傻逼的我晕晕乎乎全卖了GENFIT后来想想又不对劲又全买回来。白白百分之五啊
Au-delà des données financières du premier semestre, Genfit annonce aujourd’hui vouloir se doter des moyens d’augmenter son capital. En ligne de mire, l’entrée de plusieurs nouveaux partenaires de référence.
Genfit a publié ce matin ses résultats du premier semestre. C’est pourtant loin d’être l’actualité la plus importante pour la société de biopharmacie, spécialisée dans le diagnostic précoce, la prévention et le traitement des maladies cardiométaboliques et des désordres associés.
Car l’actualité de ces prochaines semaines, ou prochains mois, devrait davantage être dictée par l’arrivée de plusieurs nouveaux partenaires au capital de l’entreprise. Genfit va, à ce titre, convoquer une assemblée générale extraordinaire, en vue de statuer sur la possibilité de procéder à une ou plusieurs levées de fonds réservées par émission d’actions ordinaires et suppression du droit préférentiel. En bénéficieraient des fonds ou sociétés d’investissement, privés ou publics, orientés vers le secteur de la santé, voire adossés à un industriel de la pharmacie, des entreprise d’assurance, mutuelle, ou union de mutuelles investissant dans les mêmes secteurs, enfin toute personne morale ou entité de droit étranger répondant à ces mêmes critères. L’assemblée devra également donner l’autorisation de procéder à une ou des augmentations de capital par émission d’actions avec, cette fois, maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires.
Ceux-ci, qui accompagnent l’entreprise depuis plusieurs années dans son parcours sur Alternext, ne seraient donc pas oubliés, à un moment où Genfit franchit de nouvelles étapes de son développement. Le groupe a en effet, après avoir reçu en juin l’avis positif de l’Agence européenne du médicament (EMA), obtenu l’accord des autorités sanitaires américaines (FDA) pour la mise en œuvre de son essai clinique de phase IIb outre-Atlantique de son médicament-candidat vedette, le GFT505. « C’était l’élément principal pour que nous puissions passer à la vitesse supérieure », nous a confié Jean-François Mouney, président du groupe. « De là, nous avions deux alternatives : signer le plus vite possible un accord avec un industriel de la pharmacie avec le risque de brader nos développements et de ne pas préserver les intérêts de nos actionnaires ; recourir à d’autres sources de financement pour continuer seul ou en partenariat ». Et c’est cette seconde voie qui est pour le moment retenue, d’autant que la société n’a pas eu recours à des levées de fonds massives depuis son entrée en Bourse. « L’actionnaire individuel devrait pouvoir participer aux opérations à hauteur de 10% du montant », nous a également déclaré Jean-François Mouney.
Il est vrai que cet aval de la FDA concrétise les avancées du GFT505, qui devrait entrer en phase III début 2015. Un projet valorisé environ 500 millions d’euros en fin de phase IIB selon des analyses, alors que la valorisation en Bourse dépasse à peine 50 millions d’euros. Ce, sans prendre en compte les autres produits en cours de développement de Genfit (programmes de recherche TGFTX3 notamment).
En attendant, la biotech a publié une perte nette quasi stable à fin juin (4,54 millions d’euros contre 4,93 millions un an plus tôt), comme en opérationnel (4,65 millions contre 4,33 millions). Les revenus se sont établis à 2,65 millions d’euros (3,38 millions un an plus tôt). La trésorerie augmente légèrement, à 11,05 millions, contre 10,19 millions grâce aux augmentations de capital opérées au premier semestre et en juillet 2012 pour un montant total de 2,7 millions d’euros.