Les samedi 19 et dimanche 20 septembre, rendez-vous dans les monuments, parcs et musées parisiens pour les 26emes Journées européennes du patrimoine. Profitez-en pour découvrir, toujours gratuitement, des sites ouverts exceptionnellement pour l'occasion, ou proposant des animations particulières. Voici nos 15 coups de cœur parmi les nombreuses visites proposées.
» Retrouvez tout le programme à Paris - IDF
Pour fêter ses 120 ans, le célèbre cabaret le Moulin Rouge lèvera un coin de son voile samedi et dimanche entre 9 heures et 15 heures. Les visites, commentées, se déroulent par groupe de 20 personnes.
Le Joaillier Boucheron , à Paris, invite à une visite guidée de la maison ainsi qu'à une exposition de bijoux anciens et contemporains. Réservation obligatoire.
Au Tribunal de commerce de Paris, ce sont des juges qui serviront de guides au public.
Pour les passionnés du crime, l'association Histoire et vies du 10e emmènera un groupe sur le circuit de « L'assassinat du boulevard du crime ». Rendez-vous devant le Cirque d'Hiver, samedi à 11 heures et 15 heures.
Pour les amoureux du costume, le château de Breteuil, situé dans la vallée de Chevreuse, propose un grand bal historique et costumé sur le thème des impressionnistes, dimanche entre 14 heures et 18 heures.
Le centre hospitalier Sainte-Anne , spécialisé dans la psychiatrie et la neuroscience, situé au cœur de 7 hectares de jardins protégés, a bâti un programme original : visites commentées, animations autour de l'imagerie cérébrale, conférence sur l'histoire de la psychiatrie et enfin exposition d'art autour de la notion du vide.
À La Défense, on pourra visiter « Le Monstre » de Raymond Moretti, sculpture monumentale installée dans les entrailles de La Défense. Inscription obligatoire sur www.ladefense.fr
La Comédie-Française conduira les visiteurs dans les parties publiques, mais aussi dans les galeries privées et les foyers.
La Drac d'Ile-de-France organise une visite d' ensembles de logements construits entre 1945 et 1975 par des architectes, comme Le Corbusier, Émile Aillaud ou Michel Andrault. Le départ du circuit, baptisé « De Saint-Denis à Villepinte », se fait à partir de la station Stade-de-France à Saint-Denis, samedi 19 septembre à 14 heures.
Enfin, certains ministères emblématiques seront ouverts les deux jours, dont Bercy, l'Intérieur (hôtel de Beauvau), l'Agriculture (hôtel de Villeroy) ou la Défense (hôtel de Brienne). Matignon et l'Élysée seront également accessibles, même s'il faut prévoir un fort temps d'attente pour pouvoir entrer.
Le Musée Gaumont à Neuilly-sur-Seine a décidé de marquer le coup pour ses 20 ans, en ouvrant pour la première fois ses portes aux cinéphiles les plus curieux. Le musée (8 000 affiches, 250 000 photos, 200 appareils, costumes, etc.) n'est habituellement ouvert qu'aux professionnels. Chaque visite est suivie d'une projection sur les premiers temps de la firme à la marguerite.www.gaumont-le-musee.fr
Le site archéologique d'Étiolles (Essonne) propose une initiation aux fouilles de la Préhistoire, avec un détour par une expo sur le héros de bande dessinée Rahan et, pour les plus grands, une visite des réserves du site. De quoi comprendre comment vivaient nos ancêtres il y a 13 000 ans. Tél. : 01 60 91 90 85.
Spaghettis, Béton, Mickey et Girouette : ainsi ont été baptisées quelques-unes des sculptures exposées dans le parc urbain d'art public des Coudrays à Élancourt (Yvelines) . Créé en 1971 par le paysagiste Michel Corajoud, il est dessiné en relief grâce à des buttes en forme de « bouteille de lait ». Visite commentée le samedi 19 à 16 h 30.
Avis aux amateurs de ballon rond ou ovale : le Stade de France (Saint-Denis) ouvre vestiaires, backstages, espace VIP et musée le temps d'un week-end. www.stadefrance.com
Une coupe de champagne à la main (offerte par la maison !), les visiteurs pourront assister à un spectacle contant l'histoire des ancêtres du Château de Thoiry (Yvelines). Soirée aux chandelles et sur le thème très coquin des sept péchés capitaux.
F.M (Figaroscope)
10/09/2009 | Ajouter à ma sélection
Laissez-vous guider par l'association «Passages et Galeries» qui vous fera découvrir certains recoins peu connus du centre de Paris. Vous aimez la joaillerie ? La Maison Boucheron vous ouvre également les portes de sa «boutique» de la Place Vendôme (réservation obligatoire).Enfin, le théâtre de la Comédie Française vous attend dans la salle Richelieu du palais Royal. » Le programme complet à Paris / IDF
LE GRAND DESSEIN DU LOUVRE :Quatre siècles de construction ont créé un ensemble palatial régulier à partir de la cour carrée conduisant le Louvre à se développer vers l'Ouest et à embrasser deux arcs de triomphe, un obélisque et une avenue. Visite-conférence proposée par Christelle Ramier, membre de la Fédération nationale des Conférenciers d'art.
LE JARDIN DES HALLES : Avant la disparition prochaine des Halles, découvrez les Girolles, le Trou, la cathédrale de Chemetov, les jardins, etc. Visite-conférence proposée par Sara Girod, membre de la Fédération française des Conférenciers d'art.
BOURSE DU COMMERCE - CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE Ancienne halle au blé. Coupole-verrière à charpente métallique de F.J. Belanger, tour astrologique de Catherine de Médicis, escalier à double révolution du XVIIIe s., décors peints fin XIXe s. Ce bâtiment abrite les services d'appui aux entreprises de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
CIRCUITS «PASSAGES ET GALERIES» : L'association Passages et Galeries organise des itinéraires commentés autour des passages et galeries parisiens.
ÉGLISE SAINT-GERMAIN-L'AUXERROIS : Eglise en face du Louvre achevée au XVIe s.
HÔTEL DE BOURVALLAIS - MINISTÈRE DE LA JUSTICE : Hôtel construit d'après les plans de Robert de Cotte et restauré au XIXe s. par l'architecte Destailleurs. Construit en 1699, à la demande du maître des requêtes, Joseph-Guillaume de Vieuxville, cet hôtel particulier devient ensuite la propriété du financier Poisson de Bourvallais qui lui donne son nom. Embastillé pour détournement de deniers royaux à son profit, ce dernier se voit contraint d'abandonner son hôtel au roi. En date du 5 septembre 1718, un arrêt du Conseil du roi attribue l'hôtel au chancelier de France. Depuis plus de 250 ans, sans interruption, chanceliers et gardes des Sceaux résident dans l'hôtel de Bourvallais.
HÔTEL DE TOULOUSE - BANQUE DE FRANCE : Architecture de François Mansart et galerie dorée décorée par Perrier (1645) et redécorée sous la Régence.
Hôtel de Toulouse - Banque de France
JARDIN DU PALAIS ROYAL : Jardin dessiné par Pierre Desgots et réalisé au cours de l'hiver 1635-1636 avec des alignements latéraux de marronniers, 6 parterres de broderie, et des bassins agrémentés de statues de marbre et de bronze. Il mesure 350 m sur 150 et est tout de suite ouvert au public. Dès 1661, le Palais Royal devient la résidence de la famille d'Orléans, quand Louis XIV en fait don à son frère. A partir de 1674, Le Nôtre commence à transformer les jardins. De 1817 à 1824, le bassin central et des parterres sont créés. Le bassin central est entouré de pelouses bordées de massifs fleuris redessinés par le paysagiste Mark Rudkin en 1992, date à laquelle le ministre de la culture et de la communication, Jack Lang, présente un projet de rajeunissement du jardin du Palais-Royal. Il conserve la structure XVIIIe composée de deux grands parterres et d'alignements d'arbres tout en voulant restituer une diversité et une qualité florale et végétale.
