Le taux du Livret A fixé à 3,5%, le LEP à 4,25% au 1er février
Il y a 3 heures
PARIS (AFP) — Le taux de rémunération du Livret A ne passera qu'à 3,5% le 1er février, alors qu'il aurait dû monter à 4%, le gouvernement ayant décidé de ne plus appliquer le mode de calcul automatique mis en place en 2003 pour ne pas peser sur le financement du logement social.
Le rendement s'établit "à un niveau supérieur à l'inflation tout en préservant les conditions de financement du logement social", a plaidé le Premier ministre François Fillon mercredi dans un communiqué.
"C'est vraiment un bon taux (....) plus que raisonnable et qui rémunère véritablement à des conditions très, très avantageuses", a ajouté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sur France 2.
A gauche, Henri Emmanuelli (PS) a accusé le gouvernement de prendre les Français "pour des idiots", en affirmant que la petite épargne ne devait "pas être dépouillée".
M. Fillon a aussi annoncé que la rémunération du livret d'épargne populaire (LEP) serait de 4,25%, contre 4%.
S'il avait grimpé de 3% actuellement à 4%, le taux du Livret A aurait enregistré son plus haut niveau depuis 20 ans, renchérissant le coût du logement social auquel participe ce produit d'épargne défiscalisé détenu par 45 millions de Français.
La méthode de calcul actuelle avait été créée afin de dépolitiser la fixation du taux d'intérêt de l'épargne réglementée, qui donnait lieu régulièrement à des polémiques.
La rémunération résultait d'une moyenne entre l'inflation hors tabac et les taux d'intérêt interbancaire à court terme (Euribor 3 mois), majorée de 0,25 point.
Or, ces indicateurs ne cessent d'augmenter ces derniers mois, notamment l'Euribor qui subit une forte pression en raison de la crise des crédits hypothécaires américains à risque, les "subprimes".
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a estimé dans un courrier daté du 15 janvier que "la rémunération du Livret A ne devait pas tenir compte de la situation anormale de l'Euribor, lié aux turbulences financières internationales", selon Matignon.
Il a évoqué des "circonstances exceptionnelles" prévues par les textes officiels pour suspendre "l'application de la formule automatique", estimant qu'elle "serait pénalisante pour l'économie française, en augmentant le coût de financement du logement social, des ménages et des entreprises, en particulier les PME".
M. Noyer avait recommandé une hausse de 0,25% pour le Livret A et un "maintien en l'état" du LEP.
Le Premier ministre "a toutefois estimé que l'augmentation des taux d'intérêt et de l'inflation sur la période récente justifiait une augmentation de 0,5% du Livret A et de 0,25% du LEP".
En outre, M. Fillon a décidé d'aller au-delà d'une simple suspension du calcul automatique, souhaitant l'instauration d'une "nouvelle formule" afin "d'éviter de manière pérenne la prise en compte d'une sur-réaction des taux courts et de mieux assurer la protection du pouvoir d'achat".
Elle "sera fondée sur la moyenne des taux courts (Euribor et Eonia) et de l'inflation, le résultat ne pouvant être inférieur à l'inflation augmentée de 0,25%", a précisé Matignon.
Dans un rapport sur la réforme du Livret A remis au gouvernement en décembre, Michel Camdessus, ancien gouverneur de la Banque de France, suggérait de remplacer l'Euribor par l'Eonia, un taux moins volatil et nettement moins élevé que l'Euribor.
HSBC上写着:
Facilité de trésorerie
• Facilité de caisse : 500 e(1)
• Franchise d’agios : 3,60 e par trimestre
un découvert de 500 e
par jour pendant 15 jours : coût total de 3,15 euros (comprenant la commission de plus fort
découvert calculée au taux de 0,05%) avec taux d’intérêt égal au taux de base HSBC + 7%,
soit au 01/07/07 un taux de 13,90%. TEG annuel : 16,54%, soit un TEG pour une période
unitaire d'un jour de 0,0419%.
在La Poste的算法,大約是584e pendant 15jours/trimestre,也是免agios,但如果agios超過3歐,那就得全部付.因為寫的是 seuil d’agios a 3e par trimestre,而不是像HSBC寫的franchise d’agios a 3,60e par trimestre
不過La Poste透支利率比較低,12,5%,可能是最低的agio利率吧, HSBC都要13,9%..
