L'Ecole Nationale Supérieure vous invite à découvrir l'ange de Francesco Bordoni, les éléments sculptés de l'hôtel Le Gendre (ancien hôtel de la Trémoille) et quelques vestiges des Tuileries. Le célèbre restaurant «Bouillon racine» et sa décoration signée Louis Trézel vous ouvre également ses portes. » Le programme complet à Paris / IDF ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE : Hôtel construit par Jean Rochet, architecte de l'Assistance Publique, où siège l'académie nationale de Médecine. Celle-ci, fondée en 1820, a pour missions de répondre aux questions que lui pose le gouvernement dans le domaine de la santé, le perfectionnement et la diffusion des sciences médicales. Le bâtiment achevé en 1902 présente une façade est de style classique. Bibliothèque d'histoire de la médecine de Portal à Claude Bernard, de 30000 volumes. BEAUX-ARTS DE PARIS, ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE : L'école occupe depuis 1820 les vestiges du couvent des Petits-Augustins (suite à la fermeture du musée des Monuments Français d'Alexandre Lenoir), de l'hôtel de Chimay (XVII-XVIIIe s.), ainsi que des bâtiments du XIXs érigés par les architectes François Debret et Félix Duban (Bâtiment des Loges, Palais des Etudes, atrium de la cour des muriers, etc...). Dans l'entrée et la cour d'honneur de l'école sont exposés l'avant-corps central du château d'Anet construit par Philibert de L'Orme pour Diane de Poitiers au milieu du XVIe s., l'ange de Francesco Bordoni, les éléments sculptés Renaissance de l'hôtel Le Gendre (ancien hôtel de la Trémoille), et des vestiges des Tuileries.
Bouillon Racine (DR)
BOUILLON RACINE : Ce restaurant, de type «bouillon», appartenait en 1905 à la famille Chartier. En 1907, Camille Chartier le fait aménager par l'architecte J.-M. Bouvier, qui réalise un décor fortement inspiré par l'Art Nouveau, avec des panneaux de pâte de verre signé du décorateur Louis Trézel. Le restaurant prend dès lors le nom de «Grand Bouillon Camille Chartier». Longtemps à l'abandon, le restaurant a été entièrement réhabilité en 1996, notamment grâce aux Compagnons du Devoir, pour des brasseurs belges. Les boiseries ont pris une couleur vert Java et l'établissement a pris le nom de «Bouillon Racine». ÉGLISE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS : Le clocher-porche de l'an mil de l'église Saint-Germain-des-Prés, sa nef romane, son choeur du XIIe s., ainsi que ses chapiteaux qui font date dans l'histoire de l'architecture religieuse, en font un exemple de l'architecture romane parisienne. Le renouveau de l'art sacré au XIXe s. est illustré par les peintures murales de Flandrin. Située à l'entrée de l'église, la chapelle Saint-Symphorien, décorée par Pierre Buraglio, offre un exemple d'intégration de l'art du XXe s. aux côtés des oeuvres du passé. Edifice protégé monument historique par Prosper Mérimée en 1862. ÉGLISE SAINT-JOSEPH DES CARMES : Consacrée en 1625, l'église offre, sous le premier dôme construit à Paris et décoré en trompe-l'oeil, un exemple d'art baroque. Elle vit le massacre, en septembre 1792, de 110 prêtres martyrs de la foi : leurs reliques sont honorées dans la crypte où se trouve également le tombeau de Frédéric Ozanam. ÉGLISE SAINT-SULPICE : Une première église, dépendant de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés et servant d'église paroissiale aux habitants du bourg Saint-Germain, est attestée au XIIe siècle. A partir de 1646, elle est l'objet d'une reconstruction totale. Le plan finalement retenu fut celui de Daniel Gittard en 1660, dans un style classique français. A la mort de ce dernier les travaux sont inachevés. Ils reprennent en 1719 sous la conduite de Gilles-Marie Oppenord. La façade occidentale et la chapelle de la Vierge réalisées par Servandoni datent de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. Peintures murales d'Eugène Delacroix et orgues de Cavaillé-Coll.
Hôtel de Vendôme (DR)
HÔTEL DE VENDÔME - ÉCOLE DES MINES DE PARIS, MUSÉE DE MINÉRALOGIE : L'ancien hôtel de Vendôme fut construit en 1707 comme hôtel de rapport par l'architecte Leblond pour les Chartreux. En 1715-1716, celui-ci modifie son oeuvre pour Marie-Anne de Bourbon, veuve du duc de Vendôme qui l'a acquis en usufruit, et aménage également un magnifique parc. La façade sur jardin est la seule subsistant de l'ancien hôtel de Vendôme qui abrite aujourd'hui un musée de minéralogie, le premier du monde en terme de collections systématiques et le quatrième pour la qualité des pièces présentées. La collection est présentée dans un mobilier en bois du XIXe s. L'hôtel abrite également une bibliothèque patrimoniale, associée à la Bibliothèque nationale de France, ainsi que l'Ecole nationale des Mines de Paris, fondée en 1783, et installée en ces murs depuis 1815. Le reste des bâtiments fut construit en 1840-52 par Duquesnoy et modifié en 1860-62 par Valet. INSTITUT DE FRANCE : Ancien Collège des Quatre-Nations et oeuvre de l'architecte Le Vau, l'Institut de France accueille aujourd'hui, outre une bibliothèque riche de plus d'un million et demi de volumes, les cinq grandes Académies, dont l'Académie Française. Parlement du monde savant, il a pour missions : de perfectionner les arts et les sciences selon le principe de la pluridisciplinarité, de gérer le million de dons, legs et fondations dont il est dépositaire, se donnant ainsi les moyens d'exercer la première de ses missions. Cet édifice a été classé monument historique par Prosper Mérimée en 1862. MAIRIE DU 6E ARRONDISSEMENT : Bâtiment construit à partir de 1847 par les architectes Rouand et Levicotte face à l'église Saint-Sulpice. MAISON D'AUGUSTE COMTE : Appartement où vécut le philosophe Auguste Comte de 1841 à 1857, situé au 2ème étage de l'immeuble. Six pièces avec mobilier d'époque, objets personnels du philosophe, manuscrits et oeuvres exposés dans des vitrines. Centre de documentation et de recherche au 1er étage, dépositaire de la plus grande partie de la correspondance d'Auguste Comte. Auguste Comte (1798-1857), fut un collaborateur de Saint-Simon qui contribua beaucoup à la formation de sa pensée : une philosophie commandée par le souci de «terminer l'époque révolutionnaire», en faisant converger les esprits vers une doctrine unique, le positivisme, et de réorganiser la société en faisant de la politique une «science positive et physique». Sa pensée évolua vers un véritable positivisme religieux. La société positiviste avait pour devise « L'amour pour principe, l'ordre pour base et le progrès pour tous». MONNAIE DE PARIS : Monument néoclassique du XVIIIe s., édifié entre 1770 et 1775. Lieu prestigieux, gardien des fabrications monétaires, dépositaire d'un savoir-faire exceptionnel dans le travail du métal, la taille directe dans l'acier, la fonte et la frappe des médailles, la Monnaie de Paris est aussi un espace d'exposition dynamique tourné vers toutes les formes d'art. MUSÉE ZADKINE : Maison-atelier d'artiste de caractère avec jardin où Zadkine vécu et travailla de 1928 à sa mort en 1967. Les collections permanentes sont composées par les sculptures de l'artiste, du primitivisme des premières années, au cubisme puis au lyrisme des dernières années. RÉFECTOIRE DES CORDELIERS : Le réfectoire est un bâtiment de style gothique construit en 1371 et 1506 de grande dimension, seul élément subsistant du couvent des Cordeliers. Il verra passer au fil des ans des occupants très divers : les ingénieurs et les arpenteurs de Verniquet chargés de dresser le grand plan de Paris, un fabriquant de billets de la Banque de France, ou le musée d'anatomie pathologique du chirurgien Dupuytren. Desaffecté pendant 40 ans, il est partiellement restauré en 1980 par l'Etat et la Ville qui l'utilisent comme lieu d'expositions. Fin 2006, la Ville de Paris affecte le réfectoire aux huit universités de Paris pour qu'elles y développent leurs missions de diffusion de la culture et de l'information scientifique. Le réfectoire devient ainsi un lieu pour présenter la recherche et l'excellence universitaire parisienne, ouvrir l'Université sur son environnement (la Ville, l'international et les entreprises), diffuser et valoriser le patrimoine scientifique et culturel des universités.
Sénat - Chapelle (Sénat/DR)
SÉNAT - PALAIS DU LUXEMBOURG, PETIT LUXEMBOURG ET SERRES DU JARDIN : Le palais du Luxembourg fut construit à partir de 1615 par Salomon des Brosses pour être le palais de Marie de Médicis, qui souhaitait retrouver l'architecture du Palais Pitti de Florence où elle avait passé son enfance. En 1622 le gros oeuvre du corps de logis fut achevé et la décoration de la Grande galerie confiée à Rubens. Durant la Révolution française, le palais devint prison, puis fut affecté au Directoire en 1795, et devint siège de la Haute Assemblée (Sénat) en 1801 puis fut affecté aux pairs sous la Restauration et enfin à nouveau au Sénat en 1852. De plan simple et classique, le palais est constitué de 4 corps de bâtiments encadrant une vaste cour centrale rectangulaire, et flanqués, dans les angles de 4 pavillons carrés. Il fut plusieurs fois remanié au XIXe s. pour les besoins du Sénat. L'hôtel du Petit Luxembourg est le siège de la Présidence du Sénat. Il comporte la chapelle de la Reine, édifiée en 1625 par Marie de Médicis et le jardin d'hiver (ancien cloître du Couvent des Filles du Calvaire). La Haute assemblée contient une salle des conférences, l'ancienne galerie du trône, sa bibliothèque peinte par Delacroix et des salons de Boffrand, datant du XVIIIe s. Les serres du jardin du Luxembourg, administrées et gérées par le Sénat depuis 1879, sont à la fois un lieu de production de plantes pour l'embellissement du jardin et la décoration florale du Palais du Luxembourg et un lieu de conservation d'un patrimoine végétal datant du milieu du XIXe s. UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE - PARIS 6 - SITE DES CORDELIERS : C'est vers 1230 que des religieux franciscains, appelés «cordeliers» à cause de la corde qui leur servait de ceinture, vinrent s'installer à Paris. Les Cordeliers occupèrent un terrain prêté par l'abbaye de Saint-Germain-des-Près et créèrent dans leur couvent des cours très renommés de théologie et de philosophie pour l'instruction de leurs novices. De cet ensemble ne subsiste que le bâtiment du réfectoire, construit dans la seconde moitié du XIVe s. Occupé par différentes institutions depuis 1787, l'édifice accueille désormais, depuis 1835, le musée Dupuytren (collections d'anatomie pathologique). L'ancien couvent fait aujourd'hui partie des bâtiments de l'université Paris VI, et de l'Institut biomédical des Cordeliers. L'université Pierre et Marie Curie ouvre également les portes de ses autres sites et collections scientifiques : Jussieu (collections de minéraux, paléontologie, paléobotanique et zoologie) et Pitié-Salpêtrière (bibliothèque de neurosciences Jean-Martin Charcot).