MAIRIE DU 1ER ARRONDISSEMENT : Plans de Jacques-Ignace Hittorff (1792-1867), beffroi central de Théodore Ballu construit entre 1858 et 1862, de style Renaissance italienne.
MAISON BOUCHERON : Maison de Joaillerie fondée en 1858 par Frédéric Boucheron. La «boutique» de la place Vendôme est le deuxième établissement ouvert par le fondateur en 1893, après une première boutique ouverte au Palais Royal. Frédéric Boucheron est le premier a installé son entreprise place Vendôme, haut lieu de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie parisienne, dont le décor architectural date de Louis XIV.
MANUFACTURE DE SOIERIES PRELLE : Ouverture des salons de la manufacture de soieries Prelle, dans un immeuble de l'époque de Louis XIV, sur la Place des Victoires. On y accède par un escalier monumental d'époque. La cour intérieure de l'immeuble est également intéressante, et d'ordinaire fermé au public. Les salons, au premier étage, s'ouvrent sur quatre pièces aux beaux volumes récemment restaurées. A travers un exemple précis : la restauration d'une des chaises du Salon doré de la Malmaison, et du retissage du broché réalisé par la manufacture Prelle, nous montrerons comment nos ateliers ont gardé le savoir-faire permettant de reproduire à l'identique les documents historiques. Un reportage photo exposera, étape par étape, différents moments de cette réhabilitation.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION - IMMEUBLE DES BONS ENFANTS : Sur le territoire de l'ancienne section révolutionnaire du Palais Royal (mai 1790), à deux pas de la Comédie Française et du Palais du Louvre, s'élèvent les Bons Enfants, Ministère de la Culture et de la Communication. C'est un quartier conservateur et moderne, idéal pour marquer la pierre par une intervention contemporaine. Architectes : Francis Soler et Frédéric Druot Inauguration en février 2005.
MUSEE NATIONAL DE L'ORANGERIE : Le musée est installé dans l'orangerie du palais des Tuileries détruit en 1871. Construite par Bougeois et Visconti (1852), elle comprend des frontons sculptés de Gallois-Pognant. Le bâtiment conservera cette fonction jusqu'en 1870.
OBSERVATOIRE DE L'ESPACE - CNES : Créé en 1961, le Centre National d'Etudes Spatiales est chargé d'élaborer, de proposer et de conduire la politique spatiale française et a pour objectif de développer les utilisations de l'espace pour satisfaire les besoins des collectivités publiques, de la communauté scientifique et pour favoriser l'émergence et la diffusion de nouvelles applications.
ORATOIRE DU LOUVRE : Chapelle construite à partir de 1621 pour la congrégation des Prêtres de l'Oratoire. Louis XIII en fait, en 1623, la chapelle royale du palais du Louvre. Napoléon la met, en 1811, à la disposition des Protestants de Paris.
Palais Cambon ( Stéphane d'Allens)
PALAIS CAMBON - COUR DES COMPTES : Le Palais Cambon fut édifié entre 1898 et 1910 par l'architecte Constant Moyaux à l'emplacement de l'ancien couvent des Dames de l'Assomption de la rue Cambon dont la chapelle subsiste toujours. Devenu le siège de la Cour des Comptes, créée en 1807 par Napoléon Ier, le Palais en abrite les magistrats et l'administration. Il est constitué de quatre ailes autour d'une cour d'honneur. Les pièces les plus importantes sont concentrées au premier étage, avec la Grand'Chambre et la bibliothèque. L'escalier d'honneur est décoré d'un plafond peint en 1911 par Gervex et représentant une allégorie de l'Etat. Huit pièces de décor ou objets mobiliers sont classés au titre des Monuments Historiques.
PALAIS ROYAL : MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, CONSEIL D'ÉTAT, CONSEIL CONSTITUTIONNEL : Héritage du cardinal de Richelieu, le Palais-Royal fut la résidence du jeune Louis XIV, puis celle des princes de la maison d'Orléans, et enfin celle de Jérôme Bonaparte. Il abrite aujourd'hui quatre institutions : le ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil constitutionnel, le Conseil d'Etat et la Comédie-Française. A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, l'ouverture des espaces monumentaux du Palais-Royal permet à tous de découvrir un ensemble d'une exceptionnelle qualité architecturale et urbaine.
SAINTE-CHAPELLE : Située au coeur du Palais de la Cité, édifiée par saint Louis au XIIIe s. afin d'abriter la Sainte couronne de la Passion du Christ qu'il avait acquise. La Sainte-Chapelle est un joyau du gothique rayonnant. L'édifice, conçu comme une chapelle palatine, comprend un niveau supérieur, réservé aux chanoines, au souverain et à sa famille, communiquant par une galerie avec les appartements royaux, et un chapelle basse servant au personnel du palais. Sa flèche, reconstituée au XIXe s., d'après le modèle du XVe s., s'élève à soixante quinze mètres au-dessus du sol.
THÉÂTRE DE LA COMÉDIE FRANÇAISE : Théâtre à l'italienne construit par Victor Louis entre 1786 et 1790 dans la salle Richelieu du Palais Royal. La Troupe de la Comédie-Française, créée en 1680 à l'hôtel de Guénégaud, s'y installe en 1799. Le théâtre subit plusieurs transformations, en 1822, dans les années 1860 à 64 puis suite à un incendie en 1900.
Hotel de la Porte (Ordre des avocats)
HÔTEL DE LA PORTE - MUSÉE DU BARREAU DE PARIS : Hôtel particulier du XVIIe s., avec façade à décor sculpté. A l'intérieur, cage d'escalier XVIIe avec rampe en pierre et en bois, vestibule à décor sculpté. Dans les caves voûtées de l'hôtel, se trouvent les collections du musée du Barreau de Paris : peintures, sculptures, gravures, photos, manuscrits et imprimés du XVIIe s à nos jours sur les grands procès et les avocats célèbres.
Véritable institution, la Bibliothèque Nationale de Paris vous accueille pour une visite de ses batiments les plus anciens (XVIIe et XVIIIe siècle). Le luxe vous attire ? L'une des plus anciennes joailleries du monde, l'atelier de Mellerio, s'offre à vous. Enfin, Le Grand Rex et sa façade Art-Déco vous emmène à travers l'histoire de Paris et du cinéma. » Le programme complet à Paris / IDF
124 RUE RÉAUMUR : ANCIEN SIÈGE DU JOURNAL LE PARISIEN : 124 Réaumur est un immeuble industriel, construit en 1905 par l'architecte Georges Chedanne lors d'un concours organisé par la ville de Paris. A l'origine le bâtiment était destiné à des commerces de tissus qui avaient besoin de planchers solides pour leur stockage. Entre 1944 et 1973, il est le siège du quotidien Le Parisien Libéré et est aujourd'hui communément appelé «Le Parisien». La façade, avec son ossature apparente en acier riveté, est inscrite au titre des monument historique, une rareté parmi les immeubles d'activité édifiés à cette époque.
Artisan joaillier - Atelier Meller
ATELIER DE JOAILLERIE MELLERIO DITS MELLER : Découverte exceptionnelle de la Joaillerie Mellerio dits Meller, l'une des plus anciennes au monde et toujours détenue par la famille Mellerio depuis 1613.
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE - SITE RICHELIEU : La bibliothèque nationale, dont les origines remontent à Charles V, est installée rue de Richelieu depuis 1724. Elle occupe des bâtiments des 17e et 18e siècles, complétés et organisés en un ensemble cohérent au 19e siècle par l'architecte Henri Labrouste, auteur de la salle de lecture des Imprimés, inaugurée en 1869, et des magasins attenants. Son successeur, l'architecte Jean-Louis Pascal, conserve la façade du début du 18e siècle (due à l' architecte Robert de Cotte) de l'édifice au fond de la cour d' honneur, et construit le bâtiment longeant la rue Colbert. Ce dernier abrite la salle ovale, affectée aux périodiques, inaugurée en 1903. A partir de 1932, l'architecte Michel Roux-Spitz est chargé d'une nouvelle phase d'agrandissement, qui voit la réalisation de nouveaux magasins, de la salle des catalogues en sous-sol, et de l'ensemble du Cabinet des Estampes, avec son escalier, installé en 1936 à l'intérieur de l'ancien hôtel de Chevry-Tubeuf.
