La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte et affecte environ 0,7 % de la population. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (à tout le moins pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son respect du traitement.
Les symptômes les plus fréquents en sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne atteinte de schizophrénie entend des voix qui la critiquent ou commentent ses actions. Elle peut aussi percevoir des objets ou des entités en réalité absents. Elle accorde à des éléments de l'environnement des significations excentriques ou croit qu'ils ciblent sa personne, en dehors de tous liens logiques. Typiquement, la personne schizophrène a l'impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maître de sa pensée ou d'être la cible d'un complot à la finalité mal circonscrite.
Ses sous-types reconnus sont la schizophrénie simple, hébéphrénique, paranoïde et catatonique.
En neurosciences, une neuropathie ou neuropathie périphérique est un terme médical caractérisant, au sens large, l’ensemble des affections du système nerveux périphérique, c'est-à-dire des nerfs moteurs et sensitifs et des membres, ainsi que des nerfs du système nerveux autonome qui commandent les organes.
Le système nerveux périphérique peut être opposé au système nerveux central qui comprend, en particulier, le cerveau, la moelle épinière et le cervelet. Les neuropathies périphériques comprennent les mononévrites, les multinévrites, les polynévrites, les polyradiculonévrites chroniques et les maladies de Charcot-Marie-Tooth.
La neuropathie peut être associée à divers changements autonomes et sensoriels, dont des secousses musculaires involontaires, appelées fasciculations. Les symptômes dépendent des nerfs affectés (moteurs, sensoriels, ou autonomes) et de leurs localisations. Un ou plusieurs types de nerfs peuvent être affectés. Les symptômes communs des dommages moteurs incluent faiblesses musculaires, crampes et spasmes. Des dommages faits aux nerfs sensoriels causent notamment des fourmillements et des sensations de brûlures. Différents types de douleurs ressentis sont associés à ces dommages nerveux : sensations de chaud, de froid, fourmillements et sensibilité extrême au toucher. Des dommages aux nerfs autonomes peuvent causer des symptômes involontaires incluant pression sanguine anormale, tachycardie, difficultés à respirer, constipation, dysfonction de la vessie…