Le roman de « La Montagne de l’Âme » est diffèrent aux romans chinois traditionnels par sa composition des récits en fragment. Les récits ne sont pas forcement successifs. Il n’y a pas de relation claire de cause-effet entre eux. Les fragments des récits ne sont pas à la recherche de signification. Si on considère que La vérité est composée par les fragements des perceptions d’être humain, peut-être Gao Xingjian est à la cherche d’une représentation de cette vérité ? Peut-être comme Joseph Brodsky dit, dans sa collection des essais « Less Than One » : une pensée claire est merveilleuse, mais elle signifie toujours qu’elle est une pensée concentrée, tuant les idées en fragmentation. Dans le monde phénoménal, les idées en fragmente sont extrêment importantes, car elles se relient, s’intègrent.
Le roman est également caractérisé par les dialogues entre des personnages seulement définis par les pronoms personnels « je », « tu », « il » ou « elle ». Il s’agit que « je » (autobiographique ?) et « tu », le reflet de « je », quêtent un territoire pure au sud-ouest de la Chine. Gao Xingjian passe une scène à l’autre en changant le personnage de narrateur, de « je » à « tu », puis de « tu » à « je »... Par exemple :
Dans le premier chapitre, « tu », comme le narrateur, a entendu le nom de « la Montagne de l’Âme » la première fois après une rencontre d’un homme dans le train. Par curiosité, « tu » commence à chercher la montagne, Lingshan.
Dans le chapitre 2, « je », comme le narrateur, décide de se retourner à mi-chemin entre les hauts plateaux tibétains et le bassin du Sichuan, au pays de l’éthnie qiang, à la recherche d’une vie authentique, après un tort de diagnostique d’un cancer du poumon.
Puis dans le chapitre 3, le narrateur est transmis en « tu », les séquences des paysages du bouge de Wuyi sont démontrées par « tu » en cherchant la montagne.
Dans le chapitre 4, c’est « je » qui sort du centre d’accueil de la réserve naturelle et passe par une maison vide qui était le repaire du chef de bandits. Par les scènes des légendes des bandits superposent sur les descriptions des ambiances de la maison. On peut dire que la maison est un raccourci de lecteur de son passé. Les descriptions sur les légendes enrichissent et approfondissent les dérits en manière de l’espace-temps.
Ensuite « tu » rencontre « elle » dans le chapitre 5. ils cherchent ensemble la montagne de Lingshan. Évidemment, les dialogues entre « tu » et « elle » sont néanmoins beaucoup utilisés pour évoquer la réalité absurde ou kafkaïenne contemporaine.
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« La Montagne de l’Âme » est de suivre la conversion de « tu », « elle » et « je » à promouvoir les circonstances du roman. L’expérience du théâtre est capitale dans l’écriture de Gao Xingjian : il crée systématiquement une distance entre le narrateur et le lecteur à l’aide d’un « elle dit... », répété à l’infini. Si « je » est un autre, chez Gao Xingjian, « je » devient « tu », sorte de voix intérieure pudique, distanciée et, partant, universelle. Quand « je » cherche à réaliser ses fantasmes, c’est « tu » qui relaie le narrateur.[1]
En certaine manière, « La Montagne de l’Âme » est à Roots Littérateure qui se manifeste en Chine au début des années 80. « des amis disent que « La montagne de l’âme » démontre une autre culture chinoise. ça, c’est ce que je veux faire. Quant à la culture chinoise, je la résume en 4 formes en générale : 1, La culture orthodoxe qui relie à la monarchie féodale chinoise, par exemple, par exemple le Confucianisme... ; 2, le Taoïsme de l’origine de sorcellerie, et le bouddhisme qui s’est évolué après l’importe de l’Inde. Différents à la culture chrétienne occidentale, ils gardent toujours son indépendance religieusement et culturement. Ils n’oppressent jamais la culture orthodoxe chinoise, au contraire, ils sont l’abri des lettrés ; 3, la culture populaire, par exemple les pièces de théâtre et les romans, évolués des légendes multi-ethniques, des coutumes, des chants populaires, les danses de divertissement, ainsi que les rituels ; 4, un esprit oriental qui reflète principalement la philosophie naturelle de Laozi et de Zhuangzi, le mysticisme des époques de Wei et de Jin, et le zen détaché de la religion. Il est un mode de vie des lettrés pour échapper à l’oppression politique... « La Montagne de l’Âme » a pour objet de présenter les trois dernière formes de la culture »[1]. Au fil d’un voyage picaresque et poétique, Gao Xingjian démontre une culture de Yangtze ou une culture du sud de Chine[2], parallèle à la culture dit orthodoxe, à traverse des interprétation des anciens mythologies et légendes, d’inspection sur les patrimoines culturels des minorités ethniques, et de la société actuelle chinoise. Ainsi, les éloges sur la vitalité de la culture locale on peut bien sentir après les descriptions des figures urbaines et naturelles. « Dans l’histoire de la Chine, elle ne s’occupe jamais un statut orthodoxe. Mais elle se maintien la vitalité par son ample environnement géographique, la spécificité culturelle et une longue histoire locale. »[3]
Des années 80 sont une époque où la création et la destruction se manifestent étonnement en Chine, sont un époque de l’ébullition de la réalité. La Chine est en train d’abandonner sa tradition, la nature. Elle est suffoquer la vague de modernisation, elle confronte à une crise, l’érosion, en déclin. « Quand toi, tu es à la recherche du chemin qui mène à Lingshan, moi, en me promenant le long du Yangzi, je cherche la vérité... retourner dans la nature à la recherche d’une vie authentique » ( page 25). La culture vitale est l’âme de la montagne que l’auteur est à la cherche ? Dans ce cas, les figures urbaines et naturelles sont une partie de la montagne de l’âme ? On va analyser les figures en trois termes.
