DOMAINE....
art numérique----l'imagerie numérique
PROBLEMATIQUE...
Le morceau d'élément d'image peut-il être déplacé et réutilisé?
axe1...les morceaux d'éléments d'images
axe2...déplacer----collage
axe3...réutiliser----recyclage
la réflexion théorique:::::
une modification de la relation au réel,
la technologie nous pousse constamment à nous demander ce qui est réel??
Où est le réel?
Où est le vrai??
Il s’y développe une techno-culture originale,qui offre un accès aux machines et joue un rôle pédagogique extrêmement important.
Le terme « recycler »peut évoquer l’image d’une modernité conformiste,empruntée.
La modernité recyclée ne reflète pas une sensibilité post-moderne réfléchie.
Le recyclage est une stratégie à la fois de survie et de création, dans un sens totalement étranger aux débats actuels sur la structure et des techno-cultures en général.
La prétention à la modernité des pratiques de recyclage s’appuie moins sur une architecture de la mobilité que sur un arrangement avec la vitesse. La vitesse constitue la grande référence de l’activité du recyclage, centrée sur l’audio, le visuel et les données.
Artistes, notre travail consiste , entre autres, à prendre, déplacer et réutiliser des morceaux d’élé ments d’informations disponibles publiquement et qui influencent le public,
Parce que ces médias envahissent notre environnement er qu’ils affectent notre conscience. Dans notre société, les médias qui nous entourent sont aussi accessibles et aussi valables comme sujet de l’art, que la nature elle-même.
Artistes, ni le coût prohibitif des frais d’accès, ni la paralysie qu’on nous impose en nous refusant des autorisations chaque fois que notre nouveau contexte n’est pas favorable aux échantillonnages que nous choisissons, ne doivent nous empêcher de nous référer au monde des médias qui nous entoure et d’en renvoyer une nouvelle image .
Il n’y a pas d’effet négatif démontrable sur la valeur commerciale des œuvres originales auxquelles nous faisons des emprunts, ni sur le statut culture ou les revenus des artistes qui les ont créées.
Faire référence à une œuvre de façon fragmentaire a au moins autant de chance d’avoir des répercussions positives dans les domaines concernés.
Le besoin de faire quelque chose à partir d’autres choses est un élan artistiquement valable, socialement sain et tout à fait traditionnel, qui n’a été criminalisé que récemment afin d’imposer financièrement cette pratique.
Quelle qu’ait été la valeur initiale de nos lois sur le copyright, elles sont maintenant clairement subverties chaque fois qu’on les utilise pour censurer des œuvres qui déplaisent, pour nier le besoin qu’a le public de réutiliser et refaçonner l’information, et pour engranger des revenus purement opportunistes à partir de toute utilisation publique d’un matériel culturel publié et donc, en fait, déjà accessible à tous.
La constitution montre clairement qu’à l’origine, la législation sur le copyright visait le bien public et non privé. Personne ne devrait pouvoir revendiquer le contrôle privé du processus créatif.
C’est la lutte de l’art contre le commerce, une lutte dans laquelle il s’agit finalement de savoir lequel des deux ouvre la voie à l’autre.
抽风啊........ |