CIRCUIT «LES PREMIÈRES ENCEINTES DE PARIS» : Promenade autour des premières enceintes de Paris : Philippe Auguste, Charles V, Fossés Jaunes.
ÉGLISE NOTRE-DAME DE BONNE NOUVELLE : L'église actuelle succède à deux édifices, dont subsistent le clocher du XVIIIe s. et la première pierre du choeur posée par Anne d'Autriche. Une reconstruction date de 1823 à 1830 par l'architecte de la Ville de Paris, Godde, qui s'est inspiré de l'Eglise Saint-Philippe du Roule due à Chalgrin, avec plan basilical et style néo-classique. Oeuvres d'art : deux statues (XVIe et XVIIIe s.), une quarantaine de peintures dont une dizaine originales de Philippe de Champaigne, Abel de Cujol, Auguste Hesse, Schnetz ou attribuées à Georges Lallemant, Tasselin, les Mignard et frère Luc. Des oeuvres contemporaines ont également trouvé leur place dans l'église, notamment en 1990 avec le baptistère pour immersion de C. Baster, mosaïques de K. Arguelo et M. Menten et bronze par E. Menten, et en 2004 avec le nouvel hôtel en bronze par E . Menten.
INSTITUT NATIONAL DU PATRIMOINE - DÉPARTEMENT DES CONSERVATEURS : La galerie Colbert fut construite en 1826 par l'architecte J. Billaud, pour la compagnie de spéculateurs Adam et Cie, qui avaient acquis la parcelle comprise entre la rue Vivienne et la rue (Neuve) des Petits Champs, sur laquelle se trouvait un hôtel particulier datant de 1634, afin d'y construire une galerie rivale de la galerie Vivienne. Le passage se compose d'une allée principale bordée de boutiques, encadrée d'arcades en plein-cintre entièrement vitrées, et couverte d'une verrière et d'une grande rotonde. L'intérieur polychrome rappelle les maisons pompéiennes et le faste de l'antique. La galerie Colbert, qui connut un échec commercial, fut fermée au public et détruite en 1975. Elle a été reconstruite à l'identique pour le compte de la Bibliothèque nationale en 1985 par l'architecte Adrien Blanchet (architecte en chef des Monuments historiques alors en charge du Palais Royal). A la suite du départ de la BnF en 1996, il fut décidé d'affecter la galerie à l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA) . La galerie fut ensuite partagée avec le futur Institut National du Patrimoine à la suite d'une refonte générale de l'architecture du bâtiment (réalisée par les architectes Dominique Pinon et Pascale Kaparis) en 2004. L'Institut national du patrimoine est un établissement de formation de haut niveau des conservateurs et des restaurateurs du patrimoine. Il joue un rôle majeur pour la connaissance, la prévention, la mise en valeur et la transmission du patrimoine. Les ateliers de restauration de l'INP à Saint-Denis-La Plaine (93) seront également ouverts au public.
LE GRAND REX : Le Grand Rex est un véritable temple de 2800 places élevé à la gloire du 7e Art. Sa façade Art-Déco, sa voûte étoilée et ses décors baroques en font depuis 1932 un cinéma unique en Europe. Une découverte pluridisciplinaire sur le cinéma et son histoire.
MAIRIE DU 2E ARRONDISSEMENT
Palais Brogniart (PH. Couette / SBF)
PALAIS BRONGNIART - PALAIS DE LA BOURSE : Oeuvre construite à la manière d'un temple à l'antique par Brongniart sur demande de Napoléon Ier, agrandi entre 1902 et 1907. Palais construit pour abriter la Bourse de Paris et le Tribunal de commerce. Intérieur entièrement restauré.
THÉÂTRE NATIONAL DE L'OPÉRA COMIQUE : A la fin du XVIIe s., l'opéra comique naît dans les foires. Il parodie la tragédie en musique et met bientôt en scène des spectacles s'affranchissant de la référence à l'opéra pour forger un univers lyrique original et accessible, avec des intrigues modernes, une alternance dynamique entre les dialogues parlés et les ariettes. En 1783, un bâtiment est édifié pour abriter l'Opéra comique, bâtiment qui prend le nom de son prestigieux directeur : la Salle Favart. Celle-ci a brûlé deux fois, l'une en 1838, l'autre en 1887. La salle actuelle, inaugurée en 1898, est due à l'architecte Louis Bernier, avec des décors des plus prestigieux artistes de la Belle Époque : H. Gervex, J. Blanc, L.-O. Merson , F. Flameng, A. Maignan et B. Constant. Au XIXe s., les compositeurs les plus en vue travaillent à la fois pour l'Opéra et l'Opéra Comique. C'est ainsi que sont créés dans cette salle les plus grands chefs d'oeuvre du répertoire français, dont Carmen de Bizet et Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach. Aujourd'hui sous la direction de Jérôme Deschamps, l'Opéra Comique s'est fixé pour but de faire renouer le public avec ce répertoire français et de redonner à la salle Favart sa vocation d'espace de création et de parodie.
TOUR JEAN SANS PEUR : Dernier vestige du palais parisien du duc de Bourgogne où se décida le sort du Royaume de France au début du XVe s., la Tour Jean sans Peur possède un escalier d'apparat terminé par une voûte sculptée unique en France. Une exposition permanente permet de comprendre de façon didactique sur six salles de visite l'histoire, l'architecture et la société du début du XVe s.
Escaliers Favart - Opéra Comique
THÉÂTRE NATIONAL DE L'OPÉRA COMIQUE : A la fin du XVIIe s., l'opéra comique naît dans les foires. Il parodie la tragédie en musique et met bientôt en scène des spectacles s'affranchissant de la référence à l'opéra pour forger un univers lyrique original et accessible, avec des intrigues modernes, une alternance dynamique entre les dialogues parlés et les ariettes. En 1783, un bâtiment est édifié pour abriter l'Opéra comique, bâtiment qui prend le nom de son prestigieux directeur : la Salle Favart. Celle-ci a brûlé deux fois, l'une en 1838, l'autre en 1887. La salle actuelle, inaugurée en 1898, est due à l'architecte Louis Bernier, avec des décors des plus prestigieux artistes de la Belle Époque : H. Gervex, J. Blanc, L.-O. Merson , F. Flameng, A. Maignan et B. Constant. Au XIXe s., les compositeurs les plus en vue travaillent à la fois pour l'Opéra et l'Opéra Comique. C'est ainsi que sont créés dans cette salle les plus grands chefs d'oeuvre du répertoire français, dont Carmen de Bizet et Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach. Aujourd'hui sous la direction de Jérôme Deschamps, l'Opéra Comique s'est fixé pour but de faire renouer le public avec ce répertoire français et de redonner à la salle Favart sa vocation d'espace de création et de parodie.
Féru d'histoire, voire d'histoire de l'art ? Les archives Nationales vous propose une visite du site de Paris tandis que l'Eglise Saint-Denys du Saint Sacrement vous dévoile ses toiles de maîtres parmi lesquels Delacroix et Picot. » Le programme complet à Paris / IDF
Hôtel de Soubise (A. Pegeon)
ARCHIVES NATIONALES : Le site de Paris des Archives nationales (précédemment appelé «Centre historique des Archives nationales») occupe un quadrilatère de 3 ha en plein coeur du Marais et compte deux des plus beaux hôtels parisiens du XVIIIe s. : l'hôtel de Soubise et l'hôtel de Rohan. Les Archives nationales conservent les documents originaux produits par l'Etat français depuis l'époque mérovingienne jusqu'à aujourd'hui : papiers des rois, des présidents de la République, etc.