Extrê-réalisme
Gao Xingjian est un « extrême-réaliste » pour le récit de ce roman, parce que « il a touché la nature de la vérité » . à partir de la vérité, il cherche une vrai vérité, pas seulement une image extérieure de la vérité. « entre 1983 et 1984, pour écrir ce livre, j’ai voyagé trois fois sur la rive de Yangtze. le plus longe trajet atteinde 15 mille km » . Les descriptions basent la « vérité », comme il dit, « dans mon entourage, on m’enseignait que la vie était la source de la littérature et que la littérature devait être fidèle à la vie, fidèle à sa vérité... la vérité de la vie ne ressemble pas à son image extérieure. La vérité de la vie, c’est-à-dire la nature de la vie, doit être telle qu’elle et non autrement... » (page 26). On prend le cas du bourg de Wuyi pour analyser les figures urbaines (ou bientôt rurales) des années 80 en Chine.
Les descriptions sur le bourg de Wuyi representent une nostalgie de lettré et un souvenir d’enfance de l’auteur, ce petit bourg, en opposition des métropoles littorales chinoises, est peu touché par la vague de la modernisation. Il est comme un oasis de paix, se tient à l’écart du mond, comme un lieu dans la mémoire. « ... Tu as vécu longtemps en ville et tu as besoin d’entretenir en toi une grande nostalgie du pays natal, tu voudrais qu’il te procure un peu de réconfort, pour que tu puisses retourner à l’époque de ton enfance et retrouver tes souvenirs perdus » (p. 19).
« Et te voilà arrivé au bourg de Wuyi, dans cette longue ruelle dallée de pierres profondément marquées par les roues des brouettes, d’un coup tu reviens à ton enfance, à ce petit village de montagne où tu as passé presque toute ta jeunesse. Mais tu ne vois plus de brouettes poussées à la main. Le tintement des sonnettes des bicyclettes remplace le grincement des moyenux en jujubier graissés à l’huile de soja. » (p. 31). Ces textes m’excitent l’écho, peut-être le narrateur « tu » superpose sur le lecteur, les souvenirs de « tu » deviennent celles du lecteur.
Gao Xingjian utilise les legendes et les chants populaires pour enrichir les descriptions des paysages. « Derrière une entrée à moitié cachée, un petite cour humide. Un petit jardin en friche, désert. Dans un coin, un tas de gravats. Tu te souviens de cette cour située près de chez toi et dont le mur d’enceinte s’était écroulé... tu pensais que les renardes dont on parle dans les contes venaient de là. » (p. 33) et « Chaussé de nouvelles chaussures ouatées, tu venais avec d’autres enfants battre la semelle au coin de ce mur et, bien sûr, tu te souviens de cette comptine : par la pleine lune, à cheval l’encens je blûle, Grande-soeur Luo j’ai tué... »
Et l’auteur cite beaucoup de la culture locale, par exemple les textes sur deux sentences parallèles d’un pavillon au toit recourbé, sur la digue : « assis, tu connais sans les dire les défauts d’autrui. En route, tu goûtes aux eaux pures des rivières merveilleurses. Tu passes derrière ces colonnes. Deux autres sentences y sont inscrites : Quand tu pars, n’oublie pas les souhaits que l’on dit à ton oreille. Retourne-toi et contemple le site du phénix dans la Montagne de l’Âme » (p. 37). La culture populaire est comme un pont qui relie le passé et le present, approfondit l’espace-temps des paysages du bourg de Wuyi, par quelques mots simples : « Effectivement, on peut y lire une inscription à l’encre vermillion : Edifié le premier mois du printemps de l’année Gengjia, dixième année de l’ère Shaoxing des Song, restauré le vingt-neuf du troisième mois de l’année Jiaxu, dix-neuvième du règne de Qianlong des Qing. » (p.38).
