Les facultés ferment les yeux. En France, le recrutement des étudiants à l’étranger se retrouve parasité par deslogiques contraires. D’un côté, les universités ou les grandes écoles recherchent des profils précis et de haut niveau. De l’autre, des ambassades sélectionnant les étudiants selon des quotas du ministère des Affaires étrangères. Au Quai d’Orsay, on ne dément pas : « Les échanges universitaires sont un outil essentiel dans la relation diplomatique, particulièrement avec la Chine. » Autre faille : le financement des universités est directement lié au nombre d’étudiants.En proie à de sérieuses baisses d’effectifs, certaines ont compensé en accueillant des jeunes étrangers, quittes à ne pas être scrupuleux. «Il y a eu des abus, reconnaît-on dans l’entourage de Valérie Pécresse.Mais c’en est bientôt fini car, dès cette année, le taux de financement des facs dépendra aussi de la réussite des étudiants. »