ÉGLISE SAINT-DENYS DU SAINT-SACREMENT : Eglise conçue selon le plan basilical repris de l'antiquité païenne puis chrétienne comme de nombreuses églises de Paris édifiées sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. On peut y découvrir un tableau de Delacroix, une grisaille de Pujol et un tableau de Picot.
ÉGLISE SAINT-NICOLAS DES CHAMPS : A l'origine simple chapelle, dépendant de l'abbaye Saint-Martin des champs (aujourd'hui, Musée des Arts et Métiers), l'église Saint-Nicolas fut érigée en paroisse dès 1184. Sa construction de style gothique flamboyant, s'échelonne sur les XIIe, XVe et XVIe s. La vie du quartier fut marquée par le renouveau spirituel du XVIIe s. C'est dans cette église qu'en 1623 saint Louise de Marillac fit une expérience spirituelle profonde qui s'éclaira sur sa vocation. Guidée par saint Vincent de Paul, elle fonda ensuite les Filles de la Charité. Après la Révolution, en 1793, la paroisse fut fermée et devint «Temple de l'hymen et de la fidelité». Elle sera rendue au culte en 1802 et restaurée. Son architecture et les nombreuses oeuvres d'art qu'elle conserve témoignent de la foi de ceux qui nous ont précédés.
HÔTEL DE GOURGUES - BIBLIOTHÈQUE DES AMIS DE L'INSTRUCTION : Première bibliothèque populaire fondée par une association à Paris, en 1861. Ses fondateurs, ouvriers et artisans du Marais, y rassemblent les livres de leur choix. Aujourd'hui, une collection de 20.000 volumes tapissent toujours les murs de la bibliothèque, formant un sévère mais étonnant décor du XIXe s.
Centre culturel suédois DR
HÔTEL DE MARLE - CENTRE CULTUREL SUÉDOIS : Hôtel particulier du Marais, construit en 1560 et de nombreuses fois modifié au cours des siècles, notamment en 1779, il conserve du XVIe s. des combles «à la Philibert Delorme» (comble demi-circulaire avec contre-courbe au faîtage) rétablis au moment des travaux de restauration. L'escalier d'honneur et la distribution du rez-de-chaussée datent de la fin du XVIIIe s. Acquis en 1965 par le gouvernement suédois et restauré, il rassemble une bibliothèque et le musée Tessin. Des plafonds peints à la française ont été découverts.
HÔTEL DE VIGNY : Sauvé par l'association Paris Historique en 1961, l'hôtel de Vigny abrite aujourd'hui la médiathèque de l'architecture et du patrimoine ainsi que la Fondation du patrimoine. Construit en 1618-1620, l'hôtel fut agrandi vers 1640. Remaniement au XIXe s.
MUSÉE CARNAVALET, MUSÉE D'HISTOIRE DE PARIS : Le musée est installé dans l'hôtel Carnavalet, nom francisé d'un de ses propriétaires du XVIe s. : Mme de Kernevenoy. Le bâtiment construit en 1560 par Jacques des Ligneris et transformé par François Mansart au XVIIe s., fut de 1677 à 1696 la demeure de Mme de Sévigné. Depuis 1989, le musée s'étend dans les bâtiments de l'hôtel le Peletier de Saint-Fargeau construit en 1688 par Pierre Bullet pour l'intendant des Finances le Peletier, seigneur de Souzy, habité au XVIIIe s. par Michel-Etienne Le Peletier de Saint-Fargeau, membre de la convention resté célèbre pour avoir voté la mort de Louis XVI.
MUSÉE COGNACQ-JAY, MUSÉE DU XVIIIE S. : L'hôtel Donon fut bâti à la fin du XVIe s. pour Méderie Donon, contrôleur général des bâtiments royaux, époux de Jeanne della Robbia (fille du sculpteur du même nom). Au XIXe s., l'état de l'immeuble se dégrada pour finir en état d'abandon. Inoccupé, il reste dans son état fin XVIIe-début XVIIIe s. puisqu'il n'a plus connu de modifications ultérieures.
MUSÉE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE : Le musée est installé dans l'hôtel de Guénégaud construit par François Mansart à partir de 1652. Le bâtiment, restauré de 1964 à 1967 par François et Jacqueline Sommer, est construit entre cour et jardin. Depuis février 2007, le musée a étendu ses salles à l'hôtel mitoyen de Mongelas, reconstruit au début du XVIIIe s. et entièrement restauré.
Phonographe d'Edison (CNAM)
MUSÉE DES ARTS ET MÉTIERS (CNAM) : Le «dépôt des machines neuves et utiles» voulu par l'Abbé Henri Grégoire, député à la Convention de 1794, s'installa dans les bâtiments d'une des plus anciennes abbayes de Paris, l'Abbaye Saint-Martin des Champs (où il est toujours) et prit le nom de Conservatoire des Arts et Métiers. Au XIXe s., il est devenu un immense panthéon des techniques. Avec 80 000 objets originaux et 15 000 dessins et plans, ses collections dormaient. Dix ans de travaux menés par l'architecte italien Andréa Bruno permettent aujourd'hui d'aborder sept domaines, l'instrument scientifique, les matériaux, la construction, la communication, l'énergie, la mécanique, les transports. Des fouilles ont été réalisées dans l'église du Prieuré de Saint-Martin des Champs mettant à jour les restes d'une basilique remaniée à l'époque carolingienne et correspondant au sanctuaire mérovingien dédié à saint Martin.
Vous pensez que le quartier du Marais n'a pas de secrets pour vous ? Venez tester vos connaissances et remontez le temps au cours des «Ballades du Patrimoine». De nombreuses églises sont également à découvrir : l'église Luthérienne et le cloître des Billettes, l'église Notre -Dame des Blancs-Manteaux ou encore l'église Saint-Paul Saint Louis. » Le programme complet à Paris / IDF«LE QUARTER DU MARAIS» : Découverte des empreintes du temps dans un quartier parisien à l'histoire riche et aux hôtes prestigieux. Cette visite du Marais vous fera remonter le temps entre XIVe et XVIIIe s. de l'hôtel de Saint-Pol de Charles V à celui des Tournelles d'Henri II en passant par la place royale d'Henri IV. Visite-conférence proposée par Sylvia Gagin, membre de la Fédération française des Conférenciers d'art (FFCA). BALADES DU PATRIMOINE : Les brochures de 27 balades sont éditées et diffusées chaque année à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine. Elles restent disponibles toute l'année, au même titre que les Parcours d'architecture, en téléchargement sur patrimoine.paris.fr (rubrique : Promenades parisiennes). Cette année, 4 nouvelles balades seront disponibles, téléchargeables exclusivement sur patrimoine.paris.fr : 1) Le style des années trente dans les jardins: le sud de Paris. 2) Le style des années trente dans les jardins : les jardins de Roger Lardat. 3) Atlantes et cariatides des Grands Boulevards. 4) Lutèce. Et toujours : Sur les traces de Claude-Nicolas Ledoux - Paris et ses faubourgs - Sur les traces du Moyen Age Le style néogothique - Statues, reliefs et décors - La sculpture animalière - Cavaliers et chevaux - Statues sur les ponts - Fontaines d'hier et d'aujourd'hui I - Fontaines d'hier et d'aujourd'hui II - Vitraux parisiens - Mosaïques civiles et religieuses - Les chaires à prêcher Chemins de croix du 20e siècle - Les clochers à Paris - Les églises de village - Les églises du Second Empire - Temples ou basiliques ? - Plafonds et coupoles - Peintures d'Italie - Tombeaux classiques et baroques - Musiciens et poètes - La République et les grands hommes - Atlantes et cariatides en façade - Mythes et réalités - Art et tramway - La mode dans la statuaire. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE - SITE DE L'ARSENAL : L'Arsenal fut fondé au XVIe s. par Louis XII. A la fin du XVIIe s., l'Arsenal devient résidence d'artistes et de savants logés par le roi. En 1757, l'Arsenal devient une bibliothèque ouverte au public. BIBLIOTHEQUE POLONAISE DE PARIS : Musée Adam Mickiewcz ( poète romantique polonais du 19èmes siècle) Salon Frédéric Chopin Musée Boleslas Biegas (art polonais de la fin du 19ème et du 20ème siècle).