Le monde politique vous passionne ? Plus d'une dizaine de ministères et d'ambassades vous ouvrent leurs portes dans cet arrondissement. Ne ratez pas les visites de l'Assemblée Nationale et de l'Hotel de Matignon ! » Le programme complet à Paris / IDF ASSEMBLÉE NATIONALE - PALAIS BOURBON ET HÔTEL DE LASSAY : Les bâtiments de l'Assemblée nationale sont constitués de deux anciennes demeures, dont les sorts ont été presque constamment liés : le Palais Bourbon, qui abrite depuis 1798 la Chambre des Députés, et l'Hôtel de Lassay, qui est la résidence du président de l'Assemblée. Les deux édifices ont été construits simultanément par les mêmes architectes et décorés par les mêmes artistes : attribution des dessins à Gabriel, premier architecte du Roi, et de la construction à Jean Aubert, architecte des Bourbon-Condé, décor sculpté de Guillaume Coustou, Degoulons et Le Goupil. Le Palais Bourbon est acheté par le Roi en 1756 et connaît de premières grandes transformations, notamment la construction du portique de l'entrée, attribuées à Le Carpentier. En 1792, les deux hôtels deviennent propriété de la Nation, la salle des Cinq-Cents est alors créée par Gisor et Leconte. La façade sur le quai est conçue par Bernard Poyet pour faire pendant à la Madeleine. L'aspect actuel des palais est essentiellement le fait des transformations faites par Jules de Joly à partir de 1828 : salle des séances, façade sur cour, bibliothèque et salon peints par Delacroix (1833-1838) ainsi que la salle des Pas-perdus, peinte par Horace Vernet (1838-1847). BASILIQUE SAINTE-CLOTILDE ET CHAPELLE DE JÉSUS-ENFANT : Première église néo-gothique de Paris, édifiée par les architectes François Gau et Théodore Ballu. Deux clochers, déambulatoire avec cinq chapelles rayonnantes, vitraux et rosaces, chemin de croix en bas-relief, orgue Cavaillé-Coll et statuaire de Pradier, Mercier, Guillaume. La chapelle de Jésus-Enfant, inaugurée en 1881, inscrite au titre des Monuments Historiques et aussi appelée chapelle des Catéchismes, est indépendante de la basilique Sainte-Clotilde et rappelle l'architecture gothique anglaise. Entièrement polychrome, elle présente un décor de choeur en céramique inspiré du Couronnement de la Vierge de Fra Angelico. CIRCUIT «L'ARCHITECTURE ART NOUVEAU»
Ecole Militaire (C. Trabuc)
ÉCOLE MILITAIRE : Louis XV, à l'instigation des frères Paris et de Mme de Pompadour, jeta son dévolu sur la plaine de Grenelle ancienne garenne, qui relevait pour partie de l'abbaye Sainte-Geneviève et pour partie de l'Hôtel des Invalides, pour fonder une école militaire. Ange-Jacques Gabriel fut choisi pour concevoir et assurer la réalisation des bâtiments. En 1773, l'oeuvre était accomplie. La cour royale est encadrée de portiques à colonnes doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l'étage. Le corps central ou château la domine sans ostentation, orné de colonnes corinthiennes colossales et surmonté d'un dôme quadrangulaire. En 1780, Gabriel étant âgé de 82 ans, on lui adjoint l'architecte Boullée, puis l'architecte Théodore Brongniart qui achève les travaux et termine en particulier les pavillons latéraux du château. En 1787, l'Ecole fut définitivement fermée. Ses locaux furent affectés à l'Hôtel-Dieu. La Révolution y établit tout d'abord un dépôt de farine et des moulins à bras, ce qui lui valut d'être envahie, en août 1792, par la foule. Puis le Comité de Salut Public en fit une caserne, destination qu'elle a gardé aujourd'hui. Le Second Empire y a édifié deux pavillons affectés à l'Artillerie et à la Cavalerie. ÉGLISE SAINT-THOMAS-D'AQUIN : Eglise du couvent des Dominicains devenue église paroissiale à la Révolution de 1789. Nombreux tableaux dont un de Guerchin ainsi que des peintures murales de Marc Blondel. FONDATION CHARLES DE GAULLE : Hôtel particulier construit en 1900 par la famille Dusart-Cuvier, il fut acquis en 1923 par la famille de Curel. L'immeuble fut loué en 1947 par le RPF qui en fit son siège et y installa le bureau occupé par le général de Gaulle de 1947 à 1958. Acquis en 1965 par une société privée, celle-ci en fit don à l'Institut Charles de Gaulle, fondé en 1970 et dont le premier président fut André Malraux. HÔTEL CHANAC DE POMPADOUR - AMBASSADE DE SUISSE : Ancien hôtel particulier du XVIIIe s. avec cour, jardin et annexes. Tapisserie des Gobelins illustrant le renouvellement de l'alliance entre la France et la Suisse (1663). HÔTEL D'AVARAY - RÉSIDENCE DE L'AMBASSADEUR DES PAYS-BAS : Hôtel particulier construit par l'architecte Jean-Baptiste Le Roux, pour le compte de Claude Théophile de Bésiade, Marquis d'Avaray. Restauré en 1920, il a conservé son escalier d'origine et de beaux décors intérieurs (tapisseries, tableaux de l'école néerlandaise). Résidence officielle des ambassadeurs du Royaume des Pays-Bas depuis 1920. HÔTEL D'ESTRÉES - AMBASSADE DE RUSSIE : Hôtel particulier à trois étages avec jardin à la française, salons d'apparat et cour d'honneur pavée, construit par Robert de Cotte, architecte de Louis XIV, pour la duchesse d'Estrées dont le mari était maréchal de France. Il a été acquis en 1863 comme propriété de l'Etat Russe et remanié pour les besoins de l'ambassade. C'est là que le dernier empereur de toutes les Russies, Nicolas II, et l'Impératrice Alexandra, résidaient lors de leur visite en France à la fin du XIXe s. Après la révolution de 1917, cet hôtel ne redevint ambassade qu'en 1924, lorsque le gouvernement d'E. Herriot rétablit les relations diplomatiques avec l'URSS. En 1977, la chancellerie de l'ambassade fut transférée dans un édifice moderne du 16e arrondissement et l'hôtel, devenant résidence de l'ambassadeur, subit (en 1981-82) une restauration complète lui redonnant des décors Second Empire.
Hôtel de Béhague
HÔTEL DE BÉHAGUE - AMBASSADE DE ROUMANIE : Cet hôtel particulier de la Belle époque se distingue par son style éclectique et sa salle de théâtre byzantine. Les salons de la comtesse Martine de Béhague (1870-1939) sont parfaitement conservés. Boiseries XVIIIe s, pièces en marbre français et italien. HÔTEL DE BRIENNE - MINISTÈRE DE LA DÉFENSE : Le ministère de la guerre (puis de la défense) s'installa en 1817 dans l'hôtel de Brienne, racheté par l'Etat à Madame Mère, puis s'étendit dans l'hôtel voisin dit de Broglie, racheté en 1834 à la famille de Boisgelin. De nouveaux bâtiments sont progressivement construits. Ces deux hôtels ont été édifiés dans les années 1719-1724 par l'architecte François Debias-Aubry. Ce sont des hôtels entre cour et jardin, dont les cours d'honneur sont fermées sur la rue Saint-Dominique par des bâtiments de service bas. Suite à son rachat par l'Etat en 1817, l'hôtel de Brienne devint la résidence habituelle du ministre de la Guerre, puis celle du ministre de la Défense. HÔTEL DE CASTRIES - MINISTÈRE DE L'ESPACE RURAL ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET SECRÉTARIAT D'ÉTAT CHARGÉ DU DÉVELOPPEMENT DE LA RÉGION CAPITALE : Hôtel particulier édifié au tournant du 17ème siècle par Jean Dufour, seigneur de Nogent, il devient en 1708 la propriété de Joseph François de La Croix, marquis de Castries, et restera dans la famille jusqu'à la fin du 19ème siècle. Décoration intérieure du menuisier Jacques Verberckt et portail à entablement de Jacques Antoine Payen (1762). Des travaux de restructuration sont menés au XIXe s sous la direction de Frölicher, puis de son gendre François Clément Joseph Parent en 1863 pour prendre l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. En 1946, les Domaines réquisitionnent l'hôtel pour y loger le ministère de l'Agriculture. Plusieurs ministères s'y succéderont, dont celui du Logement et de la Ville, qui l'occupe toujours actuellement. HÔTEL DE CLERMONT - MINISTÈRE CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT : L'hôtel a été construit entre 1708 et 1714 à la demande de Jeanne Thérèse Pélagie d'Albert de Luynes, veuve de Louis de Guilhem de Castelnau de Clermont, marquis de Saissac. L'architecte est Jean-Baptiste Alexandre Le Blond (aidé du sculpteur François Dumont). Le duc de Chaulnes le fait transformer en 1759 par Charles Axel Guillaumot. Par la suite, de nouvelles transformations sont exécutées en 1768 pour Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay par Pierre Convers, Jean Augustin Renard et Charles Joaquim Benard. L'hôtel actuel est, pour l'essentiel, une reconstruction réalisée par Jacques Just Barbet de Jouy, qui le racheta au Marquis Carl Costa de Beauregard en 1836. Il fait ouvrir la rue portant son nom, soutenu par la comtesse Duchâtel, propriétaire en 1838, et par le fils de cette dernière, le comte Tanneguy Duchâtel, sous le Second Empire. L'hôtel, affecté au Secrétariat général du gouvernement, abrite le ministère chargé des Relations avec le Parlement et la direction du développement des médias (service du Premier ministre). HÔTEL DE GALLIFFET - INSTITUT CULTUREL ITALIEN DE PARIS : Edifié par Legrand, à partir de 1775, sur l'ancien cimetière Sainte-Croix, et décoré par Boiston, l'Hôtel à peine achevé fut transformé par Renard, après l'émigration du marquis de Galliffet, pour devenir le ministère des Relations extérieures à partir de 1794, fonction que l'Hôtel gardera jusqu'en 1822. Talleyrand en fit le centre de la politique française sous le Directoire : pendant cette période, l'Hôtel accueillit d'autres personnages célèbres tels que Bonaparte et Mme de Staël qui y furent présentés lors d'une réception le 3 janvier 1798— ainsi que Benjamin Constant et François-René de Chateaubriand. A la fin du XIXe siècle, le Gouvernement italien établit sa représentation diplomatique dans l'immeuble, et l'acheta en 1909, en faisant de l'Hôtel, à partir de 1962, le siège de son Institut Culturel. La façade monumentale donnant sur la cour se dresse derrière un grand péristyle découvert, composé de huit colonnes ioniques de dix mètres de hauteur. Au cours des travaux de restauration réalisés en 1799, sur les côtés de la façade prennent place des moulages de figures en relief qui ornaient précédemment la fontaine des Innocents. Un passage voûté orné de vingt colonnes toscanes, est situé à la gauche du bâtiment ; il relie la cour au jardin. La façade sur jardin est agrémentée de six colonnes ioniques hautes d'un étage. Les arrière-corps sont percés de fenêtres encadrées, au rez-de-chaussée, de colonnes toscanes couronnées de frontons et, au 1er étage, de colonnes ioniques.
