L'imposition des dividendes change. Les particuliers vont pouvoir choisir entre la taxation à l'impôt sur le revenu et le prélèvement forfaitaire libératoire de 16%. Une solution qui, au final, de devrait avantager que les plus fortunés.
Les abattements sont supprimés en cas d'option pour le prélèvement libératoire
Démonstration en chiffresImaginons un contribuable détenteur d'un portefeuille titre pour 600.000 euros, suggère Christine Valence-Sourdille. Sur la base d'une rentabilité moyenne de 2,5% pour simplifier, il touchera un dividende de 15.000 euros en juin.
Avec le prélèvement forfaitaire libératoire, il devra acquitter 4.050 euros d'impôts, y compris les prélèvements sociaux. S'il opte pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu, le montant à payer dépendra de sa tranche d'imposition : 1.699 euros dans la tranche à 5,5%, 2.131 euros dans la tranche à 2.131 euros, 2.944 euros dans la tranche à 30% et 3.452 euros dans la tranche à 40% _ et ce en tenant compte de l"impact de la déductibilité de la CSG.
D'après mes simulations et en l'état actuel de nos informations, l'option pour le prélèvement forfaitaire libératoire n'est intéressant que pour les contribuables imposés à la tranche marginale de 40% et dont le revenu distribué est supérieur à 30.000 euros. Soit si nous reprenons notre exemple, un portefeuille de titres de 1,2 million d'euros