Brasserie Bofinger (P. Delapierre)
BRASSERIE BOFINGER : Grande brasserie à la «française» fondée en 1864 par Frédéric Bofinger comportant des éléments d'architecture originaux : escalier à large révolution, coupole fleurie, marqueterie de Charles Spindler évoquant le mariage de l'Ami Fritz, luminaires tulipes, vases en céramique du niçois Jérôme Mastier. Remaniée en 1919 (agrandissement), le décor a été refait (1919-1921) par l'architecte Legey et le décorateur Mitgen, avec une coupole ovale ornée de motifs floraux. Après un nouvel agrandissement en 1930, une salle réalisée en 1931 à l'occasion de l'Exposition coloniale a été décorée de tableaux montrant des paysages alsaciens, réalisés par le peintre Jean-Jacques Waltz, dit Hansi, également auteur de l'enseigne de l'établissement. Les urinoirs, dont les montants sont ornés de têtes de dauphins, sont également à signaler. La devanture de l'établissement a été refaite en 1982, en chêne, à l'identique de celle de 1919. CENTRE POMPIDOU : Le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou est né de la volonté du Président Pompidou de créer au coeur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec le théâtre, la musique, le cinéma, les livres, les activités de parole, etc. Installé au coeur de Paris, dans un bâtiment à l'architecture emblématique du XXe s. conçue par Renzo Piano et Richard Rogers, le Centre Pompidou a ouvert au public en 1977. Il réunit en un lieu unique la première collection d'art moderne et contemporain en Europe. CRÉDIT MUNICIPAL DE PARIS : Situé en plein coeur du Marais depuis 1777, le Mont de Piété de Paris, rebaptisé en 1918 Crédit Municipal de Paris, est le plus ancien établissement de crédit de la capitale. Investi dès son origine d'une mission sociale pour lutter contre l'usure et venir en aide aux plus démunis, on le surnomme «ma tante» ou «le clou». En dépit du développement économique et des progrès sociaux accomplis depuis cette époque, il reste fidèle à sa mission en favorisant le développement social par l'accès au crédit. ÉGLISE LUTHÉRIENNE ET CLOÎTRE DES BILLETTES : L'actuelle église des Billettes a été construite aux alentours de 1755/1758, par l'architecte dominicain le frère Claude, dans l'ancien couvent des Carmes-Billettes, du XVe s. (1408), dont le cloître, désormais le plus vieux de Paris, a subsisté. Ce premier couvent des frères hospitaliers de la Charité Notre-Dame s'élevait au dessus de la chapelle expiatoire commémorant le miracle de l'hostie profanée qui avait eu lieu en 1290. Dès 1633, les Carmes réformés de l'observance de Rennes avaient remplacé les Frères et hérité d'une église tombant en ruines. Saisi comme Bien national à la Révolution, l'église et le cloître des Billettes sont rachetés par la Ville de Paris suite au décrêt du 11 août 1808 de Napoléon ordonnant la création à Paris d'une église consistoriale pour la communauté luthérienne française de Paris. En 1824, un niveau supplémentaire de tribunes est créé. L'ensemble fut classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862. EGLISE NOTRE-DAME DES BLANCS-MANTEAUX : Trois prieurés se succédèrent à l'emplacement de l'église Notre-Dame des Blancs-Manteaux. Le 1er au XIIIe s., le second au XVe et le 3ème au XVIIe s., qui vit la construction de l'église actuelle, de style classique. Le sous-sol de l'église des Blancs-Manteaux contient des vestiges du 1er sanctuaire fondé en 1258, pendant le règne de Saint-Louis, découverts par les services de la mairie. Le nom de «Blancs-Manteaux» correspondant à la couleur blanche des habits des religieux. Nombreux tableaux et mobiliers classés au titre des monuments historiques. ÉGLISE SAINT-LOUIS-EN-L'ILE : La première église de l'Ile-Saint-Louis fut construite entre 1620 et 1622 pour répondre à la croissance de la population sur l'île dans les premières années du XVIIe s. Selon le voeu de Louis XIII formulé en1634 une église consacrée à Saint-Louis sera ainsi édifiée. Construite d'après les plans de François Le Vau (frère cadet de Louis Le Vau) et sous la direction de différents architectes, l'église est consacrée en 1726. De conception moderne et d'inspiration italienne, l'église garde néanmoins un plan gothique, la principale originalité de celui-ci étant de combiner un chevet plat et un déambulatoire, ce qui est unique pour une église du XVIIe s. ÉGLISE SAINT-PAUL SAINT-LOUIS : En 1619, le roi Louis XIII donne aux Jésuites un terrain sur l'emplacement de l'enceinte de Philippe-Auguste. Le Roi participera aux frais de la construction et, en son honneur, le nom de Saint-Louis sera donné à la nouvelle église. La construction, par l'architecte Mansart, dure 14 ans, de 1627 à 1641. De 1641 à 1762, l'église connut son apogée : l'évêque Bossuet ou le jésuite Bourdaloue venaient y prononcer des oraisons, que Mme de Sévigné venait écouter. Marc-Antoine Charpentier et Rameau y furent maîtres de chapelle. S'y trouvent une Vierge de Germain Pilon et un Christ au jardin des Oliviers de Delacroix. HÔTEL AMELOT DE BISSEUL DIT DES AMBASSADEURS DE HOLLANDE : Sur le terrain étroit de l'ancien hôtel médiéval des Rieux, l'architecte Pierre Cottard construisit cet hôtel entre 1657 et 1660 pour Jean-Baptiste Amelot de Bisseul. Le portail très riche, orné de sculptures de Thomas Regnaudin à l'avers et, chose plus rare, au revers donne accès à une cour, petite mais très décorée où se trouvent quatre cadrans solaires anciens. Singularité de cet hôtel, la voûte donne accès à une deuxième cour plus vaste. A gauche, au-dessus d'une remise à carrosse, une terrasse fait face à une architecture feinte, créant un espace scénographique original. La distribution atypique de cet hôtel et le goût des ornements qui s'y manifeste rappellent l'oeuvre d'Antoine Le Pautre. Beaumarchais qui vécut ici de 1776 à 1788, y écrivit le «Mariage de Figaro». HÔTEL BOUTHILLIER DE CHAVIGNY : Vers 1265, Charles d'Anjou, frère de Saint-Louis, se fait bâtir un hôtel entre les rues Pavée et Saint-Antoine. Entièrement reconstruit au début du XVIe s., il est acheté en 1635 par Léon Bouthillier de Chavigny qui fait modifier l'hôtel suivant des plans de François Mansart. Remodifié au XVIIIe s., il a gardé une apparence classique. Seule la façade sur l'ancien jardin, attribuée à François Mansart a été quelque peu affectée par la transformation de l'hôtel en caserne de pompiers en 1813. HÔTEL D'AUMONT - TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS : Edifié sur les plans de Le Vau au XVIIe siècle (1644-1648) pour Michel-Antoine Scarron, conseiller du roi, l'hôtel fut occupé dès la fin de sa construction par le duc d'Aumont, lequel chargea François Mansart d'agrandir et de transformer le corps de logis principal, à partir de 1656. Les salons intérieurs sont alors décorés d'oeuvres peintes par Simon Vouet et Le Brun. Seul subsiste le salon Le Brun occupé aujourd'hui par la salle de lecture de la bibliothèque du tribunal administratif de Paris. Au XVIIIe et XIXe s., plusieurs propriétaires se succédèrent, engageant de nombreux remaniements. En 1938, l'hôtel d'Aumont est racheté par la Ville de Paris qui le remet en état. Le tribunal administratif s'y installe en 1959.