Hôtel Matignon (DR)
HÔTEL DE MATIGNON - RÉSIDENCE DU PREMIER MINISTRE : et hôtel est actuellement la résidence du Premier Ministre du gouvernement français. Il fut construit par l'architecte Jean Courtonne en 1722 à la demande du Prince de Tingry. Ce dernier, à cours d'argent dut vendre l'année suivante son hôtel au comte de Thorigny, Jacques de Goyon de Matignon. Courtonne réalisa la décoration extérieure puis Mazin, nouvel architecte, construisit le porche. La porte cochère d'ordre ionique ouvre sur une cour d'honneur en hémicycle. L'intérieur est décoré en style rocaille, avec notamment des panneaux peints par Fragonard. Une importante partie de ce décor est d'origine. L'hôtel fut en possession de différents hauts personnages (Princes de Monaco, Talleyrand) avant d'être racheté par l'Etat Français en 1922. Gaston Doumergue transforma ce lieu en y installant en 1935 la résidence du Président du Conseil. Après la Seconde Guerre Mondiale, Matignon acquérait sa fonction définitive avec l'arrivée du Général de Gaulle en ces lieux. HÔTEL DE MONACO - RÉSIDENCE DE L'AMBASSADEUR DE POLOGNE : Construit en 1774 par Alexandre Brongniart, alors jeune architecte, à la demande de la princesse Marie-Catherine de Monaco, le palais fut édifié «entre cour et jardin» selon une disposition classique. Acquis en 1838 par le milliardaire Williams Hope, fils de banquier, l'hôtel est transformé avec l'adjonction de deux ailes, et l'installation du confort moderne du XIXe s. Il est acheté au début des années 30 par la Pologne. HÔTEL DE NOIRMOUTIER : Edifié par l'architecte Jean Courtonne pour Antoine-François de La Trémoille, duc de Noirmoutier en 1724, cet hôtel fut modifié en 1734 pour Alexandrine de Bourbon-Condé, comtesse de Sens. Entre cour et jardin, il comporte de beaux décors intérieurs (lambris sculptés de scènes des Fables de La Fontaine). Sa visite nourrit l'imagination et mêle habilement témoignages du passé et patrimoine contemporain : les panneaux sculptés de la salle à manger représentent des scènes animalières inspirées des Fables de la Fontaine. Ils côtoient deux grandes tapisseries contemporaines (»Le Drapeau français» d'après Denis Doria et ‘Collage' d'après Antoni Clavé) installées dans le vestibule. HÔTEL DE POMEREU - CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS : Hôtel particulier construit sous le règne de Louis XIV sur les anciens terrains de culture et de chasse de l'abbaye de Saint-Germain. Partiellement détruit sous la Commune, il est reconstruit en 1872 par David de Pénanrun, disciple de Baltard, et offre une synthèse des arts de bâtir et des goûts en vogue au début de la IIIe République. Son escalier monumental et ses vestibules ont été classés en 1979. HÔTEL DE ROCHECHOUART - MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE : Hôtel construit en 1776 par l'architecte du Roi, Mathurin Cherpitel pour la marquise de Courteille qui le destinait à sa fille, la comtesse de Rochechouart. Les façades du corps de logis, les décors du grand salon et d'un boudoir sont conservés d'époque. Depuis 1828, cet hôtel accueille le ministère en charge de l'éducation. HÔTEL DE VILLARS - MAIRIE DU 7E ARRONDISSEMENT : Hôtel particulier entre cour et jardin qui accueille depuis 1865 les services de la mairie. HÔTEL DE VILLEROY - MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE : Hôtel construit vers 1720 par l'architecte François Debias-Aubry pour l'actrice Christine Desmares, maîtresse du financier suisse Antoine Hogger, puis racheté en 1735 par François Louis de Neufville, duc de Villeroy. Affecté à divers services de l'Etat à partir de 1805 et au ministère de l'agriculture en 1870. Des travaux d'agrandissement sont alors effectués à partir de 1881. Salle de commissions, dite salle Sully, présentant un intéressant décor de la fin du XIXe s. : des fresques dues au peintre Sinibaldi représentent des allégories du commerce et de l'agriculture. HÔTEL DU QUAI D'ORSAY - MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES : Cet hôtel particulier fut construit spécifiquement pour abriter le ministère des Affaires Etrangères par l'architecte Lacornée de 1844 à 1855. L'hôtel proprement dit, dans lequel se trouvent les salons de réception et le bureau du ministre, qui regarde la Seine, est complété par des bâtiments administratifs sur la rue Robert-Esnault Pelterie et la rue de Lille, également réalisés par Lacornée, ce qui forme un ensemble homogène représentatif de l'art décoratif du Second Empire. Les très riches décors intérieurs sont du XIXe s. INSTITUT MARC SANGNIER : L'institut Marc Sangnier conserve archives et documents permettant de connaître Marc Sangnier et les mouvements issus de sa pensée et de son action. Livres et documents sont consultables dans les locaux du Sillon et de la Démocratie qui constituent un lieu de mémoire. Ils ont abrités, durant la 1ère moitié du XXe s., le Sillon (mouvement d'éducation populaire), le journal La Démocratie et les Foyers de la paix. LES ÉGOUTS DE PARIS : Un parcours d'environ 500 m. permet de découvrir les différents types d'ouvrages formant le réseau, ainsi que les matériels ou engins utilisés, tels qu'un «wagon-vanne», un bateau-vanne et une pompe de relevage des eaux. Une partie musée donne un aperçu sur l'histoire de l'eau et de l'assainissement à Paris depuis l'époque gallo romaine et sur le travail des égoutiers.
Musée de l'Armée
MUSÉE DE L'ARMÉE : Le musée occupe une partie de l'Hôtel des Invalides construit sous Louis XIV sous la responsabilité du ministre de la guerre, le marquis de Louvois, pour «recevoir et loger tous les soldats et officiers tant estropiés, vieux et caduques et d'y assurer un fonds suffisant pour leur subsistance». Les bâtiments, dont la construction a commencé en 1671, sur les plans de Libéral Bruant (1637- 1697) accueillent les premiers pensionnaires en 1674. L'ensemble est achevé au XVIIIe s par Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) et un des ses disciples Robert de Cotte (1656-1735). Le musée de l'Armée, héritier de différentes collections d'armement et objets relatifs à l'histoire militaire, est un des plus important musée d'art et histoire militaire au monde. MUSÉE DES PLANS-RELIEFS : Le musée occupe l'une des quatre ailes de la cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides construit sous Louis XIV. Le musée conserve et présente une collection unique de maquettes historiques de villes fortifiées et leurs alentours, réalisées entre les règnes de Louis XIV et de Napoléon III, à la même échelle et avec les mêmes techniques. Ces «plans-reliefs» ont surtout servi comme instruments de planification militaire. Aujourd'hui, ils sont une irremplaçable source documentaire, très détaillée, sur les sites qu'ils représentent. A travers ces maquettes, le visiteur a comme une vue aérienne sur les villes, leurs bâtiments, leurs fortifications et les paysages dans lequel elles s'insèrent. Ces villes miniatures lui permettent de voyager dans le temps et dans l'espace. MUSÉE DU QUAI BRANLY : Le musée du quai Branly présente des collections d'objets des civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. MUSÉE VALENTIN HAÜY : Le musée Valentin Haüy est créé en 1886 par la volonté d'Edgard Guilbeau, aveugle d'enfance, professeur de l'Institut National des Jeunes Aveugles, pour mettre à la disposition du public une exposition tactile du matériel susceptible d'améliorer la condition des aveugles. En 1889, Maurice de la Sizeranne, également professeur de l'INJA et aveugle d'enfance, fonde l'Association Valentin Haüy, pour y accueillir l'exposition de son ami. Depuis, les collections n'ont cessé de s'enrichir. Elles nous parlent du combat pour l'autonomie et l'intégration des personnes déficientes visuelles, dans lequel de grands noms se sont illustrés, de Valentin Haüy qui ouvre la première école pour les aveugles en 1784, à Louis Braille qui invente dès 1829 un système aujourd'hui universellement connu, à partir des découvertes de Charles Barbier de La Serre (l'écriture nocturne). Au delà des documents présentés et des informations qu'ils révèlent sur l'histoire des mentalités face au handicap, ce qui est en jeu ici, c'est le statut de tout être humain et de ce qui le fonde dans sa spécificité. Le musée Valentin Haüy n'est pas un musée ordinaire : son champ d'étude, le handicap visuel et les personnes qui le portent, nous renvoie à l'altérité. RANDONNEE RIF «SUR LES PAS DE RODIN : DE L'HÔTEL DE BIRON À L'ATELIER DE MEUDON» : Randonnée par Catherine Balavoine et Hervé Bisson. Nous commençons par la visite du jardin du Musée Rodin avec ses statues (entrée 1 €) puis nous cheminerons par le Champ de Mars, l'allée des Cygnes, Auteuil et son architecture début du XXème siècle (immeubles Guimard), l'ancienne cité ouvrière Mulhouse, l'île St Germain pour atteindre le Domaine de Meudon : villa atelier, galerie des plâtres, tombe de Rodin (entrée 2 €). RESTAURANT LA PETITE CHAISE : Le restaurant «A la petite chaise» est un des plus anciens restaurants de Paris, puisqu'il fut fondé en 1680. La grille ferronnée de boutique et l'enseigne «A la petite Chaise» en imposte se trouvant sur la façade de l'immeuble datent de la fin XVIIe s. et sont inscrites au titre des monuments historiques. SÉMINAIRE DES MISSIONS ÉTRANGÈRES DE PARIS : Centre religieux consacré à l'Asie et aux relations inter-religieuses et inter-culturelles. Nombreux objets des XVIIe, XVIIIe et XIXe s. présentés dans un musée. Crypte du XVIIe s. entièrement rénovée.
Entre la rive droite et la rive gauche votre coeur balance ? «Le parcours insolite des quais de Seine» vous facilitera la tâche en vous faisant découvrir «Le patrimoine à bout de Nordic Sticks». Si votre intérêt se porte plutôt sur la grande musique, venez profiter de Debussy, Ravel ou Chopin au Conservatoire international de musique de Paris. » Le programme complet à Paris / IDF «LES CHAMPS ÉLYSÉES» : Remonter le temps en parcourant la plus belle avenue du monde : un monde d'histoire, d'anecdotes et de luxe s'offre aux promeneurs. Visite-conférence proposée par Christelle Ramier, membre de la Fédération nationale des Conférenciers d'art. «LES JARDINS OUBLIÉS DE L'AVENUE DES CHAMPS-ÉLYSÉES» : Par l'association «Sur les pas de» (association de conférenciers). ARC DE TRIOMPHE (CMN) : Construit selon la volonté de Napoléon Ier, puis des régimes politiques successifs, l'Arc de Triomphe évoque les batailles et les généraux de l'Empire. Il honore également, depuis 1920, la mémoire du soldat inconnu. CATHÉDRALE AMÉRICAINE DE LA SAINTE TRINITÉ : Réalisée par George Edmund Street (architecte de Big Ben à Londres) de 1881 à 1886, la cathédrale américaine est un exemple de l'architecture victorienne et néo-gothique. L'église épiscopale américaine arriva à Paris dans les années 1830-1840. Mobilier d'origine, vitraux de l'atelier Bell and Becknam et retable pré-raphaëlite ; tapisseries et drapeaux des cinquante Etats américains. Orgue Cavaillé-Coll.
La chapelle expiatoire (CMN)
CHAPELLE EXPIATOIRE (CMN) : La construction de la Chapelle expiatoire a été décidée par Louis XVIII afin d'honorer la mémoire de Louis XVI et Marie-Antoinette. La chapelle fut ainsi édifiée sur un ancien cimetière révolutionnaire, à l'emplacement où furent inhumés Louis XVI et Marie-Antoinette en 1793. Ce monument de style néo-classique achevé en 1826 est l'oeuvre de l'architecte Fontaine. CONSERVATOIRE INTERNATIONAL DE MUSIQUE DE PARIS : Le patrimoine musical français sera à l'honneur par l'exécution d'oeuvres de Claude Debussy et Maurice Ravel, ainsi que Frédéric Chopin. COUVENT DOMINICAIN DE L'ANNONCIATION : Église romano-byzantine, peintures, fresques. Différentes oeuvres artistiques : James Tissot, orgue Merklin (1878), Silbermann (1982-1984). Bâtiments conventuels construits en 1930.
