Arrestation à Paris d'un jeune Français soupçonné d'avoir assassiné un étudiant chinois
Xu Jiangong, Conseiller à l'Ambassade de Chine en France et Chef du Service consulaire, vient de révéler le 18 mars que le suspect qui a assassiné, le 16 mars au petit matin au centre de Paris, un jeune étudiant chinois originaire de la ville de Tianjin, a été capturé par la police parisienne et qu'il est en fait l'un des deux jeunes hommes arrêté sur place le même jour en flagrant délit.
Le 18 dans l'après-midi, la Préfecture de police de Paris a informé le Service consulaire de l'Ambassade de Chine que le suspect a été appréhendé et que l'arme meurtrière dont il s'est servi pour tuer le jeune Chinois – un canif – a été retrouvée. Ce cas est entré actuellement dans la phase de procédure judiciaire et le coupable a été transféré au parquet alors qu'un procureur s'est saisi de l'affaire.
Xu Jiangong a déclaré que l'Ambassade de Chine en France a adressé, au nom des parents de la victime, des félicitations à la police parisienne pour le sérieux et la dextérité dont elle a fait preuve dans l'enquête menée pour dépister le criminel. D'autre part, a-t-il ajouté, l'Ambassade a exprimé ses sympathies aux parents de la victime et est décidée à suivre de près la suite de cette affaire.
Selon les informations recueillies, les départements de la sécurité publique et du contrôle frontalier de Chine apporteront toute leur aide aux proches de la victime pour qu'ils puissent se rendre le plus tôt possible en France pour voir une dernière fois les dépouilles de leur fils et s'occuper de ses funérailles. On apprend qu'ils auront leur passeport demain même.
Le 16 mars à l'aube, un étudiant chinois a été tué d'un coup de couteau lors d'un conflit avec des jeunes parisiens.
Xu Jiangong a émis l'espoir que les jeunes étudiants chinois accordent plus d'importance à leurs études et pratiquent le respect de soi-même et le sens de dignité. Ila indiqué que la sécurité laisse à désirer dans certains quartiers sensibles de la ville de Paris. C'est pourquoi il recommande aux jeunes Chinois qui poursuivent leurs études en France de rentrer un peu plus tôt chez eux, de ne pas aller dans les lieux et endroits dont la situation est précaire et d'avertir la police dès qu'ils font de mauvaises rencontres.
IL a conclu en disant que le peuple français témoigne de l'amitié au peuple chinois, que l'affaire en question ne concerne nullement la discrimination raciale et n'est pas un crime prémédité et qu'elle est en fait un cas isolé qui s'est produit de façon inopinée.