Université de Toulon: Trafic de faux diplômes à 2.700 euros
Un vaste réseau de faux diplômes a été découvert à l'université du Sud-Toulon-Var. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a demandé ce week-end l'ouverture d'une enquête administrative. La "crédibilité des diplômes de nos universités en France et à l'étranger" serait menacée, selon les propos de la ministre.
Le ministère de l'Enseignement supérieur demande l'ouverture d'une enquête administrative sur un trafic de faux diplômes au profit d'étudiants chinois à l'université du Sud-Toulon-Var. Valérie Pécresse souhaite que la lumière soit faite "sur les conditions de délivrance de diplômes, et en particulier aux étudiants étrangers" dans cette université. "Un premier rapport est attendu dans les 10 jours", a-t-elle déclaré.
Selon Le Monde, l'affaire concernerait des centaines d'étudiants chinois inscrits à l'IAE (Institut d'administration des entreprises) de l'université de Toulon", qui ont versé de l'argent pour se payer des diplômes français.
Tout a commencé au cours de l'année académique 2004-2005, quand un étudiant chinois, inscrit à l'Institut d'administration des entreprises, éprouvait des difficultés à décrocher sa licence. Dépité, il aurait alors eu l'idée de soudoyer une personne de l'université et ça a marché. Il a fini par obtenir le précieux diplôme à 2.700 euros. Il s'est dit que ça pourrait aider aussi ses compatriotes et il a lancé tout un réseau, d'autant plus qu'un diplôme français est très couru en Chine.
L'affaire a tellement bien marché que d'autres étudiants chinois de cette université s'en étaient émus auprès d'un de leurs profsesseurs et ont saisi leur ambassade. Une plainte a également été déposée au commissariat par deux d'entre eux.
Les "faux" diplôme étaient facturés à 2.700 euros pièce. Environ 650 étudiants chinois sont scolarisés dans cette école, souligne Le Monde , qui évoque également une "fraude possible" dans les universités de La Rochelle, de Pau, de Poitiers et en région parisienne.
Une enquête sur ce vaste trafic a été ouverte par le procureur de la République de Toulon. La police judiciaire de Toulon a effectué une descente dans les locaux de l'université du Sud-Toulon-Var jeudi dernier et a effectué des perquisitions. De son côté, le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour "corruption active, passive et escroquerie" suite à la plainte déposée par un professeur de l'IAE, affirme Le Monde.
Ceux qui n'ont pas réussi à entrer dans une université en chine sont généralement mauvais (mauvais pour faire des études au moins, en chine ou ailleurs). Ceux qui, après l'échec, ont réussi à venir en france sont très mauvais, car non seulement ils sont mauvais en plus ils ont des parents assez riches pour leur permettre de continuer d'être mauvais. En somme, ceux qui sont là en france (ou ailleurs), parce qu'ils n'avaient pas d'autres choix, sont les mauvais parmi les mauvais. Dans ce genre de population relativement désoeuvrée tout en ayant l'obligation d'obtenir quelque chose à la fin, un diplôme par ex., il n'est pas étonnant qu'on trouve un pourcentage plus élevé de larrons que la moyenne, lorsque les occasions se présentent, bien entendu. La question plus intéressante que le constat est: pour ces larrons en puissance quelles sont les occasions, en l'occurrence françaises, qui leur permettraient de les devenir effectivement ?
http://v.ifeng.com/news/world/20 ... -b77b79bd79d0.shtml
Les enseignants ,ils ont mis les notes sur les copes cachetés,
les jurys vont les delivrer,ce qui ont les moyens générales auront les diplomes,
ce qui n’aruront pas, ne l’auront pas,c'est tout.
On regarde pas la nationalité donc on regarde les resultats. Ce sera jamais l'achat de centaines et centaines de diplomes qu’on a vu dans la presse.Cela n’a aucun sens.