Eglise Saint-André de l'Europe (DR)
ÉGLISE SAINT-ANDRÉ DE L'EUROPE : L'église Saint-André de l'Europe, construite par la congrégation des Oblats de Marie Immaculée (O.M.I.) suivant les instructions de son fondateur Mgr Eugène de Mazenod, est une apologie du dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Ce message est annoncé par son architecture (gothique du XIIIe s.) et ses vitraux, oeuvres du maître-verrier «archéologique» Claudius Lavergne (1815-1887). HÔTEL CAIL-MAIRIE DU 8E ARRONDISSEMENT : L'Hôtel Cail constitue un excellent exemple d'architecture éclectique du Second Empire. Il a conservé son riche décor intérieur, rendu remarquable par l'importance des revêtements de marbre du vestibule, des paliers d'étages et du grand escalier, et la qualité de certains éléments tels la rampe d'escalier et les parquets en mosaïque du premier étage en bois de diverses essences, dont les motifs varient d'un pièce à l'autre. HÔTEL DE BEAUVAU-MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, DE L'OUTRE-MER ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : Hôtel particulier du XVIIIe siècle ; décoration et ameublement d'époque de styles Régence, Louis XV et Louis XVI. L'immeuble sis 11 rue des Saussaies jouxtant l'hôtel de Beauvau est construit pour le ministère de l'Intérieur en 1934-35. L'ensemble des bâtiments du ministère place Beauvau et rue des Saussaies furent occupés par la Gestapo de Paris du mois d'août 1940 au mois d'août 1944. A partir de la fin de l'année 1942, des résistants pour la plupart incarcérés dans les prisons de Fresnes, de la rue du Cherche-Midi et du fort de Romainville, y sont interrogés et détenus de façon temporaire, avant ou entre deux interrogatoires, dans des pièces exigües, sur les murs desquelles ils laissent des traces de leur passage : graffiti écrits au crayon ou gravés dans le plâtre, quelques dessins, qui évoquent leurs proches, mais invitent surtout leurs camarades d'infortune à faire preuve de courage. Quelques mentions patriotiques complètent l'ensemble. Quatre de ces pièces sont inscrites à l'Inventaire. HÔTEL DE CHAROST-RÉSIDENCE DE L'AMBASSADEUR DE GRANDE-BRETAGNE : Le duc de Charost fit construire cet hôtel en 1722 par l'architecte Antoine Mazin qui venait de finir l'hôtel de Matignon. Resté inhabité pendant la Révolution, il fut vendu en 1803 par la veuve du cinquième duc à Pauline Leclerc, veuve elle aussi, soeur préférée de Napoléon Bonaparte. Pendant les onze années durant lesquelles elle en fut propriétaire, elle fit faire de grands travaux. Aujourd'hui encore, la résidence peut se vanter d'une belle collection de mobilier Empire datant de cette période. En 1814, l'hôtel de Charost fut acheté au nom du gouvernement britannique par le duc de Wellington. Celui-ci fut le premier ambassadeur à y résider, dès la restauration de la monarchie par Louis XVIII cette même année. Derrière la résidence se trouve une pelouse anglaise entourée de bordures de fleurs, havre paisible en plein coeur de Paris. HÔTEL DE LA MARINE : L'hôtel de la Marine, et son pendant l'hôtel de Coislin (actuel hôtel Crillon), composent au nord de la place de la Concorde une enceinte de façades monumentales érigées par Jacques-Ange Gabriel entre 1766 et 1775 à la gloire de Louis XV. D'abord affecté au garde-meuble royal, il devient le siège du ministère de la Marine en 1789. Escalier d'honneur de Jacques-Germain Soufflot, décors et galerie dorée à l'italienne de Jacques Gondouin. L'hôtel est aujourd'hui le siège de l'Etat-major de la marine. Une opération de mécénat du groupe Bouygues a permis la restauration de deux galeries ainsi que deux grands salons de réception (amiraux et honneur) de début 2007 au printemps 2009 et également une partie de la façade côté Concorde. HÔTEL DE LA VAUPALIÈRE : L'Hôtel de La Vaupalière, édifié en 1765 par Louis-Marie Colignon «architecte-entrepreneur du Roi», fut loué par ce dernier au marquis de la Vaupalière, lieutenant général des Armées du Roi. La façade sur cour fut remaniée au XIXe s. L'hôtel est désormais, depuis 1996, le siège social du groupe AXA. En incluant dans une architecture résolument contemporaine imaginée par l'architecte catalan Ricardo Bofill avec des intérieurs conçus par François-Joseph Graf, AXA l'a non seulement mis en valeur mais lui a redonné convivialité et fonctionnalité. De plus, le mobilier et les objets d'arts, acquis dans le même temps pour restituer son juste éclat, constituent une collection de pièces de qualité exceptionnelle. Lieu de vie et de travail autant que d'histoire et de prestige, l'Hôtel de La Vaupalière exprime la volonté d'AXA de s'appuyer sur le passé pour mieux construire l'avenir. HÔTEL POTOCKI-CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE : L'Hôtel Potocki compte parmi les grands hôtels particuliers parisiens, tant par ses dimensions peu communes que par sa magnifique décoration intérieure Napoléon III. Avant l'achat en 1923 de l'Hôtel par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, ce palais fut le lieu de rencontre du «Tout Paris artistique». La CCIP confia à l'architecte Ruhlmann la décoration et l'aménagement de la salle des fêtes. MÉMORIAL DU BAZAR DE LA CHARITÉ-CHAPELLE NOTRE-DAME-DE-CONSOLATION : Chapelle de style néo-classique et chemin de croix mémorial installé dans le cloître, construits à l'emplacement de l'incendie du Bazar de la Charité le 4 mai 1897. Parmi les victimes, des personnes illustres comme la Duchesse d'Alençon, soeur de Sissi, mais aussi de très modestes, qui sans ce monument seraient oubliées. Le monument appartient à l'association Mémorial du Bazar de la Charité, composée de descendants des victimes de l'incendie du 4 mai 1897. MUSÉE CERNUSCHI : Hôtel particulier que le financier Henri Cernuschi fit édifier à son retour d'Asie par l'architecte Bouwens, pour abriter les objets rapportés à l'issue de son long voyage. Le musée, l'un des plus anciens de la Ville de Paris, inauguré en 1898, deux ans après la mort d'Henri Cernuschi, est spécialisé dans les arts et l'archéologie de l'Asie. Il a conservé son escalier d'honneur et une salle monumentale avec plafond sculpté (1er étage). MUSÉE DE FERDINAND DE LESSEPS ET DU CANAL DE SUEZ : Le musée de Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez se situe au 1 rue d'Astrog, au sein de l'hôtel particulier élevé par Henri Paul Nénot en 1913, pour constituer le siège social de la Compagnie Universelle du Canal Maritime de Suez. Il abrite aujourd'hui le siège de Suez Environnement. Le musée a été réaménagé par Hubert le Gall, scénographe, en 2006.
Restaurant Maxim's (J. Gaggiano)
MUSÉE MAXIM'S : Salles de restaurant «Belle époque» et quatre salons Art Nouveau, décor 1900. Collections de meubles et objets d'art 1900. PALAIS DE L'ELYSÉE-PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE : Entre 1718 et 1722, l'architecte Armand-Claude Mollet édifie pour le Comte d'Evreux un hôtel qui constitue le corps principal du Palais de l'Elysée, de style classique, suivant les canons français de l'époque. Propriété successivement de la Marquise de Pompadour, de Louis XV, de Nicolas Beaujon qui fait transformer l'hôtel par Étienne-Louis Boullée, puis de Louis XVI, l'hôtel d'Evreux ne devient résidence du chef d'Etat français qu'en 1809 lorsqu'il devient une propriété de Napoléon 1er, qui y signera son abdication le 22 juin 1815. Le 12 décembre 1848, l'Assemblée Nationale assigne «l'Elysée National» comme résidence du Président de la République. Le palais est entièrement rénové sous Napoléon III par Joseph-Eugène Lacroix. Fermé entre le 13 juin 1940 et 1946, le palais retrouve sa fonction présidentielle avec Vincent Auriol. PETIT PALAIS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS : Bâtiment construit pour l'Exposition universelle de 1900, le Petit Palais fut, comme le Grand Palais, destiné à perdurer pour devenir le Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Il prit la place de l'aile est de l'ancien palais de l'industrie érigé pour l'exposition universelle de 1855. L'architecte Charles Girault disposait d'un terrain en forme de trapèze : il organisa le monument autour d'une cour intérieure en demi-cercle aménagée en jardin et bordée d'un péristyle supporté par des colonnes doriques. RANDONNEE RIF «PARIS AUTREMENT - PARCOURS INSOLITE DES QUAIS DE SEINE OU LE PATRIMOINE A BOUT DE NORDIC STICKS» : Après les échauffements habituels dans le jardin historique des Tuileries nous partirons pour découvrir les voies sur berge. Par la rive droite nous longerons le Louvre. Puis les bouquinistes nous plongeront dans une ambiance culturelle pour atteindre les abords de l'Ile de la Cité nous offrant un beau panorama sur le Palais de Justice et l'Ile St-Louis. Nous ne manquerons pas d'observer l'architecture variée des ponts de Paris. Le spectacle sera aussi sur l'eau avec péniches et bateaux-mouches. En poursuivant sur les quais jusqu'au Ministère des Finances, nous atteindrons le parc de Bercy. Après la traversée de la Seine face à la Bibliothèque de France nous reviendrons par la rive gauche. Après avoir admiré le chevet de Notre Dame, défileront devant nos yeux : l'hôtel des Monnaies, l'institut de France, le Musée d'Orsay, l'Assemblée Nationale, Le Musée du Quai Branly, la Tour Eiffel. Le Parc André Citroën nous accueillera pour le pique-nique pris en commun après les étirements.
Le siège historique de la Société Générale vous propose de découvrir sa décoration en polychromie et son architecture en charpente métallique . Venez également visiter les salons avec boiseries et les plafonds peints de l'hôtel particulier de la société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. » Le programme complet à Paris / IDFFONDATION DOSNE-BIBLIOTHEQUE THIERS-INSTITUT DE FRANCE : Situé au coeur du Paris romantique, cet hôtel particulier, résidence d'Adolphe Thiers, fut légué en 1905 à l'Institut de France, avec son importante bibliothèque consacrée à l'Histoire française du XIXe s.
Société Générale (D.Kik)
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE-AGENCE CENTRALE : Construite par l'architecte Jacques Hermant au début du XXème siècle, l'agence centrale de la Société générale est un édifice remarquable pour la période Art nouveau à Paris. Fondée en 1864, la Société générale acquiert en 1905 un ensemble de 7 immeubles mitoyens dans le quartier de l'Opéra pour y installer son siège et son agence centrale. Tandis que les façades des anciens bâtiments du 2nd empire sont conservées, l'intérieur est entièrement réaménagé dans le style Art Nouveau. La décoration en polychromie, l'architecture en charpente métallique et verrière et les éléments d'arts décoratifs abondants font de cette agence un édifice significatif de l'Art Nouveau parisien. HÔTEL RUE CONDORCET - GRDF : Le site de Condorcet est une ancienne usine à gaz devenue hôtel particulier. Le bâtiment A est d'ailleurs classé aux Bâtiments de France. Au pied de l'escalier d'honneur, deux statues placées dans des niches rappellent les origines de l'éclairage et du chauffage par la gaz. Les portes palières et les vitres sont signées et datées de 1864. Au premier étage, desservie par l'escalier d'honneur, l'ancienne salle du Conseil est restée intacte. Au cours des années, les appartements de cet hôtel ont été transformés en bureaux. Plusieurs générations de gaziers s'y sont succédés. Le site accueille aujourd'hui près de 700 personnes travaillant au sein de Gaz Réseau Distribution France, le distributeur de gaz naturel. INTERNATIONAL VISUAL THEATRE : Au XVIIIe s., ce bâtiment est d'abord une chapelle. En 1895, elle devient une salle de spectacle qui prend le nom de Théâtre-Salon, puis qui connaît ses heures de gloire de 1897 à 1962 comme le théâtre du Grand-Guignol, jouant sur le rire et l'épouvante. Le bâtiment devient ensuite la salle de répétitions et de représentations de l'école de la rue Blanche (l'ENSAT) jusqu'en 1997. En 2004, IVT obtient ce lieu et entreprend de gros travaux. Le théâtre est inauguré en janvier 2007. Il subsiste aujourd'hui la façade (en restauration en 2010) et 4 tableaux d'Alfred Choubrac datant de la fin du XIXe s. INTERNATIONAL VISUAL THEATRE : Au XVIIIe s., ce bâtiment est d'abord une chapelle. En 1895, elle devient une salle de spectacle qui prend le nom de Théâtre-Salon, puis qui connaît ses heures de gloire de 1897 à 1962 comme le théâtre du Grand-Guignol, jouant sur le rire et l'épouvante. Le bâtiment devient ensuite la salle de répétitions et de représentations de l'école de la rue Blanche (l'ENSAT) jusqu'en 1997. En 2004, IVT obtient ce lieu et entreprend de gros travaux. Le théâtre est inauguré en janvier 2007. Il subsiste aujourd'hui la façade (en restauration en 2010) et 4 tableaux d'Alfred Choubrac datant de la fin du XIXe s. MAIRIE DU 9E ARRONDISSEMENT : Hôtel particulier avec salons de réception, décors du début du XIXe s. MAISON DU LIMOUSIN : La Maison du Limousin, ambassade de la région à Paris, a pour mission d'être un outil efficace de développement économique, touristique et culturel du Limousin. MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE : La maison, construite en 1830 au coeur du quartier dit de «La Nouvelle Athènes» des artistes et des écrivains, se trouve au fond d'une ruelle plantée d'arbres avec un jardin d'hiver et deux ateliers de l'artiste Ary Scheffer donnant sur une cour pavée. Cette maison propriété de l'artiste et de son neveu Ernest Renan, est également consacrée depuis 1987 à George Sand.
Hôtel de la SACD (J.-P. Delagarde)
SOCIÉTÉ DES AUTEURS ET COMPOSITEURS DRAMATIQUES (SACD) : Hôtel particulier du Second Empire dotés de salons avec boiseries et plafonds peints. Depuis 1930 cet hôtel est le siège de la Société des Auteurs, fondée en 1777 par Beaumarchais.