Hôtel de Beauvais (N.Darbellay)
HÔTEL DE BEAUVAIS - COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL DE PARIS : L'hôtel de Beauvais, d'une exceptionnelle qualité architecturale, fut construit en 1655 par Antoine Lepautre (1621-1679), premier architecte du Roi. Modifié au 18e siècle pour la famille Orry par Robert de Cotte puis par l'architecte Beausire en 1730, il est transformé en immeuble de rapport au 19e siècle avec surélévation de la façade sur rue. Mozart y est reçu à l'âge de sept ans. Inoccupé depuis de nombreuses années, il vient de faire l'objet d'une très importante restauration, co-financée par le Conseil d'Etat et le ministère de la Culture pour abriter le siège de la Cour administrative d'appel de Paris ainsi qu'un centre de documentation juridique. HÔTEL DE COULANGE - MAISON DE L'EUROPE : Aujourd'hui situé au coeur du quartier du Marais, l'hôtel de Coulanges a été bâti sur des terrains qui se trouvaient au XIVe s. à l'extérieur de l'enceinte de Philippe-Auguste, et donc hors des limites de Paris. Ces terrains, cédés en 1390 par les religieuses du Prieuré de Sainte-Catherine du Val des Ecoliers à des bailleurs privés, servent d'abord de jardins aux propriétaires d'un hôtel particulier situé à proximité. C'est seulement en 1634 que les premiers éléments de l'ensemble architectural constituant aujourd'hui l'hôtel de Coulanges sont édifiés. En 1640, l'hôtel est acquis par Philippe II de Coulanges, qui s'y installe avec sa femme et leur jeune nièce orpheline : Marie de Rabutin Chantal. Cette dernière passe une bonne partie de son enfance à l'hôtel de Coulanges sous la tutelle de son oncle, avant de se marier en 1644 et de prendre le nom sous lequel elle est restée célèbre : Madame de Sévigné. Durant la seconde moitié du XVIIe s., l'hôtel est agrandi et accueille la suite du chancelier Le Tellier. Les enfants illégitimes de Louis XIV et de Madame de Montespan y sont élevés dans le plus grand secret par la femme de l'intendant Jean Darbon. HÔTEL DE LAMOIGNON - BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS : Hôtel construit pour Diane de France, fille d'Henri II entre 1584 et 1612. Restauré de 1955 à 1969, il abrite la bibliothèque historique de la Ville de Paris. HÔTEL DE SENS - BIBLIOTHÈQUE FORNEY : Cet hôtel particulier est un des rares vestiges d'habitation civile médiévale à Paris. Demeure des archevêques de Sens jusqu'en 1622, il a aussi abrité la Reine Margot. Vendu comme bien national à la Révolution, il a hébergé au XIXe s. une fabrique de confiture et une verrerie. Acheté en 1911 par la Ville de Paris et restauré, l'hôtel abrite à présent et depuis 1961 la bibliothèque Forney, spécialisée en histoire de l'art.
Hôtel de Ville (D.R)
HÔTEL DE VILLE DE PARIS : Reconstruit par les architectes Ballu et Deperthes à la suite de l'incendie de 1871 puis inauguré le 30 juin 1882, l'Hôtel de Ville de Paris, de style Néo-Renaissance, dévoile au regard du visiteur un ensemble de salons fastueux et de salles plus austères réservées au travail des élus de la municipalité. LA RATP - 60 ANS D'HISTOIRES EN COMMUN : La RATP a choisi de fêter ses 60 ans en invitant ses voyageurs à découvrir une exposition intitulée «La RATP, 60 ans d'histoires en commun». Cette exposition est un voyage en images qui met en scène des instants émouvants, originaux inscrits dans la vie quotidienne de chacun. On y découvrira des photos au caractère historique ou artistique qui rappellent que la RATP a toujours fait partie de nos vies individuelles et collectives comme décor, comme source d'inspiration ou comme acteur. Une série de photographies sera également affichée sur les portes palières de la ligne 14 du 15 au 28 septembre. MAISON D'OURSCAMP : L'abbaye d'Ourscamp, fondée en 1129 par des moines cisterciens de Clairvaux au sud-est de Noyon dans l'Oise, reçoit en donation un terrain situé rue François Miron (dénomination actuelle). Y est alors construite une grande maison en pierre qui doit devenir leur «maison de ville». L'association de sauvegarde et de mise en valeur du Paris historique a installé ses bureaux en ces lieux afin de sauver la maison d'une démolition certaine et s'est engagée dans d'importants travaux de restauration. MAISON DE VICTOR HUGO : Ancien hôtel de Rohan-Guéménée du XVIIe siècle remanié. L'appartement occupé par Victor Hugo de1832 à 1848, retrace aujourd'hui toute la vie de l'écrivain à travers trois grandes périodes qu'il a lui-même énoncées dans Actes et Paroles : avant l'exil, pendant l'exil et après l'exil. Fondé en 1902 par Paul Meurice, ami du poète qui donne ses collections à la Ville de Paris, le musée possède un fonds important de dessins du poète, de peintures d'artistes rendant hommage à son oeuvre, mais aussi de sculptures, photographies, estampes, éditions, pièces de mobilier. Enfin une donation des petits-enfants du poète a permis une fidèle restitution de sa chambre où il est mort le 22 mai 1885. MAISON DITE DE MARIE TOUCHET : Exemple rare à Paris du style de la première Renaissance : pierre et brique de couleur, meneaux, pilastres. Cette maison fut sans doute habitée par la maîtresse de Charles IX. MAISON PROFESSE DES JÉSUITES - LYCÉE CHARLEMAGNE : Ancienne maison professe des Jésuites. Les bâtiments construits entre 1627 et 1647 sur l'enceinte de Philippe-Auguste, abritent, depuis Napoléon, le lycée Charlemagne. MÉMORIAL DES MARTYRS DE LA DÉPORTATION DE L'ILE DE LA CITÉ : Lieu de mémoire conçu par l'architecte G.H. Pingusson à la pointe de l'île de la Cité en 1961, afin de perpétuer le souvenir des 200 000 victimes françaises de la déportation, à l'initiative du Réseau du Souvenir. A cause des contraintes techniques du site, le monument dut être finalement enterré. Il comprend une crypte avec galerie tapissée de facettes de verre, deux chapelles contenant la terre et les ossements prélevés dans les principaux camps de déportation. Ce monument austère, qui joue sur l'ombre, la lumière, les matériaux, la circulation, est une réussite architecturale et symbolique. Les salles supérieures présentent des photographies. PAVILLON DE L'ARSENAL : Créé en 1988, le Pavillon de l'Arsenal, centre d'information, de documentation et d'exposition d'Urbanisme et d'Architecture de Paris, est un lieu unique où l'aménagement de la ville et ses réalisations architecturales sont mis à la portée de tous. Le Pavillon de l'Arsenal, ouvert en décembre 1988, se trouve au cœur historique de Paris, à deux pas de la Bastille, du Marais et de la Seine. A la lisière de l'ancien quartier qui abritait l'Arsenal du Roi, fabrique de poudre à canon, il est situé sur l'ancienne île Louviers. Un petit bras de Seine séparait l'île du mail de l'Arsenal, premier mail planté parisien sous Henri IV. En 1843, l'île fut rattachée à la rive droite de Paris par le comblement du petit bras de Seine, devenu aujourd'hui boulevard Morland. Le bâtiment a été construit d'après les plans de l'architecte Clément en 1878-1879 à la demande d'un particulier. Laurent-Louis Borniche (1801-1883), ancien marchand de bois installé sur l'île Louviers, grand amateur de peinture, fit construire ce qu'il voulait être un «musée populaire», pour présenter sa collection, de près de 2000 toiles. À sa mort, en 1883, sa fille vendit les tableaux et loua le bâtiment à la société de pâtes alimentaires Rivoire et Carret. Il devint par la suite comptoir de vente d'alcool, restaurant, etc. Devenue propriétaire du lieu en 1922, la Samaritaine y installa en 1931 ses ateliers de confection, puis la Ville s'en porta acquéreur en 1954 et y conserva des archives. Réhabilité par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert, ce bâtiment caractéristique de l'architecture de la fin du XIXe s. retrouve enfin, à l'ouverture du Pavillon de l'Arsenal, sa destination première. PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS : Présentation des matériels et de véhicules anciens de police et de sapeur-pompiers, mais également des documents photographies, des manuscrits et des objets retraçant l'histoire de l'institution pour la période contemporaine et notamment depuis la création du musée de la Préfecture de Police dont cette année 2009 marque le centenaire.
