croissance de l'emploi s'est établie à 90.000 par mois en moyenne entre juin et septembre. Sur les cinq premiers mois de 2007, les créations d'emplois avoisinaient 147.000 par mois.
Les derniers chiffres vont dans le sens d'un ralentissement de la croissance économique à un rythme annualisé de 1%, soulignent les analystes du cabinet d'études Lombard Street Research. Au deuxième trimestre, l'économie américaine a affiché un rythme de croissance annualisé de 3,8%, contre 0,6% au premier trimestre.
"La croissance récente des créations d'emplois au rythme de 1% ou inférieur à 1% implique une croissance du produit intérieur brut (PIB) d'environ 1%", estime Charles Dumas, dans une note.
Ce qui suggère que l'économie américaine dispose de peu de marge pour absorber un nouveau choc, si le ralentissement de l'immobilier et la crise du crédit qui en a découlent devaient à leur tour peser sur les investissements des entreprises et la consommation des ménages.
Quant à l'augmentation plus forte que prévu des salaires en septembre, elle est plutôt de bon augure pour la consommation. Encore faudra-t-il que ces dépenses permettent de faire le relais jusqu'à la période-clé des achats de Noël.
"La période des ventes de fin d'année pourrait être le premier grand test permettant de voir si la chute de l'immobilier résidentiel a pesé sur la consommation, même si pour l'heure, le marché du travail suggère que les troubles ne se sont pas propagés aux autres secteurs de l'économie", commente John Challenger, directeur général du cabinet de reclassement Challenger, Gray & Christmas.
La tenue meilleure que prévue du marché de l'emploi aura au moins un avantage pour la Réserve fédérale. La banque centrale ne va plus se sentir obligée d'à nouveau baisser fortement ses taux d'intérêt lors de sa prochaine réunion les 30 et 31 octobre.
Le 18 septembre, la banque centrale américaine avait surpris la communauté financière en réduisant plus fortement que prévu le coût du crédit pour contrer les dangers de la crise du crédit née de la crise du marché immobilier résidentiel.
Reuters le 21/10/2007 20h54 Wall Street scrutera les résultats, les signes de ralentissement
par Jennifer Coogan
NEW YORK (Reuters) - Les investisseurs sur les marchés boursiers américains vont devoir garder un oeil sur les signes de faiblesse de l'économie en examinant la nouvelle salve de résultats d'entreprise attendue la semaine prochaine.
Près d'un tiers des sociétés composant l'indice boursier S&P 500 vont publier leurs chiffres trimestriels cette semaine.
Sur les 131 sociétés de cet indice ayant déjà présenté leurs résultats, plus de 25% ont déçu les attentes de Wall Street, soit plus de deux fois plus qu'un an plus tôt à la même époque, selon Reuters Estimates.
DECEPTIONS LA SEMAINE DERNIERE
Les prévisions ou les résultats décevants de géants de la cote comme Caterpillar et Bank of America ont pesé sur l'indice Dow Jones, qui a cédé 4,1% la semaine dernière, contre 3,9% pour le S&P 500 et 2,9% seulement pour le Nasdaq, qui a bénéficié de la bonne tenue globale des valeurs technologiques.
Dans un contexte de craintes persistantes pour la croissance américaine, les futures sur les taux d'intérêt américains évaluent à 98% la probabilité d'une baisse de taux de la Réserve fédérale américaine à l'issue de sa réunion des 30 et 31 octobre prochains, contre 32% de chance il y a une semaine.
Le Dow gagne cependant encore 8,5% depuis le début de l'année, le S&P 500 5,8% et le Nasdaq 12,8%.
"Les deux prochaines semaines seront cruciales et donneront le ton pour le quatrième trimestre et le début de 2008", estime Bill Strazzullo, chez Bell Curve Trading, à Boston.
"Si toutes les discussions concernant une récession, un ralentissement de la consommation des ménages, la faiblesse persistante de l'immobilier et la fragilité du marché du travail sont se matérialisent, les actions ne pourront pas se maintenir à ce niveau proche de leurs plus hauts historiques", explique-t-il.
Des poids lourds comme American Express et le laboratoire pharmaceutique Merck & Co publient leurs résultats lundi, suivis mardi par AT&T et DuPont, mercredi par Boeing et jeudi par Microsoft.
Apple, emblématique d'un secteur des valeurs technologiques qui a mieux résisté avec celui de l'énergie que par exemple les sociétés financières, présente ses chiffres semestriels lundi.
L'IMMOBILIER A LA LOUPE
Le secteur immobilier, toujours en perte de vitesse, sera plus que jamais suivi avec appréhension, avec notamment les résultats vendredi de Countrywide Financial, numéro un américain des prêts immobiliers.