Haut lieu du syndicalisme, la Bourse du travail vous accueille sous sa magnifique charpente métallique et vous retrace l'histoire du monde du travail. Un stand consacré au patrimoine historique du 10ème arrondissement vous sera également proposé au bord du Canal St Martin.» Le programme complet à Paris / IDF ATELIER DE TAILLE-DOUCE ET ESTAMPE RENÉ TAZÉ : Atelier de gravure d'art en taille douce et d'estampe. BOURSE DU TRAVAIL : La première Bourse du travail ouvrit ses portes à Paris le 3 février 1887, suite à une décision du Conseil municipal. Haut lieu du syndicalisme français, le bâtiment de la Bourse du Travail de Paris est organisé autour d'une magnifique salle de réunion sous verrière à charpente métallique. La salle de bibliothèque renferme entre autre toute l'histoire du mouvement syndical. CANAL SAINT-MARTIN (QUAI DE VALMY, FACE AU JARDIN VILLEMIN) : La manifestation «Ensemble nous sommes le 10e» s'associe aux Journées européennes du Patrimoine 2009 pour présenter sur le stand de la société historique «Histoire de Vies du 10e» une exposition et des documents concernant le patrimoine historique du 10e arrondissement. CIRCUIT - «L'ASSASSINAT DU BOULEVARD DU CRIME» : Visite guidée sur les boulevards du Temple, Saint -Martin, Bonne Nouvelle jusqu'au Théâtre du Gymnase, pour évoquer les théâtres du boulevard dit «du Crime « disparus lors de l'aménagement de la place de la République, visite (sous condition) de théâtres existants encore. Visite par Benoît Pastisson, vice-président de l'association. ÉGLISE SAINT-EUGÈNE SAINTE-CÉCILE : L'église Saint-Eugène est l'oeuvre de l'architecte Louis-Auguste Boileau. Sa principale caractéristique est sa construction dans le style du XIIIe s. mais en employant la fonte et le fer pour les piliers et les nervures, ceci pour la première fois en France, en particulier s'agissant d'un édifice religieux, en prélude aux oeuvres de Baltard.
Hôpital Lariboisière (DR)
HÔPITAL LARIBOISIÈRE : Premier hôpital de type pavillonnaire construit en France, inspiré des idées développées par Tenon au XIXe s., oeuvre maîtresse de Martin-Pierre Gauthier, modèle d'architecture hospitalière renommé pour l'élégance de ses pavillons, l'hôpital Lariboisière a servi de référence pour la construction de nombreux établissements en Europe et en Amérique du Sud. HÔPITAL SAINT-LOUIS : Edifice conçu par l'architecte de la Place des Vosges, flanqué de quatre pavillons d'angle. Chemin de ronde. IMMEUBLE HAUSSMANNIEN RUE D'ALSACE : Immeuble haussmannien de la SNCF, réhabilité par l'architect Anthony Béchu dans son aspect originel, avec l'ouverture d'un passage entre la gare du Nord et de l'Est agrémenté d'un mur végétal conçu par Patrick Blanc - renaissance à l'automne 2008. L'immeuble est aujourd'hui occupé par des bureaux de la SNCF, par 47 logements privés et 45 logements sociaux.
Musée de l'éventail (DR)
MUSÉE DE L' EVENTAIL : Présentation d'éventail du XVIIe siècle à nos jours, dans une salle d'exposition classée monument historique, avec une cheminée monumentale, un plafond à caisson et des meubles à tiroir en noyer.
«LA PLACE DE LA NATION AU CARREFOUR DES 11ÈME, 12ÈME ET 20 ÈME ARRONDISSEMENT» : L'histoire de la place, les colonnes du trône et la sculpture de la Nation par Dalou. BASILIQUE NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS : Eglise néogothique construite en 1896 pour remplacer une chapelle bâtie en 1871, élevée en basilique mineure en 1966. ÉGLISE SAINT-AMBROISE : Eglise de style néo-roman construite entre 1863 et 1869 par Théodore Ballu, caractéristique du second Empire. Tableaux de Lenepveu, vierge par Oudiné, vitraux de Maréchal. Les deux hauts clochers marquent le paysage parisien. ÉGLISE SAINTE-MARGUERITE : Remarquable chapelle des âmes du purgatoire, décor en trompe-l'oeil de Brunetti (vers 1765), unique exemple à Paris. Tableaux sur la vie de saint Vincent de Paul. Tombes célèbres dont celle du présumé Louis XVII (dont le coeur a été transféré à la Basilique de Saint-Denis). Cimetière. Différentes peintures et statuaires classées au titre des Monuments Historiques.
L'association «Sur les pas de» vous propose différentes conférences autour de la Place de la Nation. » Le programme complet à Paris / IDF
«LA PLACE DE LA NATION AU CARREFOUR DES 11ÈME, 12ÈME ET 20 ÈME ARRONDISSEMENT» : Par l'association «Sur les pas de» (association de conférenciers).
BASILIQUE NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS : Eglise néogothique construite en 1896 pour remplacer une chapelle bâtie en 1871, élevée en basilique mineure en 1966.
Eglise Saint-Ambroise (Saint-Ambroise)
ÉGLISE SAINT-AMBROISE : Eglise de style néo-roman construite entre 1863 et 1869 par Théodore Ballu, caractéristique du second Empire. Tableaux de Lenepveu, vierge par Oudiné, vitraux de Maréchal. Les deux hauts clochers marquent le paysage parisien.
ÉGLISE SAINTE-MARGUERITE : Remarquable chapelle des âmes du purgatoire, décor en trompe-l'oeil de Brunetti (vers 1765), unique exemple à Paris. Tableaux sur la vie de saint Vincent de Paul. Tombes célèbres dont celle du présumé Louis XVII (dont le coeur a été transféré à la Basilique de Saint-Denis). Cimetière. Différentes peintures et statuaires classées au titre des Monuments Historiques.
La Maison de la RATP présente les photographies de son exposition «RATP, 60 ans d'histoires en commun». Le musée des Arts Forains est également ouvert au public. » Le programme complet à Paris / IDF
«FAUBOURG SAINT-ANTOINE, QUARTIER DES EBENISTES» : Parcours dans le quartier du faubourg St-Antoine au cours duquel nous découvrirons pourquoi les artisans ébénistes s'y sont massivement installés aux XVII et XVIII e s. Découvertes de leurs anciens ateliers dans des passages insoupçonnés. Visite-conférence proposée par Elodie Parison, membre de la Fédération française des Conférenciers d'art.
Bercy Village (DR)
BERCY VILLAGE : Les chais de la Cour St-Emilion, Bercy Village, sont les vestiges des entrepôts de Bercy qui fut le plus grand marché vinicole du monde. Ces anciens chais aujourd'hui protégés au titre des Monuments historiques, ont été reconvertis en restaurants et magasins.
CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE : Le nouveau bâtiment de la Cinémathèque française a été construit par l'architecte Franck O. Gehry. La cinémathèque a pour rôle de conserver, restaurer, montrer les films et exposer le cinéma. Ce nouveau lieu permet d'ouvrir au public et aux professionnels les collections cinématographiques de l'institution. L'exposition permanente permet de découvrir quelques-uns des plus grands trésors de l'aventure cinématographique : boîtes d'optiques du XVIIe siècle, lanternes magiques mais aussi costumes mythiques, affiches originales, décors, objets cultes ...
CITÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE DE L'IMMIGRATION : Construit en 1931 par Alfred Laprade lors de l'exposition coloniale internationale, le Palais de la Porte Dorée, bâtiment Art déco, accueille depuis octobre 2007 la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Dans ce cadre, il a fait l'objet d'un réaménagement par le cabinet Construire de Patrick Bouchain et Loïc Julienne.
ÉGLISE DU SAINT-ESPRIT : Eglise d'architecture néo-byzantine de Paul Tournon. Edifiée de 1928 à 1935, elle évoque, par ses coupoles, Sainte-Sophie de Constantinople. Son armature est en béton armé revêtu de briques rouges de Bourgogne. Le programme décoratif retrace l'histoire de l'église militante puis triomphante, du IIe au XXe s. Il a été fait appel, pour le réaliser, aux Ateliers d'Art Sacré, composés entre autres de Maurice Denis, Georges Desvallières, Elizabeth Branly pour les fresques, Louis Barillet, Paul Louzier pour les vitraux, etc : en tout, environ 40 artistes ont participé à la décoration de l'église.
Fondation E.Napoléon (P. Bourillier)
FONDATION EUGÈNE NAPOLÉON : Fondation créée par l'Impératrice Eugénie, initialement prévue pour accueillir des orphelines. L'édifice fut réalisé par l'architecte Hitorff et la chapelle à nef unique, conçue sur le modèle paléo-chrétien, est décorée d' une peinture murale due à Joseph-Félix Barrias. De nos jours l'orphelinat d'origine a laissé la place à une école maternelle et primaire (qui accueille entre autre des enfants en situation de handicap), un collège, des formations professionnelles post-bac, un internat et une résidence pour étudiantes, ce qui constitue l'activité principale de la fondation Eugène Napoléon.
INSTITUT NATIONAL DU SPORT ET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE : L'INSEP, placé sous la tutelle du Ministère de la Santé et des Sports - Secrétariat d'Etat aux Sports, est chargé de la formation et de la préparation des sportif(ve)s de haut niveau, ainsi que de la formation de cadres supérieurs du sport. Il participe également à la recherche et à la diffusion des connaissances dans le domaine des activités physiques et sportives. L'établissement permet à plus de 560 sportif(ve)s de haut niveau (21 disciplines - 26 pôles France) de se préparer, dans des conditions optimales, pour la réussite de leur «double projet» (sportif / scolaire, universitaire ou professionnel). Près d'un tiers des sélectionné(e)s aux JO de Pékin étaient des «Insépien(ne)s», 21 des 40 médaillés françaises ont été remportées par des sportif(ve)s de l'INSEP. L'institut contribue ainsi au rayonnement sportif international de la France, ainsi qu'à la diffusion et à la défense des valeurs d'exemplarité et d'éthique portées par le sport.
MAISON DE LA RATP : Présentation des photographies phares de l'exposition «La RATP, 60 ans d'histoires en commun» (esplanade du Centre Georges Pompidou) ainsi que du matériel ancien.
MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DE L'INDUSTRIE, DE L'EMPLOI ET MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE : Édifice monumental, en bordure de Seine, réalisé par les architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro de 1982 à 1989. Des oeuvres contemporaines (Alechinsky, Reyberolle, César Ipoustéguy et Jeanclos ...) sont exposées dans ce qui est l'une des plus vastes «cités» de bureaux d'Europe : les cinq bâtiments des deux ministères représentent en effet une superficie de 230 000 m² hors oeuvre.
Musée des arts forains
PAVILLONS DE BERCY-MUSÉE DES ARTS FORAINS, THÉÂTRE DU MERVEILLEUX, SALONS VÉNITIENS ET THÉÂTRE DE VERDURE : Les Pavillons de Bercy, installés dans des chais à vin datant de la fin du XIXe s. et inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, accueillent le Musée des Arts Forains, les Salons Vénitiens, le Théâtre du Merveilleux et le Théâtre de Verdure en extérieur. Ces quatre espaces à caractère artistique, culturel et muséographique sont des lieux spectacle où les visiteurs sont les acteurs de ce patrimoine vivant.
Vous êtes intéressés par l'architecture ? L'association «Bétonsalon» propose une promenade à travers le «nouveau»quartier de Paris : La Zac Paris Rive Gauche. Transformée, la ville devient alors un musée dont les immeubles sont les chefs d'oeuvres ...» Le programme complet à Paris / IDF
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE-SITE FRANÇOIS MITTERRAND : Le bâtiment conçu par l'architecte Dominique Perrault, dont le projet fut choisi par le Président de la République le 21 août 1989, est organisé autour d'un socle et de quatre tours d'angle, hautes de 79 mètres. Celles-ci abritent sept étages de bureaux protégés par des volets de bois mobiles et onze étages de magasins (soit 395 kilomètres linéaires de livres). Deux niveaux de salles de lecture enserrent un jardin de plus d'un hectare situé en contrebas.
