摄影 批评
05 Septembre 2009 - 03 Octobre 2009
Bai Suqin, photographie 2009
Je ne suis pas très loin… Figures parisiennes, travail photographique de Bai Suqin est une vision critique de la société de consommation et de la mode. Il nous propose des photographies très présentes, aux couleurs éclatantes, aux contrastes élevés et aux clairs-obscurs abondants. Technique intéressante qui utilise un fort éclairage nocturne ponctuel pour nous donner à voir de manière paradoxale desimples mannequins que l’on peut trouver communément dans les vitrines de nos villes. Images de Paris, image emblématiquedes villes de notre société globalisée où chacun devient uniforme, ces images ambigües, réelles mais presque surréalistes, forment une critique d’une certaine culture de masse tout en en adoptant certains codes. Familier et lointain. Ce travail élabore dès lors une réflexion contemporaine sur le statut de l’image, surcelui qui la regarde, spectateur émancipé perdu devantces images, images-vitrines que lui proposent à la fois les musées que les vitrines calfeutrées de nos rues. Il enressort des sentiments contrastés et troublés qui ne peuvent que nous émouvoir.
Laurent Padel
I am not far away…Parisian figures, photographic works of Bai Suqin offer a criticalvision of the society of consummation and of fashion. He proposes series of photographs with vivid colours, high contrasts and abundant bright-dark. Interesting technique, he uses a strong one-off lightingof night to show the paradoxical presence of simple models which we canfind commonly in the display windows of our cities. Images of Paris,image of emblem of our global society where everybody becomes uniform,these ambiguous images, real or almost surrealist, form a critic of certain culture of masse which disposes at the same time a certain code. Near of far away, common or uncommon, these photographic works elaborate a contemporary reflexion on the status of the image, on those who look at it, even the liberated spectator gets lost before these images. These window-display-images are like those in the museum and atthe same time the closed window-display of our streets. The spectator emerges from them which can only touch one profoundly the sentiment ofcontrast and troublesome.
LP