Vue de Notre-Dame (M. Setboun)
TOURS DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME : Entreprise sous l'épiscopat de Maurice de Sully, vers 1160, la construction de la cathédrale se poursuivit pendant 200 ans pour répondre aux nouveautés du style gothique rayonnant. Au début du XIVe s., des chapelles étaient encore construites entre les contreforts et la nef. La cathédrale subit des aménagements importants au XVIIIe s. et fut l'objet de destructions pendant la Révolution. Après une campagne d'opinion et la création de comités de soutien, auxquelles Victor Hugo participa activement, notamment avec son roman «Notre-Dame de Paris», une campagne de restauration fut décidée. Un concours fut lancé et les architectes Lassus et Viollet-le-Duc furent choisis. Ils tentèrent pendant 20 ans, de restituer l'architecture du XIIe s. Leurs travaux s'achevèrent en 1864. La cathédrale Notre-Dame est donc le fruit de plusieurs architectes et de styles différents qui lui donnent son aspect actuel, aux dimensions impressionnantes : 127m de long, 40m de large, les tours culminant à 69m. Les parties hautes ont été agrandies entre 1230 et 1245. Des systèmes d'écoulement des eaux pluviales par des chenaux sculptés terminés par des gargouilles ont été créés. Au XIXe s., Viollet-le-Duc reconstruisit la flèche et disposa autour de la galerie située à 46 m du sol, empruntée par les visiteurs aujourd'hui, des statues chimériques représentant des animaux et des personnages fantastiques. Il reconstruisit aussi le Beffroi qui héberge la plus grosse cloche de Notre-Dame, le «bourdon», de 13 tonnes, que les visiteurs peuvent aussi admirer. Du haut des tours de Notre-Dame, le public peut aussi contempler la vue imprenable sur Paris et les ponts de la Seine qui rappellent que Notre-Dame possède le charme d'être une cathédrale au bord de l'eau. TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS : La décision de construire le bâtiment fut prise à l'instigation du Baron Haussmann par le conseil général de la Seine en 1857. Il fit appel à un des architectes de la ville, Antoine-Nicolas Bailly (1810-1892). L'architecte eut pour obligation de satisfaire aux exigences du Préfet Haussmann et de Napoléon III lui-même. Les travaux débutèrent en 1859 et s'achévèrent en 1864.
Deux grands monuments nationaux sont ouverts au public : Le Panthéon, symbole des valeurs républicaines et l'Universitas Parisensis, la Sorbonne. Profitez-en ! » Le programme complet à Paris / IDF
ABBAYE DU VAL-DE-GRÂCE-HÔPITAL MILITAIRE : Abbaye royale fondée par Anne d'Autriche à l'occasion de la naissance de Louis XIV, construite par Mansart, Lemercier et Le Muet. Ensemble conventuel transformé en hôpital militaire en 1793.
BIBLIOTHÈQUE SAINTE-GENEVIÈVE : Bibliothèque construite par Henri Labrouste (1844-1850), la grande salle de lecture est un prototype de l'architecture métallique. Collections de livres rares et précieux de l'abbaye de Sainte-Geneviève.
CIRCUIT «LA MONTAGNE SAINTE-GENEVIÈVE» : En partenariat avec les établissements d'enseignement et de recherche de la Montagne Sainte-Geneviève, l'association Parcours des sciences se donne pour objectif de favoriser la diffusion de la culture scientifique en prenant appui sur la mise en valeur du patrimoine historique du site de la Montagne Sainte-Geneviève, autour de la rue d'Ulm. Le parcours permet de découvrir les établissements d'enseignement et de recherche bâtis dans ce quartier de 1850 à aujourd'hui.
COLLÈGE DES BERNARDINS : Fondé en 1245 par Etienne de Lexington, abbé de Clairvaux, le collège Saint-Bernard ou collège des Bernardins forma entre le XIIIe et le XVe s. l'élite des moines de l'ordre cistercien. Bien qu'il devînt un Bien national à la Révolution, et servit de prison, d'entrepôt et de caserne de pompiers jusqu'à une date très récente, il a conservé sa nef gothique à trois travées sur un cellier au sous-sol, ainsi que l'escalier de l'ancienne sacristie (XVIIIe s). Racheté par le diocèse de Paris, il est restauré à partir de 2004 par l'architecte en chef des monuments historiques, Hervé Baptiste, et réaménagé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, pour devenir un lieu de recherche et de débat pour l'église et la société.
COLLÈGE DES ECOSSAIS : Construit de 1662 à 1672, il fut fondé pour l'éducation de jeunes catholiques d'Ecosse. Il resta voué à l'enseignement. Le portail et l'escalier à rampe à balustre de chêne sont classés monument historique.
Centre culturel irlandais (DR)
COLLÈGE DES IRLANDAIS - CENTRE CULTUREL IRLANDAIS : C'est à partir du XVIe s. que furent créés en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Italie et en Pologne, des collèges irlandais permettant aux moines et étudiants catholiques irlandais d'échapper aux restrictions anti-catholiques sévissant en Irlande. En 1677, Louis XIV accorda au Collège des Irlandais l'édifice du Collège des Lombards, situé rue des Carmes (dans le 5ème arrondissement). En 1775, les étudiants irlandais déménagèrent dans un nouveau bâtiment, un ancien hôtel particulier, rénové spécialement pour les accueillir par l'architecte François-Joseph Belanger. A cette époque furent édifiées la bibliothèque et chapelle. Suite à la Révolution, le collège des irlandais changea plusieurs fois de destination, redevenant parfois séminaire pour étudiants irlandais. En octobre 2002, le Collège des irlandais fut restauré au moment de la création du Centre culturel irlandais.
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE INDUSTRIELLES (ESPCI) : Fondée en 1882, l'école supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris attire depuis plus d'un siècle les esprits scientifiques les plus créateurs : Pierre et Marie Curie, Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak sont autant de noms qui contribuent à la renommée internationale de l'école. L'espace Pierre-Gilles de Gennes (anciennement espace des sciences de Paris) veut être un point de rencontre entre les parisiens et le monde scientifique, ses activités comportent trois volets : expositions, conférences avec des expériences, Sciences à l'école.
Eglise Saint-Médard (J.G. Bouchaud)
ÉGLISE SAINT-MÉDARD : De la reconstruction de l'église à la fin du XVe s., subsiste toujours les trois travées de la nef de style gothique flamboyant. Choeur et chapelles du XVIe et XVIIIe s. L'église renferme des tableaux remarquables.
ÉGLISE SAINT-SÉVERIN : Il s'agit de la plus ancienne église de la rive gauche de Paris et de l'une des plus belles églises de style gothique flamboyant de la ville. Elle comporte notamment une chapelle XVIIe s. due à Mansart, un choeur de marbre financé par la duchesse Anne de Montpensier, de remarquables «piliers torses» autour d'un double déambulatoire et une collection de vitraux du XIVe-XVe s., du XIXe s. et des vitraux contemporains de Jean Bazaine. Orgue du XIIIe s. récemment rénové. Charnier du XVe s. autour d'un cloître. Edifice protégé monument historique par Prosper Mérimée en 1862.