Les cours des matières premières seront aussi surveillées attentivement. Le groupe diversifié Honeywell International, composante du Dow, a déjà déclaré que la hausse de ces cours commençait à pénaliser ses résultats.
Les cours du pétrole ont ainsi atteint vendredi un record de 90,07 dollars le baril pour le brut léger américain, sur fond notamment de tensions persistantes liées au dossier turc et au Kurdistan irakien.
Les gens parlent "déjà d'un baril à 100 euros. Il ne s'agit pas de savoir si cette barre sera atteinte mais plutôt quand", estime John Praveen, chez Prudential International Investments Advisers. "La réaction des marchés boursiers sera alors, une fois ce cap franchi, très, très négative".
PARIS (Reuters) - La Bourse évolue dans le rouge à mi-journée aprèsavoir brusquement décroché en milieu de matinée en réaction au passagede l'euro au-dessus d'un nouveau seuil, 1,47 dollar.
L'indiceCAC 40, qui avait touché un plus haut de 5.759,53 points (+0,88%) endébut de séance, recule de 0,52% à 5.679,69 points vers 13h40.
Les transactions, plus étoffées que la veille, totalisent 4,8 milliards dont 4 milliards sur les valeurs du CAC 40.
Laperspective d'une ouverture en forte baisse des marchés américains - 1%en moyenne si l'on en croit les futures - et l'envolée des courspétroliers pèsent également. Les statistiques hebdomadaires sur lesstocks américains de pétrole, attendues à 16h30, serontparticulièrement surveillées.
Les intervenants évoquent unmarché très nerveux, sujet à des rumeurs visant tout particulièrementles financières vis-à-vis desquelles la défiance des investisseursreste entière malgré les résultats jugés plutôt rassurants publiés parSociété générale ce matin et Commerzbank mardi.
RUMEURS SUR LES FINANCIERES
Lesrésultats généralement bons publiés par les sociétés - Total, Capgeminiou encore Henkel en Allemagne - permettent cependant de limiter lespertes même si leurs prévisions pour 2008 restent souvent vagues.
"Ona décroché sur le dollar à 1,47. Le marché est très volatil, les gensne savent pas trop quoi faire et ne font donc pas grand chose. Lesinvestisseurs traditionnels sont peu présents, on a un marché de hedgefunds", commente un sales trader.
"On a un marché très nerveux, qui réagit à la moindre rumeur, même la plus vague", ajoute un gérant.
Refletde la défiance persistante des investisseurs vis-à-vis des financières,les rumeurs qui ont circulé en matinée sur le marché - sur desdépréciations d'actifs par Barclays, une possible augmentation decapital par Royal Bank of Scotland ou encore sur des difficultésrencontrées par des fonds arbitragistes - ont surtout concerné cesecteur.
SOCIETE GENERALE, initialement en hausse, perd 1%, AXA2,4%, DEXIA 3%, CREDIT AGRICOLE 1,4% et NATIXIS 1,2%. BNP PARIBAS estinchangée. Au niveau européen, les bancaires et l'assurance sont enforte baisse, perdant respectivement 1,5% et 1,8%.
Les autresgrandes places européennes sont également en baisse : Londres perd0,95% malgré la bonne tenue des minières, plombée par les financières ;et Francfort recule de 0,5% avec Allianz et le secteur automobile commeprincipaux contributeurs à la baisse.
FERMETÉ DES PÉTROLIÈRES
Ducôté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 (-0,48%) a enfoncé leseuil des 4.400 points, ce qui a contribué au brusque décrochage desmarchés européens observée en milieu de matinée, et l'EuroFirst 300perd 0,75%.
Du point de vue sectoriel en Europe, les pétrolièresaffichent la meilleure performance sectorielle (+0,6%), portées par leniveau élevé des cours pétroliers et par les bons résultats et lesprévisions à moyen terme de production annoncés par Total.
Total, plus forte hausse du CAC 40, progresse ainsi de près de 4%.
Lesecteur du transport aérien et de l'hôtellerie essuie la plus mauvaiseperformance sectorielle avec une perte de 2,6%, victime de l'envoléedes cours pétroliers et des incertitudes macro-économiques.
L'automobile,deuxième plus mauvaise performance du jour, perd 2,25%, victime deprises de bénéfice en réaction notamment aux résultats décevantspubliés par BMW et au renchérissement de l'euro.
Le secteur duluxe est également attaqué, victime de l'appréciation de l'euro et desincertitudes macroéconomiques. PPR perd 3%, LVMH 2,2%, Richemont 3,9%et Luxottica 3,3%.
Le dollar, qui s'échange à 1,4670 pour uneuro, a accéléré sa glissade sur les propos de dirigeants chinoisappelant à une diversification des réserves de change de la Chine,touchant à un plus bas historique de 1,4703.