Notre-Dame de la Sagesse (DR)
CHAPELLE NOTRE-DAME DE LA SAGESSE : Enserrée dans sa coque de briques, Notre-Dame de la Sagesse arbore un intérieur de béton brut, nu, dépouillé. Subtilement dispensée, une belle lumière ôte toute impression de dureté. Les clins d'oeil sont nombreux à Le Corbusier et à son chef-d'oeuvre, la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp.
CIRCUIT «LES ALENTOURS DE BÉTONSALON» : L'association Bétonsalon propose une promenade au coeur du nouveau quartier de Paris, la ZAC Paris Rive Gauche dans le 13ème arrondissement. Ce quartier, imaginé par Christian de Portzamparc, où chaque bâtiment rivalise d'inventivité, ne manque pas d'invention et de caractère. Ici se côtoient les architectures contemporaines et les bâtiments industriels (les ateliers d'artistes, les Frigos, la Halle au Farines et les Grands Moulins de Paris aujourd'hui l'Université Paris 7-Paris Diderot, l'ancienne usine à air comprimée devenue l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Val de Seine). Animé par un architecte et un paysagiste, la balade permet de découvrir la ville comme un musée, les immeubles comme des chefs-d'oeuvre. Elle permet de s'intéresser aux questions d'architecture, d'urbanisme, de patrimoine industriel mais aussi de cadre de vie.
EGLISE SAINT-HIPPOLYTE : L'association ADA 13 se propose, à l'occasion du centenaire de la création de la paroisse Saint-Hippolyte, de faire découvrir aux visiteurs son histoire et les traces dans le patrimoine urbain de on insertion dans le quartier.
ÉGLISE SAINT-MARCEL : Église paroissiale réalisée par l'architecte D. Michelin. Deux statues de Jean Cattant, deux vitraux d'Isabelle Rouault. Chemin de croix sur plaques de lave de Francesca Guerrier. Grandes orgues Beuchet-Debierre (1967). Clocher Nartex avec verrière extérieure d'Henri Guerin (1993).
Galerie des Gobelins (L.Perquis)
GALERIE DES GOBELINS : Longeant l'avenue des Gobelins et présentant une architecture caractéristique du début du XXe siècle, la Galerie des Gobelins a été, dès sa construction en 1662 par Colbert, destinée à l'exposition des collections du Mobilier national et des créations des manufactures. Fermée de 1694 à 1699, elle fut remise en marche par Jules-Hardouin Mansart. A cette période de reprise de l'activité correspond une nouvelle campagne de travaux à la quelle correspond la construction de la chapelle. Le bâtiment, construit par Jean-Camille Formigé de 1910 à 1913, remplaça l'ancien musée des Gobelins dont les salles brûlèrent ainsi que plusieurs ateliers lors de la Commune (1871). La galerie présente aujourd'hui des expositions temporaires d'art ancien et contemporain en rapport avec le Mobilier national, les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie toujours en activité aujourd'hui, et les métiers d'art.
INSTITUT DE PALÉONTOLOGIE HUMAINE : Si le XIXe s. a vu l'émergence des sciences préhistoriques, il a fallu attendre les années 1910 pour que la France dispose du premier centre permanent de recherche : l'Institut de paléontologie humaine-Fondation Prince Albert Ier de Monaco. L'institut est la troisième plus ancienne fondation de recherche en France, après l'Institut Pasteur crée en 1888 et l'Institut océanographique crée en 1906. Il s'agit du premier établissement scientifique entièrement consacré à l'étude des origines de l'homme. La création de cette institution a marqué une rupture avec les pratiques antérieures dans le sens d'une professionnalisation. Pour la première fois, des chercheurs pouvaient, de façon pérenne, se consacrer exclusivement à leurs études et à la diffusion du savoir archéologique. Aux côtés de l'Institut de paléontologie humaine, le Muséum national d'histoire naturelle a contribué, à travers la création du Musée de l'Homme, à l'autonomisation des recherches en préhistoire au sein d'une structure étatique. Ainsi, l'Institut de paléontologie humaine et le Département de préhistoire du Muséum national d'histoire naturelle conservent, à travers leurs archives respectives, une part importante de la mémoire de ce processus d'institutionnalisation. Bâtiment : il est l'oeuvre d'Emmanuel Pontremoli (1865-1956), grand prix de Rome 1890, architecte du Muséum d'Histoire naturelle et futur directeur de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts.
MUSÉE NATIONAL DU SPORT : L'exposition permanente «Le sport s'expose, regard sur les collections du musée national du sport» est une introduction à l'histoire du phénomène sportif français et à ses enjeux contemporains.
UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE-SITE PITIÉ SALPÊTRIÈRE : La bibliothèque personnelle du professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893), fondateur avec Guillaume Duchenne de la neurologie moderne, le précurseur de la psychopathologie, est conservée dans la bibliothèque universitaire de la Pitié-Salpêtrière. Atlas anatomiques, objets scientifiques, « leçons » et recueils d'observation, sont présentés sur place ou consultables par le fonds historique numérisé. L'UPMC ouvre également ses autres sites : cloître des Cordeliers et musée Dupuytren, campus Jussieu (collections scientifiques de minéralogie, zoologie, paléontologie, physique).
Château de la Reine Blanche (DR)
CHÂTEAU DE LA REINE BLANCHE : Corps de bâtiments dont les plus anciens datent de la fin du XVème s. Situés derrière la Manufacture des Gobelins, entre les rues Berbier du Mets, Gustave Geffroy et la rue des Gobelins, ils forment l'ancien «îlot de la Reine Blanche» longeant la Bièvre (recouverte en 1912). Leur récente rénovation (2000-2002) d'après des documents d'époque a permis de recréer la disposition des cours et bâtiments telle qu'elle existait au XVIIe s. L'édifice principal est le «château de la Reine Blanche» ancien corps de logis à tourelles construit au XVIe s par la famille Gobelin, originaire des Flandres et spécialisée dans la teinture écarlate. Suite à des sucessions, ventes, changements de propriété et partages, l'îlot fut morcelé et sa destination initialement résidentielle devint industrielle. Il fut plus particulièrement consacré aux industries de teinturerie, huilerie et tannerie.
Construit par Claude Perrault en 1667, l'observatoire de Paris vous ouvre ses portes et ses jardins pour la première fois. Venez avec vos enfants ! Des ateliers autour de l'astronomie seront proposés aux 8-12 ans : fabrication de cadrans solaires, découverte des planètes ... «Les Randonneurs d'Ile de France» proposent également des circuits pédestres autour du patrimoine. » Le programme complet à Paris / IDF
ABBAYE DE PORT-ROYAL-HÔPITAL COCHIN : Abbaye en partie détruite en 1710. Déambulatoire avec stèle, statues, jardin, deux salles (capitulaire et des religieuses). Escalier des miracles.
Brasserie La Coupole (CI. C.R.M.H.)
BRASSERIE LA COUPOLE : Témoin de la vie parisienne durant les «années folles», la brasserie La Coupole est construite en 1927 par les architectes Barillet et Le Bouc pour les restaurateurs Ernest Fraux et René Lafon. Le nom est choisi par référence à ceux des établissements avoisinants, «Le Dôme» et «La Rotonde». Trente-deux artistes de Montparnasse participent à la décoration de la salle du restaurant, notamment par des peintures sur toile marouflée en haut des piliers. Fernand Léger figure parmi ces peintres, mais l'attribution des toiles est incertaine. Le restaurant a été réhabilité en 1988 à l'occasion de la surélévation du bâtiment.
CENTRE HOSPITALIER SAINTE-ANNE : Bâti par Charles-Auguste Questel, sous la direction du Baron Haussmann, le centre hospitalier s'étale sur 13 hectares, dont 7 sont protégés comme espaces verts intérieurs, pour la qualité de leurs espèces végétales, leur rareté et l'architecture des jardins. L'hôpital est spécialisé sur l'ensemble des pathologies du cerveau avec des activités hospitalo-universitaires (recherche).
CIMETIÈRE MONTPARNASSE : Retrouvez, sous les frondaisons des grands arbres, les tombes d'artistes et d'intellectuels de la rive gauche : Baudelaire, Sartre, Beauvoir, Ionesco, Gainsbourg et Brancusi, dont la sculpture «Le Baiser» se trouve allée 35.
CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS : Edifiée dans un parc de 34 hectares au sud de Paris, la Cité Internationale Universitaire de Paris accueille près de 10 000 étudiants, chercheurs et artistes issus de quelques 141 nationalités. La quarantaine de maisons dans lesquelles ils séjournent, construites entre 1925 et 1969, sont des lieux qui illustrent divers courants architecturaux du XXe siècle.
COLEGIO DE ESPAÑA : Exposition de photos et projections de DVD des villes espagnoles Patrimoine de l'Humanité.
Hôtel de Massa (SGDL)
HÔTEL DE MASSA - SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES : Folie élevée à l'origine sur les Champs-Elysées en 1778-1779, par l'architecte Le Boursier pour Thiroux de Montsauge, alors administrateur général des Postes. Jadis rue de la Boétie, l'hôtel a été transféré pierre à pierre dans une parcelle du jardin de l'Observatoire en 1927-1928. Le mobilier Art déco conçu par Maurice Dufrêne en 1928 est également protégé Monument historique. Il abrite la Société des Gens de Lettres, fondée en 1838.
L'ENTREPÔT : Bâtiment d'architecture métallique de 1930, ce lieu pluriculturel est à la fois une salle de cinéma d'art et d'essai, un café concert, mais aussi un restaurant et un lieu d'exposition et de conférence.
MAISON DE RETRAITE MARIE-THÉRÈSE : Maison créée par Mme de Chateaubriand dont la sépulture se trouve dans la chapelle de la maison de retraite.
Maison du Fontainier (Paris Historique)
MAISON DU FONTAINIER : Attribué à Thomas Francine, fontainier du Roi, cet ancien regard de l'aqueduc, dit «Pavillon des Fontainiers», avec ses réservoirs souterrains des XVIIe et XIXe s, ainsi que les escaliers et couloirs de circulation qui leur sont liés, constituait une sorte de réservoir, distributeur et régulateur du débit des eaux. Il est l'aboutissement du réseau d'adduction d'eau aménagé au XVIe s pour l'alimentation de la rive gauche de la ville et du palais Médicis. Récemment restauré par l'Association Sauvegarde et Mise en Valeur du Paris Historique.
OBSERVATOIRE DE PARIS : Construit par Claude Perrault, intendant de Colbert en 1667, et devenant successivement observatoire royal, national, impérial, puis de nouveau royal, il est aujourd'hui «Observatoire de Paris». Outre les jardins, le visiteur a accès au hall du bâtiment avec sa salle des horloges, la salle du Conseil et sa galerie de portraits des directeurs entre 1668 et 1960, la Grande Galerie de l'Observatoire et sa collection d'instruments géodésiques et astronomiques, la majestueuse salle Cassini traversée en son milieu par la méridienne de France, la terrasse supérieure du bâtiment offrant un panorama remarquable de Paris et la Coupole Arago sous laquelle le visiteur peut admirer la grande lunette de l'Observatoire. Dans les jardins sont accessibles deux instruments d'observation : la carte du Ciel (1876) et la Méridienne (1920).
PAVILLON DE LA PORTE D'ARCUEIL : Le Pavillon de la porte d'Arcuei à Paris, plus communément appelé «Poste d'Arcueil», est un édifice réalisé vers 1930. Il est construit au-dessus des deux aqueducs de la Vanne et du Loing, conduisant l'eau de source au grand réservoir de stockage de Montsouris. Il est depuis peu ouvert à des visites pour le public et accueille un espace de sensibilisation et d'information des parisiens sur l'eau à Paris et , plus spécifiquement, sur l'eau provenant du sud et du sud-est de la capitale. Il allie une composition moderne en super structure du designer Claude Leveque et deux fontaines d'inspiration néo-classique (deux têtes d'homme et femme) symbolisant le don de l'eau et de la vie.
RANDONNEURS D'ILE-DE-FRANCE (RIF) : La randonnée pédestre est une façon originale de découvrir le patrimoine de l'Ile de France. L'association «Les Randonneurs d'Ile de France» offre cette activité à ses adhérents toute l'année.