ENCEINTE DE PHILIPPE-AUGUSTE : Arche de l'enceinte de Philippe-Auguste, marquant l'entrée de la rivière de la Bièvre dans Paris, mise au jour en 1991.
INSTITUT ET MUSÉE CURIE : Le musée Curie est situé dans la partie la plus ancienne de l'Institut Curie : l'Institut du radium. Il propose au public de découvrir l'histoire de la radioactivité et de ses premières applications médicales. Dans les salles, sont exposés des instruments scientifiques, des objets et des documents retraçant les grandes étapes de l'histoire de la radioactivité et de ses applications notamment en médecine. Une place importante est consacrée à la vie et l'oeuvre de la «famille aux 5 prix Nobel» : les Curie et les Joliot-Curie. Dans le bureau de Marie Curie, conservé en l'état, se dégage une ambiance particulière. Marie Curie y a travaillé de 1914 jusqu'à sa mort en 1934 ; puis s'y sont succédés André Debierne, Irène Joliot-Curie et Frédéric Joliot. Dans ce lieu sont conservés de nombreux souvenirs des Curie et des Joliot-Curie, leur mobilier, leurs livres. La dernière pièce du musée est le laboratoire de chimie personnel de Marie Curie, rénové en 1981 après avoir été décontaminé. Les fioles, les instruments de chimie et paillasse donnent une idée de l'atmosphère et des moyens de travail dans un laboratoire de l'époque.
INSTITUT NATIONAL DE JEUNES SOURDS : L'institut national de jeunes sourds de Paris fut construit au XIXe s. sur le site de l'ancien monastère de Saint-Magloire devenu ensuite séminaire des Oratoriens jusqu'à la Révolution. Les Sourds-Muets s'y installent en 1794. Transformé et agrandi au XIXe s., l'ensemble conserve néanmoins des constructions du XVIIe s. dont entre autres l'escalier d'honneur. Malgré l'échelonnement des campagnes de construction et de reconstruction, le plan d'ensemble est clairement ordonné.
LA SORBONNE : A la fin du Moyen-Âge, la plupart des grands maîtres européens de la pensée passèrent par l'Universitas parisensis qui disposait de l'ensemble des privilèges lui conférant une indépendance qui allait établir sa renommée. La célèbre université parisienne est installée dans un ensemble architectural exceptionnel du XVIIe-XIXe s., sur près de 20 hectares au coeur du quartier Latin. Chapelle du XVIIe s. de Lemercier, bureau du Recteur des Universités, amphithéâtres, etc.
LYCÉE HENRI IV : Le lycée Henri IV occupe l'ancienne abbaye Sainte-Geneviève. Ayant battu le roi Alaric à Vouille en 507, Clovis fit construire l'église dédiée aux saints Apôtres, où il fut enseveli, ainsi que sainte Clotilde et sainte Geneviève. Une nouvelle église, désormais dénommée Sainte-Geneviève fut construite en 1130. En 1219, l'abbé de Sainte-Geneviève reçut licence d'enseigner. Au XIIIe s., le cloître, le réfectoire et le dortoir furent reconstruits. Dans la seconde moitié du XVIIe, d'importants travaux permirent la réalisation de la bibliothèque, de l'oratoire des abbés, de la salle des novices, du grand escalier et du cloître. Puis l'abbaye fut fermée en 1790. Transformée en école centrale en 1796, l'abbaye devint un lycée en 1803. L'établissement est aujourd'hui l'un des plus prestigieux de la capitale.
MUSÉE DE L'ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS : Le musée est installé dans l'hôtel dit de Miramion, construit en 1630 par François Mansart. Madame de Miramion y fonda au XVIIe s. la communauté des filles de Sainte-Geneviève. Le jardin des plantes médicinales créé en 2002 est accessible au public. Les collections du musée de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris se composent aujourd'hui d'un ensemble d'environ 10.000 objets (peintures, sculptures, dessins et gravures, mobilier, textiles, traités, instruments médicaux et objets de soins, d'exploration ou d'enseignement, ...) représentatifs de tous les aspects de la vie hospitalière, du Moyen Âge à nos jours. Elles illustrent les grandes composantes de l'histoire de l'hôpital parisien (histoire religieuse et sociale tout d'abord, histoire médicale et paramédicale ensuite, histoire des professions de santé), et apportent des repères significatifs sur l'évolution des représentations du corps et de la maladie.
Hôtel de Cluny (RMN)
MUSÉE NATIONAL DU MOYEN ÂGE-THERMES ET HÔTEL DE CLUNY : Les thermes gallo-romains et l'hôtel des abbés de Cluny abritent le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge, depuis 1843. Les thermes du nord, construits à partir du Ier siècle à Lutèce, étaient formés de différents espaces consacrés aux bains, à l'échauffement et aux exercices physiques (les palestres), de pièces communes, ainsi que de salles souterraines dévolues aux services. De cet ensemble subsiste une grande partie dont le frigidarium (salle froide) avec sa voûte d'arêtes de 13,50 m de haut. Implantée sur ce site depuis le XIIIe s., la résidence parisienne des abbés de Cluny en Bourgogne fut reconstruite à la fin du XVe s. par l'abbé Jacques d'Amboise (1485-1510). Le plan en U, fermé sur l'extérieur par un mur, abrite une cour et ouvre au nord sur un jardin. Les volumes intérieurs et l'organisation de la circulation entre les salles de l'hôtel sont admirablement préservés. La façade de la cour d'honneur et la chapelle constituent, par la qualité de leur ornementation, un véritable joyau de l'art flamboyant. Les jardins du musée : ouverts en 2000, les jardins d'inspiration médiévale sont une création contemporaine des paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières. Ils instaurent un lien original entre l'architecture du monument, les collections du musée et leur environnement urbain. Le musée offre quant à lui un parcours à travers quinze siècles d'art et d'histoire : sculptures, orfèvrerie, peintures, vitraux, ivoires, tapisseries, etc. Edifice protégé au titre des monuments historiques par Prosper Mérimée en 1862.
MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE ET JARDIN DES PLANTES : Héritier du jardin du Roi, le Muséum national d'histoire naturelle instauré par la Convention en 1793, est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Il demeure aujourd'hui un établissement privilégié pour la connaissance de la biodiversité et pour la recherche pluridisciplinaire dans les domaines des sciences de la nature et de l'Homme. Le Muséum exerce également une mission patrimoniale majeure : la conservation de très nombreuses et riches collections. Ménagerie, galeries d'entomologie, d'anatomie comparée, de minéralogie. Le Museum conserve d'ailleurs de nombreux objets classés au titre des Monuments Historiques. Serres tropicales.
PANTHÉON : L'église néo-classique Sainte-Geneviève, dont la construction fut décidée par Louis XV en 1744 et réalisée par Soufflot, ne devint Panthéon qu'en 1791, date à laquelle l'on commença d'y enterrer les grands hommes de la Nation (Victor Hugo, Jean Moulin, Marie Curie...), symboles des valeurs républicaines.
Marie Curie (Curie /Joliot-Curie)
UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE - PARIS 6 - SITE DE JUSSIEU : L'université Pierre et Marie Curie conserve un patrimoine scientifique exceptionnel, hérité principalement de la faculté des Sciences de la Sorbonne. Un programme comprenant des conférences, une mini-exposition, l'ouverture des collections de minéraux et de zoologie, est proposé sur le site de Jussieu. L'UPMC ouvre également ses autres sites : cloître des Cordeliers et musée Dupuytren, bibliothèque des neurosciences Jean-Martin Charcot à la Pitié-Salpêtrière.