Je ne sais pas si tu me connais vraiment bien ou pas. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. J'ai une grande opinion de moi-même, je n'ai pas l'habitude de me laisser entraîner dans des situations "incroyables". J'ai accepté de prendre un travail plus que médiocre et indigne d'une étudiante. Je t'ai dit pourquoi, je ne reviens pas là-dessus, mais il se peut que jaie fait une erreur d'avoir accepté seulement quelques pages de correction. En fait, pour tout te dire, quand on était au Quick et qu'elle a appelé, j'allais te demander de lui dire que je ne prends pas son travail. Et puis, comme elle a dit qu'elle en avait besoin d'urgence, j'ai accepté, "par générosité d'âme", ou pour toute autre raison que tu voudras. Cela dit, je ne m'explique pas son comportement indigne d'une étudiante.
Je n'ai jamais écrit en chinois mais j'ai assez de respect pour moi-même pour rédiger, avec un dictionnaire, des phrases qui soient à peu près corrects syntaxiquement. J'ai dit oui pour une correction, pas pour une réécriture. C'est vrai, j'aurais dû d'abord en parler avec elle. Mais, logiquement, quel est l'étudiant qui aurait refusé que je lui fasse un travail qui ne lui fasse pas perdre la face? J'ai passé plus de six heures sur son travail, j'ai été pressé (par elle) de le finir en urgence, je l'ai fait passer en priorité sur d'autres, sacrifiant des heures de sommeil, lle a décommandé à plusieurs reprises ses rendez-vous, sans jamais s'excuser sauf la dernière fois quand elle est venue à République où elle m'a dit, en faisant un gros effort pour paraître naturelle, qu'elle était désolée. J'avais envie de vomir en l'entendant tellement ça sentait l'hypocrisie! Si cela avait été possible, je lui aurais donné son travail devant la bouche du métro pour ne pas l'avoir à mes côtés. Mais sa véritable personnalité versatile et suspicieuse allait se révéler au Mc Do, quand elle a refusé de payer (même les 20 euros) alors que je lui ai montré le travail que j'avais effectué. Le reste, ce sont des paroles inutiles, une conversation téléphonique que je savais inutile, des arguments que je savais inutiles, un sourire et une affabilité que je savais inutiles, une retenue que je savais également inutile. Alors, je me suis lâché, ne pouvant supporter que cette petite merde s'est fait plaisir en offrant un spectacle gratuit aux clients du Mc Do, un spectacle dont il m'avait semblé que j'étais l'unique comédien.
J'ai mis fin à mon supplice de la manière que m'avait dicté alors non pas la raison - je n'en avais plus à ce moment-là - mais le feu qui couvait en moi, c'est-à-dire, avec véhémence.