Derniers éléments automoteurs en cours de réception, les Autorails à Grande Capacité se décomposent en 3 sous-séries:
-Les électriques: Désignés Z 27500, 15 éléments quadricaisses sont en cours de commande.
-Les thermiques: Désignés X 76500, aucun éléments pour Rhône-Alpes mais 17 tricaisses pour la région Auvergne gérés pas Vaise.
-les bimodes: Désignés B 81500, ils peuvent rouler sous caténaire 1500V ou en traction autonome et sont tricaisses. La région en a commandé 40 exemplaires, 6 sont en service mais sont pour l'instant utilisés en régime thermique, le régime électrique n'ayant pas encore été homologué. Ils tournent tous pour l'instant sur Lyon / Roanne / Clermont et peuvent rouler à 160 Km/h maximum.
Nous ne nous étendrons pas trop dans le détail des effectifs car la gestion des voitures est assez complexe, et il n'est pas rare de voir des voitures PACA ou Languedoc-Roussillon sur un Lyon / Genêve par exemple, nous ne citerons que les voitures gérées par Lyon, sachant que Chambéry, Marseille, Dijon et Clermont ont leur propre parc de voitures affecté aux TER au départ de Lyon:
160 exemplaires, une majorité d'entre elles ont été rénovées.
-Les rames RIO/RRR:
Le parc de RIO comprends 22 caisses et celui des RRR 82, en segments de 3 ou 4 caisses; elles sont tractées (ou poussées) par des BB 9600, 25500 ou 67300 / 67400. La rénovation a porté sur 3 segments de 4 caisses et 11 de 3 caisses. A noter aussi que 2 segments de RIO ont suivi la BB 9641 en terre lyonnaise et portent donc la même livrée "TGV atlantique".
Enfin, lors des les samedis des vacances scolaires de la période hivernale, des rames 2 niveaux de la région parisienne viennent assurer les trains Lyon / Modane, et Lyon / St-Gervais.
Conclusion
Actuellement environ 50% des trains régionaux sont assurés avec du matériel neuf non rénové, mais avec l'élimination prochaine des Z 7100, des X2700, 2800, de la famille des "caravelles", la rénovation programmée des Z2, et les livraisons soutenues de matériels neufs (AGC, TER 2N NG), l'ensemble du parc TER rhône-alpin sera rénové ou remplacé à l'horizon 2010.
Les Turbotrains ETG (Elément à Turbine à Gaz) ont été construits en 1970 à 14 exemplaires. C'est la première génération de Turbotrains à circuler en France. Ils sont équipés d'une turbine à gaz Turmo III et d'un moteur diesel. Ils sont aptes à rouler à 160km/h.
Ils ont tout d'abord roulé sur la ligne Paris-Cherbourg avant d'être remplacés par les RTG (Rames à Turbine à Gaz). Ils ont ensuite roulé sur les lignes Lyon-Nevers, Dijon-Clermont, Besançon-Clermont, Lyon-Grenoble, Lyon-Annecy.
Les ETG ne roulent plus depuis l'été 1999.
L'ETG T1007-1507 Nevers-Lyon à Lyon-Perrache (Février 97).
L'ETG T1007-1507 Nevers-Lyon à Lyon-Perrache (Février 97).
Le turbotrain ETG assurant le train 59528 Clermont-Ferrand-Besançon arrive à Dole (Mars 1996).
Le turbotrain ETG assurant le train 59528 Clermont-Ferrand-Besançon à Dole (Août 1995).
Les Turbotrains RTG (Rame à Turbine à Gaz) sont nés en 1972 et ont été construits en France par ANF (Ateliers du Nord de la France) à 41 exemplaires (T2001 à T2082), jusqu'en 1976. Deux de ces rames, les T2017-18 et T2019-20 ont été vendues aux Etats-Unis. C'est la seconde génération de Turbotrains, après les ETG (Elément à Turbine à Gaz). Contrairement à ces derniers, les RTG sont entièrement équipés avec des turbines à gaz. Les RTG sont composés de 2 motrices encadrant 3 remorques. Ils sont aptes à rouler à 160km/h en service commercial, même s'ils ont été conçus à l'origine pour rouler à 200km/h.
Motorisation
A l'origine, les 2 motrices étaient équipées de turbines TURMO III, équivalentes à celles des hélicoptères. De plus, des turbines auxiliaires ASTAZOU IV étaient utlilisées pour l'alimentation éléctrique des RTG (éclairage, climatisation,....) Ces turbines sont très gourmandes en carburant et c'est pour cela qu'à la suite des chocs pétroliers, la SNCF décide d'équiper les motrices impaires d'une turbine TURMO XII. Cette turbine est beaucoup plus puissante que la précédente et la turbine TURMO III des motrices paires n'est alors plus utilisée qu'en apoint.
La carrière des RTG
Ces trains hors du commun ont commencés leur carrière sur les lignes Lyon-Strasbourg et Lyon-Nantes, en 1973, puis sur les lignes Lyon-Bordeaux et Bordeaux-Toulouse en 1974. Dès 1975, ils ont remplacés les ETG sur la ligne Paris-Cherbourg puis Paris-Deauville-Cabourg en 1976.
Les RTG auront également roulés sur les lignes Lyon-Grenoble, Bordeaux-La Rochelle, Paris-Calais, Caen-Tours, Tours-Nantes, Nantes-Le Mans, Paris-Calais, Paris-Boulogne, Paris-Laon, Besançon-Clermont et Lyon-Clermont.
Les 5 dernières RTG survivantes (T2002-49, T2013-14, T2021-22, T2033-34 et T2035-36), qui ne roulaient plus que sur la ligne Lyon-Bordeaux, ont cessées leur activités commerciale le 11 décembre 2004.
Un train d'adieu aux RTG a été organisé par l'ARF entre Saint-Etienne et Le Puy, le 12 décembre 2004. C'est la rame T2013-14, la première rame arrivée au dépot de Vénissieux, qui a assurée ce voyage.
Les 16 et 17 décembre 2004, la dernière circulation non-commerciale d'une RTG a eue lieue en France : c'est la rame T2021-33, descendue à Bordeaux le 11 décembre qui est rentrée au dépot de Vénissieux. Depuis la fin 2004, elles sont donc radiées et attendent toujours une éventuelle vente à l'Iran au dépot de Vénissieux.
L'UM de RTG T2035-36 et T2013-14 en gare de Lyon-Perrache assurant le train 4580 Lyon-Bordeaux. (27/02/2004)
L'UM de RTG T2035-36 et T2013-14 en gare de Lyon-Perrache assurant le train 4580 Lyon-Bordeaux. (27/02/2004)
La blason de la T2036 aurait-il été perdu ou volé . (27/02/2004)
L'UM T2013-14 et T2035-36 en gare de Lyon-Perrache. (27/02/2004)
Le Turbotrain 4580 prêt au départ en gare de Lyon-Perrache. (27/02/2004)
Les aménagement intérieurs de la motrice T2022. (28/12/2003)
Une UM de RTG (T2033-34 et T2021-22) se met en place en gare de Lyon-Perrache pour assurer le train 4580 Lyon-Bordeaux. (28/12/2003)
Une UM de RTG (T2033-34 et T2021-22) se met en place en gare de Lyon-Perrache pour assurer le train 4580 Lyon-Bordeaux. (28/12/2003)