Le compte à terme est la plus contraignante des solutions de court terme en raison des contraintes de blocage.
- Durée : court terme
- Risque : faible
- Fiscalité : peu favorable
En souscrivant un compte à terme, vous placez vos fonds chez votre banquier pendant un délai choisi, d’un mois à plusieurs années, à un taux convenu à la signature pour toute la durée du placement. Les liquidités sont déposées sur le compte en une seule fois à la souscription, avec un minimum variable selon les établissements, en moyenne de 150 euros. Tout versement ultérieur est donc impossible, même s’il est possible de souscrire plusieurs comptes à terme. Il faut ensuite attendre l’échéance prévue pour récupérer en une seule fois son capital majoré des intérêts. Il existe toutefois une variante, pour les comptes de plus d’un an, permettant de percevoir les intérêts tous les mois ou tous les trimestres.
Le capital est-il garanti ?
Contractuellement, la banque vous garantit la préservation de vos dépôts et leur valorisation. Seul cas de perte de capital imaginable sur un compte à terme : la faillite de la banque ! Mais dans cette hypothèse, vous bénéficiez de la garantie légale des dépôts à hauteur de 70 000 euros par banque, tous comptes confondus. Attention, néanmoins, s’il s’agit de la succursale d’un établissement étranger de l’espace économique européen, vos dépôts ne sont pas couverts par la garantie française, mais par celle prévue par la législation du pays du siège social de la banque.
L’argent est-il disponible ?
Oui, il est possible de récupérer son capital en cours de contrat. Mais ce n’est pas du tout conseillé. Sachez que toute sortie avant le terme vous expose à des pénalités sur la rémunération, sauf dans le cas des produits à taux progressif (voir encadré).
Investisseurs indécis, préférez les taux progressifs
Si vous récupérez votre capital avant le terme prévu, vous subirez les pénalités mentionnées dans le contrat. Soit, parfois, la moitié des intérêts ! Avant de choisir telle ou telle durée, mieux vaut donc être sûr de pouvoir immobiliser ses capitaux jusqu’au bout. Certes, rien n’empêche de s’engager sur un compte de courte durée reconduit ensuite plusieurs fois. Mais c’est moins rentable que de signer pour un compte de longue durée. La solution à ce dilemme ? Les comptes à taux progressif. Ils fonctionnent par périodes, mensuelles, trimestrielles, semestrielles, voire annuelles. A la fin de chaque durée, on peut sortir sans pénalités. Et si l’on repart pour une nouvelle période, on bénéficie alors d’un taux légèrement supérieur au précédent.
Combien ça rapporte ?
La rémunération du compte à terme est libre et, de ce fait, variable d’une banque à l’autre. Et au sein d’un même établissement, elle dépend de la durée ! Sauf conditions de marché très particulières, le taux est d’autant plus élevé que la durée de placement est longue. En pratique, vos fonds sont rémunérés jusqu’à l’échéance du compte au taux indiqué dans le contrat. La rémunération des comptes à terme est actuellement proche de celle des autres produits sécurisés. A la fin 2007, on obtenait environ 3% sur un compte à terme d’un mois, 3,50% pour six mois et 3,70% pour trois ans. Pour les gros montants, le taux proposé est légèrement supérieur dans certains établissements. Si tel n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à négocier un petit plus sur le taux affiché.
Quelle est la règle fiscale ?
Les intérêts du compte à terme sont soumis à l’impôt sur le revenu. Si vous optez pour le prélèvement libératoire forfaitaire égal à 16% en 2007 et 18% en 2008, majoré de 11% de taxes sociales, la banque procédera alors à la retenue correspondante sur le montant des intérêts avant de les créditer sur votre compte. Dans le cas contraire, les gains vous seront versés intégralement et vous devrez les porter sur votre déclaration en début d’année suivante. Ils seront taxés à votre taux marginal d’imposition, en même temps que vos autres revenus. Les prélèvements sociaux de 11% seront, eux, encaissés en novembre, après réception d’un avis d’imposition spécifique.