Enfants de la télé ? La fondation France télévision vous invite à passer derrière la caméra grâce à des visites commentées de 40 minutes. Le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris (Musée Jean Moulin) sera également ouvert au public et présenté par un conférencier. » Le programme complet à Paris / IDF
L'astrolabe (P.Maire - Monts)
COUR ARTISANALE DE L'ASTROLABE : Cour artisanale où travaillent un ébéniste d'art, un artiste-peintre-décorateur, un artisan fabriquant des masques en plumes pour le théâtre et un atelier de poterie. L'atelier de poterie fut fondé par Paul Savigny juste après la Seconde Guerre mondiale. Etant alors l'un des seuls à posséder un four permettant de cuire les oeuvres en terre, il eut parmi sa clientèle les artistes les plus prestigieux notamment Arbuste, Belmondo, Bourdelle, Consuelo de Saint-Exupéry, Terzieff, Zadkine. A l'heure actuelle des formations professionnelles au métier de la poterie y sont proposées et le four est toujours utilisé pour y cuire des oeuvres d'artistes.
ÉGLISE NOTRE-DAME DE L'ARCHE D'ALLIANCE : Conçue par «Architecture-Studio», cette réalisation en harmonie avec les hauts immeubles issus du remodelage des années 1970 qui l'entourent, s'intègre dans son quartier. Dans un jardin public, le cube, symbolisant le coffre de l'Arche d'Alliance, est supporté par 12 colonnes, figurant les 12 Apôtres. Une résille métallique forme autour de l'église une transition avec l'environnement urbain. Les vitraux conçus par Martial Raysse associent les technologies du XIIe et du XXIe s pour illustrer l'Ancien et le Nouveau Testament.
EGLISE NOTRE-DAME-DE-LA-SALETTE : Edifice construit sur les plans d'Henri Colboc, de plan circulaire, entièrement en béton. Vitraux abstraits. Sculptures de Jean-Marie Baunel au portail. Sanctuaire de 1858. Site de la création de la congrégation des religieux de Saint-Vincent-de-Paul en 1845.
ÉGLISE ORTHODOXE SAINT-SERAPHIN : Eglise orthodoxe russe construite autour de deux arbres et d'un jardin. Nombreuses icônes et iconostase. Un petit coin de Russie au coeur du 15e arrondissement.
Eglise Saint-Christophe de Javel
ÉGLISE SAINT-CHRISTOPHE-DE-JAVEL : Réalisée de 1926 à 1930 par l'architecte Charles-Henri Bernard, l'église est dédiée à saint Christophe, patron des voyageurs, en raison de l'ancienne importance dans le quartier de Javel des industries de transport (ferroviaire, aérien et automobile). Les moyens de transports de l'époque sont d'ailleurs représentés sur les décors. Il s'agit d'une des très rares églises où est mise en oeuvre la technique novatrice du ciment armé moulé pour réaliser chaque élément, dressé ensuite sur le chantier. Ce procédé est mis au service d'une esthétique néo-gothique traditionnelle.
EGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE : Eglise originale construite dans d'anciens ateliers, elle possède une remarquable mosaïque de Imbs (1936) représentant Saint Jean-Baptiste de la Salle accueillant tous les enfants du monde. Autel 1930.
ÉGLISE SAINT-LAMBERT DE VAUGIRARD : Eglise de la fin du XIXe s. Construite en 1854, Saint-Lambert de Vaugirard est le plus bel exemple d'église de style néo-roman à Paris. Oeuvres contemporaines.
FONDATION FRANCE TÉLÉVISIONS : Découverte des studios d'enregistrements de France 2 et France 3. Visite de 40 min commentées avec remise de documentation sur France Télévisions.
Institut d'aménagement
INSTITUT D'AMÉNAGEMENT ET D'URBANISME DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE : Immeuble contemporain à façade incurvée en verre construit en 1990 par Pierre du Besset et Dominique Lyon. L'immeuble, occupé par l'IAURIF depuis septembre 1996, était à l'origine un garage, construit vers 1950. Désaffecté, puis devenu propriété du groupe d'assurances GAN, il a fait l'objet d'une consultation d'architecture en 1988-1989 pour sa reconversion. Il fut le siège social du journal Le Monde de 1990 à 1996.
MAIRIE DU 15E ARRONDISSEMENT
MÉMORIAL DU MARÉCHAL LECLERC DE HAUTECLOCQUE ET DE LA LIBÉRATION DE PARIS - MUSÉE JEAN MOULIN : Un conférencier fera découvrir les personnalités du Maréchal Leclerc et de Jean Moulin en parcourant les collections et guidera le public jusqu'au mur d'images, constitué de 14 écrans, sur l'insurrection et la Libération de Paris (25 août).
MUSÉE BOURDELLE : Le musée a été agrandi en 1992 par l'architecte Christian de Portzamparc. Pour cette nouvelle édition des Journées du Patrimoine, le musée Bourdelle et le musée Zadkine vous invitent à découvrir le quartier de Montparnasse de 1885 à 1950 à travers des promenades allant de l'un à l'autre.
MUSÉE PASTEUR : Construit à partir de 1888 pour abriter le logement et les laboratoires de Louis Pasteur au sein de l'institut qui porte son nom, ce vaste appartement du quartier Vaugirard, caractéristique du goût bourgeois de la fin du XIXe s., a été transformé en musée et préserve une atmosphère typique de l'époque.
Venez découvrir le Musée de la Marine avec ses fresques et son musée d'ethnographie et laissez vous tenter par la Galerie Baccarat et ses prestigieuses collections patrimoniales. » Le programme complet à Paris / IDF
Château de la
CHÂTEAU DE LA MUETTE-ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES :Construit en 1922 par le Baron Henri de Rothschild, le château de la Muette n'en est pas moins imprégné de l'histoire de la période moderne et de ses rois : rendez-vous de chasse royal, résidence de plusieurs favorites, parc où Louis XVI et Marie-Antoinette se promenaient. Aujourd'hui, il est le lieu où les représentants des pays industrialisés se réunissent dans le cadre de l'OCDE, et travaillent à coordonner leurs politiques économiques et sociales. Le tout nouveau Centre de conférences de l'OCDE, construit dans le parc du château, a été inauguré en janvier 2008.
CIMETIÈRE DE PASSY : Ce petit cimetière haut perché abrite les tombes de nombreuses personnalités dont celles de Fernandel, Mirbeau, Manet, Debussy, Fauré, etc.
CITÉ DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE :Le Palais de Chaillot fut construit au milieu des années 1930 par les architectes Boileau, Carlu et Azéma et inauguré à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937. L'aile Paris a abrité le Musée des Monuments français de 1937 à 1997. Elle accueille désormais la Cité de l'architecture et du patrimoine depuis septembre 2007.
ÉGLISE NOTRE-DAME D'AUTEUIL : L'église Notre-Dame d'Auteuil est de style néo-byzantin et est due à l'architecte Vaudremer. Elle a été construite par l'entrepreneur de maçonnerie M. Perrichont de 1877 à 1884. Elle se compose d'une nef et de bas-côté, de transepts et d'une abside demi-circulaire.
Galerie Baccarat (Claude Weber)
GALERIE-MUSÉE BACCARAT : La Maison Baccarat est installée dans l'ancien hôtel particulier de Marie-Laure de Noailles, petit palais construit à la Belle époque et réaménagé en 2003 par le designer Philippe Starck. Elle abrite en particulier la Galerie-Musée Baccarat, qui présente une sélection de oeuvres des prestigieuses collections patrimoniales de la marque.
MUSÉE D'ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS : Le bâtiment est caractéristique du style des années 30 . Il a été édifié à l'occasion de l'Exposition internationale des arts et des techniques en 1937 par Dondel, Aubert, Vard, Dastugue.
MUSÉE DU VIN : Le musée du vin est situé dans les anciens celliers de l'abbaye de Passy. Datant du XVe s., ce lieu accueille désormais de nombreux outils et objets liés au travail de la vigne et à la production du vin, dans des décors animés de personnages de cire.
Musée national de la
MUSÉE NATIONAL DE LA MARINE :Le musée national de la Marine est, avec celui de Saint-Pétersbourg, l'un des deux plus anciens musées maritimes du monde. Issu d'une collection de maquettes et modèles d'arsenaux offerts en 1748 au roi Louis XV, le musée traite aujourd'hui de l'ensemble des sujets maritimes à travers les présentations permanentes de ses collections. Présent aussi sur le littoral, le musée est installé à Paris dans l'aile Passy du Palais de Chaillot depuis 1997. Ce palais, chef-d'oeuvre de l'architecture des années 30, a été construit par les architectes Carlu, Boileau et Azéma pour l'exposition universelle de 1937. Une pléiade d'artistes collabora à sa décoration intérieure. Il était prévu que l'édifice abrite, dès la fin de l'exposition, le musée d'ethnographie ainsi que le musée de la Marine, comme en témoignent les fresques qui décorent le monument.
PALAIS D'IÉNA-CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL : Construit de 1938 à 1946 par Auguste Perret, le Palais d'Iéna ouvrit ses portes en 1939 comme musée des Travaux publics. Puis il devint, de 1956 à 1958, le siège de l'Assemblée de l'Union française. Depuis 1959, il accueille le Conseil économique, social et environnemental, troisième assemblée constitutionnelle de la République. Cette oeuvre d'Auguste Perret est remarquable par l'ampleur des espaces et la qualité des matériaux, en particulier le béton. Si seule une partie des plans de Perret fut réalisée (la rotonde située place d'Iéna et l'aile longeant l'avenue d'Iéna, agrémentées toutes deux à l'extérieur de colonnes cannelées), l'édification de la partie bordant l'avenue du Président Wilson fut le fait de Paul Vimond, élève d'Auguste Perret, qui essaya d'être fidèle à la démarche de son professeur. Le Palais d'Iéna fut terminé par une troisième aile, différente du style Perret, œuvre de l'architecte Gilles Bouchez.. L'édifice abrite des peintures murales de Souverbie ainsi que de nombreux éléments du mobilier d'origine.
PAVILLON DE L'EAU : Le Pavillon de l'eau a pris place dans une ancienne Halle 1900 dite «Usine d'Auteuil» qui servait à l'époque au relevage des eaux de la Seine afin d'alimenter en eau potable l'Ouest parisien. Il est depuis 2007 ouvert au public et c'est devenu un espace de sensibilisation et d'information des parisiens sur l'eau à Paris et dans le monde.
RATP - RAME HISTORIQUE DES ANNÉES 30 SUR LA LIGNE 10 : Intégrée au trafic quotidien, les voyageurs pourront avoir la surprise de rencontrer lors de leur trajet une rame classée monument historique : «Sprague-Thomson».
RATP - VÉHICULES CENTENAIRES À LA PORTE D'AUTEUIL : Présentation exceptionnelle de trois voitures du début du XXe s. (1900 à 1913) : - La voiture d'attelage «B161» (1900) : construites pour la mise en service de la ligne 1, elles circulèrent jusqu'en 1932. Dotées à l'origine de portes simples, elles reçurent rapidement des portes à double vantail afin d'améliorer l'accès des voyageurs. - La motrice «M535 Sprague-Thomson» (1908) : représentant la première génération des voitures entièrement métalliques, elles furent livrées entre mars 1908 et janvier 1909 et circulèrent jusqu'en 1974. - La voiture d'attelage «A167 1ère classe» (1913) : de couleur rouge restée célèbre, cette voiture appartient à une série de 91 véhicules construits entre 1908 et 1913.
Passy-Annonciation (B. Monod)
TEMPLE PROTESTANT DE PASSY-ANNONCIATION :Lieu de culte protestant, de cérémonies et de rassemblements de la paroisse de Passy-Annonciation, le temple de l'Annonciation fut dédicacé en 1891, puis rénové et doté de vitraux de Max Ingrand dans les années 1960. En 1973, l'église réformée reçoit un nouvel orgue du facteur strasbourgeois Schwenkedel.
Une balade théâtrale vous est proposée au coeur du 17ème arrondissement. Venez découvrir les 30 comédiens qui vous guideront lors d'un spectacle sur la vie de Victor Jacquemont, écrivain. L'Eglise Sainte Odile et son clocher de 72 mètres de haut - le plus élevé de Paris -, vous attendent également. » Le programme complet à Paris / IDF
ATELIERS BERTHIER : Deuxième site de l'Odéon - Théâtre de l'Europe, les Ateliers Berthier, construits en 1895 pour recevoir les décors de l'opéra de Paris, deviennent grâce à l'architecte Jean-Loup Roubert un espace théâtral modulable de 500 places. Les Ateliers Berthier sont inaugurés en 2003 avec la mise en scène de Phèdre de Jean Racine par patrice Chéreau.