Les courspétroliers continuent de s'approcher du seuil psychologique des 100dollars le baril, réagissant aux prévisions de hausse de prix etd'approvisionnements de plus en plus difficiles formulées ce matin parl'Agence internationale de l'Energie (AIE). Le pétrole brut légeraméricain, livraison décembre, a ainsi touché un nouveau plus hauthistorique de 98,62 dollars le baril et le Brent de 95,19 dollar.
Outreles stocks pétroliers, les investisseurs seront attentifs dansl'après-midi aux chiffres américains de la productivité du 3e trimestre(14h30) et aux stocks des grossistes de septembre (16h00).
CAPGEMINIréalise la plus forte hausse du CAC 40 avec un gain de 4,4%. Lesinvestisseurs sont soulagés de voir que le groupe n'a non seulement paspublié d'avertissement sur ses résultats, mais au contraire relevé saprévision de marge.
par Ellis Mnyandu
NEW YORK (Reuters) - Wall Street se prépareà vivre une nouvelle semaine agitée, les événements des derniers joursayant renforcé les craintes sur la solidité de l'ensemble du systèmefinancier et favorisé la baisse des marchés d'actions.
Analysteset gérants s'attendent à voir l'indice Dow Jones, le Standard &Poor's 500 et le Nasdaq Composite poursuivre leur repli en territoire"baissier", le fameux "bear market" défini par une baisse de plus de20% par rapport au pic des derniers mois.
L'évolution de laBourse de New York dépendra en grande partie des développements dudossier Fannie Mae-Freddie Mac, les deux géants du refinancement decrédit immobiliers dont la situation financière donne des sueursfroides aux investisseurs.
Et c'est dans ce contexte extrêmementnerveux que Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale,s'exprimera par deux fois au Congrès, mardi au Sénat et le lendemain àla Chambre des représentants.
Sans attendre, la Fed pourraitannoncer dès lundi des mesures destinées à assurer des financements àFannie Mae et Freddie Mac, estiment certains observateurs.
Mais les propos de Bernanke porteront aussi sur la conjoncture américaine, l'inflation et les taux d'intérêt.
"Lemarché a besoin de mesures concrètes. Il ne donne plus à personne lebénéfice du doute", souligne Peter Kenny, directeur exécutif de KnightEquity Markets.
Fannie Mae et Freddie Mac détiennent ougarantissent environ la moitié de l'encours global des créditsimmobiliers aux Etats-Unis, qu'ils reprennent aux établissementsémetteurs et refinancent par des émission obligataires. Le marchécraint de voir leur activité fortement perturbée par des problèmes derefinancement en raison de la défiance croissante à leur égard, ce quiaurait pour conséquence une quasi-paralysie du marché immobilier, déjàbien mal en point.
AVALANCHE DE RÉSULTATS
Les joursprochains seront en outre rythmés par la première déferlante derésultats trimestriels, parmi lesquels ceux de Citigroup, la premièrebanque des Etats-Unis, d'Intel, de Microsoft, ou de Google, le géant dela recherche sur internet.
Les investisseurs doivent aussiprendre en compte l'envolée des cours du pétrole, qui ont dépassévendredi 147 dollars le baril, et son impact sur l'inflation, quepourraient mettre en évidence les statistiques des prix à la production(mardi) et à la consommation (mercredi).
L'agenda desindicateurs inclut aussi entre autres les chiffres de la productionindustrielle et des mises en chantier de logements. Un programme quisemble laisser peu de place à d'éventuelles bonnes nouvelles.
"J'aimis mon casque et mon armure. On peut s'attendre à une nouvelle semainevolatile, le marché va réagir à trois types de facteurs: les résultats,le pétrole et les agences de refinancement", résume Frederic Dickson,stratège de D.A. Davidson & Co.
Sur la semaine écoulée, leDow Jones a perdu 1,7%, le S&P 500 1,9% et le Nasdaq 0,3%. Ils'agit de la sixième semaine consécutive de baisse pour le S&P etle Nasdaq, de la quatrième pour le Dow, qui est brièvement repassévendredi sous le seuil symbolique de 11.000 points pour la premièrefois depuis juillet 2006.
Parallèlement, l'indice VIX qui mesurela volatilité du marché et est surnommé le "baromètre de la peur", aatteint vendredi son plus haut niveau depuis le 20 mars.
"Si lacrise de Fannie et Freddie n'est pas résolue, les marchés se trouverontdans une situation encore plus dégradée qu'aujourd'hui", estime JohnPraveen, directeur des investissements de Prudential InternationalInvestments Advisers.
L'évolution de ce dossier "donnera probablement le la aux marchés. Le pétrole est un autre problème", ajoute-t-il.
Version française Marc Angrand