Les paysages du bourg qui « paraissent pleins de vie » compris la ruelle dallée de pierres, les bicyclettes, les passants, les commerçants, les boutiques de fruits séchés, de soja, d’huile... le petit cour humide, le toit avec les herbes, l’embaradère et le pavillon au toit recourbé etc. Ils representent une nostalgie, une souvenir du passé, « sans grand changement sans doute depuis le Qing. » (p.32). et « Voici une construction datant des Ming, vieille d’au moins cinq cents ans...Si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à quitter la rue et entrer dans les ruelles noires et isolées, et vous pourrez remonter le temps à quelques pas d’ici seulement » (p. 50-51)
Après une descritpion nostalgique, « le grand magasin géré par l’Etat » nous rappel que l’on vit au présent, une image de la moitière nouvelle, moitière vielle. On vit just après la Revoloution Culturelle. « Dans la boutique d’à côté, en revanche, on vend des jeans et des chemises style Hong Kong ainsi que des bas de nylon. Des publicités montrant des femmes étrangères exposant leurs cuisses y sont collées. Sur la porte est installée une enseigne en caractères dorés : Nouvelle société d’exploitation technologique, sans que l’on scahe de quelle technologie il s’agit. » (p.33). l’auteur se badine que l’on est en train de se moderniser.
« « La Montagne de l’Âme » est des sentiments causés par la réalité sociale de la Chine » , une vérité est cherché par l’auteur par un recit de l’« extrêmen-réalisme ».
Illusion comme réalisme ?
Si les legendes, les mythologies et les anecdotes sont à partir de la culture populaire, ils deviennent l’inconscience en commun pour les populations, autrement dire, ils sont les mémoires collectives. La superposition entre Les descriptions d’inventé et les descriptions de « réel » sont à la nature de la verité ou justement une illusion? « L’histoire et les rumeurs se mêlaient, une légende populaire était née. La vérité n’existe que dans l’expérience et encore seulement dans l’expérience de chacun, et même dans ce cas, dès qu’elle est rapportée, elle devient histoire. » (p.30)
On reprend le chapitre 4, « C’est une vieille maison tout en bois ; les deux lourds battants de la porte sont grands ouverts sur une large cour en friche entourée de bâtiments, qui pouvait contenir toute une caravane de plusieurs dizaines de chevaux » (p.40) Quand l’auteur ajoute une légende des bandits dans la maison, ça prodiut un nouvel visage pour ce calm bâtiment. « A l’époque, allongés sur des nattes en paille, ils fumaient l’opium en lutinant des femmes qu’ils avaient enlevées...Parfois, pour un partage de butin peu équitable ou pour une jeune femme, une dispute éclatait, réglée à coups de feu. Je pense à l’animation qui devait régner sur ces planchers » (p.40).
Par exemple l’histoire de vielle femme édentée, le conflit au temple de Roi Dragon, le légende du chef des bandits Song Guotai, les femmes au camélia qui séduisent les hommes, les sorcières, etc. les légendes, les mythologies et les anecdotes s’occupent une place importante pour le récit, ils representent une culture de « plein de vie » dans ces régions. C’est une vérité, c’est un écrit de réalisme pour representer la vérité qui elle est.
peut-être,
« ... Je ne sais lequel de mes multiples visages me représente le mieux, et plus je les observe, plus les transformations m’apparaissent manifestes. Finalement, seule la surprise demeure. » (p. 212).
Les expériences de perception : « Je ne sais pas si tu as déjà réfléchi à cette chose étrange qu’est le loi. Il change au fur et à mesure qu’on l’observe, comme lorsque tu fixes ton regard sur les nages dans le ciel, couché dans l’herbe. Au début, ils resemblent à un chameau, puis à une femme, enfin ils se transforment en un vieillard à longue barbe. Rien n’est fixe cependant, puisqu’en un clin d’oeil ils changent encore de forme. » (page 211)
l’explication, Gao Xingjian a également mentionné dans les textes de « Littérature et métaphysique, sur « La Montagne de l’Âme » » : Par ses caractèristiques, le langage ignore la logique. Il est une interprétation des acitivités psychologiques humaines, il suivit un processus linéaire et les réalise. Il n’a pas besoin de conforliter la notion de l’espace-temps dans le monde physique... le langage chinois s’insister sur le processus psychologique entre le narrateur et le lecteur. Et, la réalité et l’imagination, la mémoire et la pensée on ne distingue pas forcement. Ils tous sont au processus de récit...
Bouddha pense que la forme est vide, le vide est la forme. Tous les formes (vérités ?) sont imagninées par l’âme. C’est l’inspiration du zen que Gao Xingjian cherche pour le language.
« voilà pourquoi Bouddha a enseigné l’éveil : toutes les images sont des mensonges, l’absence d’images est aussi mensonge » (page 214)