CHAPELLE SAINT-FERDINAND :Le 13 juillet 1842, le duc Ferdinand d'Orléans âgé de 32 ans, fils aîné du roi Louis-Philippe, se rend déjeuner chez ses parents à Neuilly. Passant près de l'actuelle Porte Maillot, les chevaux qui tirent la voiture du prince s'emballent et l'héritier du trône, projeté sur la route, se brise le crâne sur le pavé. Louis-Philippe achète alors l'épicerie voisine du lieu de l'accident de son fils et y fait édifier une chapelle, dont les vitraux sont réalisés d'après les dessins du peintre Ingres. En 1970, la rénovation de cette partie du quartier des Ternes nécessite le déplacement de la chapelle. Déposée pierre après pierre, elle est reconstruite à l'identique sur la place de la Porte des Ternes, derrière le Palais des Congrès. Elle devient église paroissiale en 1993. Sculptures de H. de Triquetti.
CIMETIÈRE DES BATIGNOLLES :Ce cimetière planté essentiellement de marronniers est celui où sont enterrés Verlaine, Cendrars, Breton, Motte, Ventura.
Paroisse
ÉGLISE SAINT-FERDINAND DES TERNES :Eglise nouvelle construite dans les années 1936 à 1967 de style romano-byzantin à coupoles. Les 7 fresques des années 1940 illustrent les sacrements, et l'Eucharistie dans le choeur, oeuvre de Mr Dionisi, prix de Rome à 20 ans. Les artistes étant en grande partie de l'école de Maurice Denis. Le mobilier liturgique est l'oeuvre de la décoration de Madeleine Diener. Dans les années 1990, le choeur est réaménagé à la suite du concile Vatican II, de nouvelles orgues et un chemin de croix en mosaïques de pierres sont installés. La crypte est consacrée à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
FESTIVAL DU RIFIFI AUX BATIGNOLLES - VICTOR JACQUEMONT :Ballade théâtrale : 30 comédiens vous guideront lors d'un spectacle en 5 tableaux sur la vie et l'oeuvre de Victor Jacquemont, écrivain, voyageur et botaniste du 19e s.
GRANDE LOGE DE FRANCE : Le bâtiment de la rue Puteaux a été édifié à la fin du XIXe s. Sa première affectation fut un couvent de moines Recollets placés sous la protection de saint Antoine de Padoue. Vendu après les lois de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le 8 rue Puteaux est acquis en 1910 par la Grande Loge de France, qui en fait son siège national. La création officielle de la Grande Loge de France date de 1894. Héritière de la franc-maçonnerie du siècle des Lumières, elle n'a cessé depuis de travailler au progrès de l'homme au sens large du terme par la réflexion conjointe de ses membres.
ZAC CLICHY-BATIGNOLLES : Le projet d'aménagement urbain Clichy-Batignolles s'étend sur 50 ha au nord-est du XVIIe arrondissement de Paris sur la vaste emprise ferroviaire des Batignolles. L'ambition de la Mairie de Paris est d'y réaliser un morceau de ville résolument contemporain, mixte, ouvert et agréable à vivre, avec une architecture durable et élégante. Ce projet, situé au cœur de l'agglomération, va contribuer à promouvoir le dynamisme parisien, tout en assurant la qualité de vie des habitants et usagers des différents quartiers concernés, tant à Paris qu'à Clichy. L'opération Clichy-Batignolles va transformer la vaste enclave actuelle en un lieu de passage, de rendez-vous et de détente, qui accueillera des logements sociaux et privés, des commerces, des bureaux, des équipements publics et un grand parc de 10 hectares qui, d'ici 2015, doublera sa surface par rapport à aujourd'hui. Parallèlement, les transports en communs vont être renforcés pour améliorer la desserte du quartier et le confort des usagers.
Eglise Sainte-Odile (DR)
EGLISE SAINTE-ODILE : Ensemble religieux des années 1930, réalisé par Jacques Barge alors âgé de 30 ans. Cette église est remarquable par son procédé constructif - un édifice à file de coupoles inspiré des églises romanes de l'ouest de la France - , son plan original asymétrique, le choix et le jeu de ses matériaux, son clocher de 72 mètres de haut - le plus élevé de Paris -, son carillon et par la richesse de ses décors et des oeuvres d'art qu'elle renferme : sculptures, vitraux, ferronneries, émaux, pièces d'orfèvrerie.
Elodie Parison, membre de la Fédération française des Conférenciers d'art, vous guide à travers Montmartre pour vous faire découvrir les artistes qui y ont vécu. En parallèle, les Arènes de Montmartre présente le concert de Koré opéra Madingue. Au programme : les Poulettes Zazous, les Griots mandingue, le Son de la Kora et la voix des griots, et le groupe Naldo Caiolli (guitare et cavaquinto). » Le programme complet à Paris / IDF
«MONTMARTRE INSOLITE» : Découverte d'un des plus célèbres quartier de Paris : les artistes qui se sont épris de la butte, son ambiance avec ses cabarets et ses fameux moulins. Visite-conférence proposée par Elodie Parison, membre de la Fédération française des Conférenciers d'art.
ARÈNES DE MONTMARTRE : Concert Koré Opéra Mandingue, accordéon, guitare et cavaquinto. Il s'agit dans le cadre d'animation des journées européennes du patrimoine de la 3ème rencontre de 3 groupes : les Poulettes Zazous, les Griots mandingue, le Son de la Kora et la voix des griots, et le groupe Naldo Caiolli (guitare et cavaquinto). Le public rencontrera le son de la calebasse et la voix des griots, les chants de l'accordéon et les improvisations des musiciens. Trois cultures : la France et la chanson française, l'Afrique de l'Ouest (Mali, Guinée, Sénégal), le Brésil (musique populaire), Bossa Nova et Forro. Cette animation musicale permettre de faire dialoguer le patrimoine des Arènes de Montmartre et 3 cultures musicales différentes.
CIMETIÈRE MONTMARTRE : Dans un vallon romantique, à l'ombre des frondaisons, les tombes de Berlioz, Zola, Stendhal, Nijinsky, Jouvet, Truffaut, Dalida.
ÉGLISE SAINT-JEAN-L'ÉVANGÉLISTE-DE-MONTMARTRE :Première église construite en ciment armé entre 1897 et 1904 par l'architecte Anatole de Baudot à l'instigation de l'abbé Sorbaux. Le revêtement par la céramique et le grès confère à l'édifice certains aspects pittoresques. L'église fut inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1966.
Le Moulin Rouge
LE MOULIN ROUGE : Créé en 1889, le Moulin Rouge, le plus célèbre cabaret du monde, immortalité par Toulouse-Lautrec, fête cette année ses 120 ans! Temple du French Cancan et créateur du Music-Hall, revues à grand spectacle : plumes, strass et paillettes, 60 artistes sur scène, décors somptueux, attractions internationales uniques, musiques originales...le Moulin Rouge a accueilli sur sa scène les stars les plus prestigieuses, de La Goulue à Mistinguett, de Maurice Chevalier à Yves Montand, de Liza Minelli à Elton John....
MAIRIE DU 18E ARRONDISSEMENT
QUARTIER PORTE MONTMARTRE / PORTE CLIGNANCOURT :Visite commentée du quartier Porte Montmartre / Clignancourt. Il s'agit d'un quartier qui a connu un grand projet d'urbanisme social, avec une belle architecture de logements sociaux en briques rouges. Ce quartier est en pleine rénovation urbaine dans avec de nouveaux projets. La visite consiste en une histoire du site et une présentation des projets de renouvellement urbain.
RATP - ATELIERS DE CHAMPIONNET: Pour la première fois, les ateliers de Championnet ouvriront leurs portes au public. 1er site industriel de Paris et véritable plate-forme de maintenance de la RATP consacrée aux installations fixes et aux matériels roulants (bus, métro, RER, tramway), les ateliers de Championnet regroupent une quarantaine d'activités (chaudronnerie, infographie, pneumatique, électronique, menuiserie, métallisation, etc.). Créé en 1882, ces ateliers furent transformés pendant les deux guerres mondiales en ateliers d'armement. Ils se consacrent à la fabrication des autobus dès les années 1905-1906 avec les premiers «autobus d'essai» équipés de moteurs à explosion. Dans les années 30, une véritable révolution s'opère avec les premiers pneumatiques et la disparition du tramway. Dans les années 60, la mise en service des autobus SC10 inaugure les quarante glorieuses.
Bâtiment construit en 1988-1989 par le cabinet d'architecture Henri et Bruno Gaudin, les Archives départementales de Paris et ses 27 magasins de conservation de documents originaux s'ouvrent au public ce week-end. Jeter aussi un oeil à la première écluse du Canal Saint-Martin et aller rendre visite aux éclusiers qui vous parleront de leur travail. » Le programme complet à Paris / IDF
Siège du Parti
SIÈGE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS : Oeuvre de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, qui en dressa l'esquisse dès 1965, l'immeuble du siège du PCF fut achevé en 1971, tandis que la coupole, le parvis et le hall souterrain ne le furent qu'en 1979-1980. Différents architectes entourèrent Oscar Niemeyer dans la réalisation de cet édifice : Jean Deroche, Paul Chemetov, Jean-Maur Lyonnet et enfin Jean Prouvé qui réalisa le mur rideau qui couvre totalement les deux longues façades de l'immeuble. Immeuble de verre et de béton, le siège du PCF se caractérise par la fluidité de ses courbes, la subtilité des jeux d'éclairage naturel. L'édifice est remarquable également tant par le traitement des espaces que par celui du matériau, béton brut de grande qualité dont les traces de bois de coffrage sont le principal ornement.
REGARD DE LA LANTERNE (SOURCES DU NORD) : Le regard de la Lanterne constitue la tête du grand aqueduc de Belleville qui est le plus important vestige du système d'adduction d'eau qui alimenta les premières fontaines parisiennes grâce aux captages médiévaux des eaux de Belleville. Il est un édifice en rotonde, en fortes pierres de taille et surmonté d'une coupole. A l'intérieur, un double escalier de pierre descend vers le bassin qui reçoit les eaux drainées depuis le sommet de la colline. Le soin apporté à la construction de l'ensemble est remarquable. Une section de la galerie du «Grand Aqueduc» médiéval de Belleville (XIIIe et XIVe s.) est visitable depuis l'intérieur du regard.
Le canal Saint-Denis (D.R).
PREMIÈRE ÉCLUSE DU CANAL SAINT-DENIS :La visite du poste de commande de la 1ère écluse du canal Saint-Denis permet de découvrir le système de télécommande centralisée et de mieux connaître le métier d'éclusier. Le canal Saint-Denis, long de 6,6 km, rejoint la Seine à l'écluse de La Briche (L'Ile Saint-Denis 93). Ses infrastructures se composent de 7 écluses doubles (14 sas) et d'un pont tournant (au pied du Stade de France). Elles permettent le passage, tant d'une importante navigation de transport de fret que de bateaux de transport de passagers, notamment à destination du Stade de France. Ce dispositif a fait l'objet d'une modernisation récente. Il regroupe l'ensemble des commandes des écluses et du pont mobile de Saint-Denis, dans deux postes de commandes centralisés aux deux écluses d'extrêmité.
MUSÉE DE LA MUSIQUE : Récemment rénové, le Musée de la musique, labellisé musée de France, est un lieu unique rassemblant, au sein de la Cité de la musique, une collection permettant de relater quatre siècles d'histoire de la musique occidentale et de présenter un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.
MAIRIE DU 19E ARRONDISSEMENT
Les Archives de Paris (P.Clavier)
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ET COMMUNALES DE PARIS : Bâtiment construit en 1988-1989 par le cabinet d'architecture Henri et Bruno Gaudin pour la conservation des Archives départementales de Paris. Il comporte 27 magasins de conservation de documents originaux très majoritairement relatifs à l'histoire, à la population et à l'urbanisme parisien des XIXe et XXe s. Il est également pourvu d'une très belle salle de 60 places pour la consultation des originaux et de 33 places pour la consultation des archives microfilmées.