La rivière, le vent, la gifle, la cheminée, le repas, la réunion familiale, mais pas la mienne
tout ça, repasse dans ma tête comme des microfiches noirs et blanches
J'ai toujours essayé d'éviter de viser mon esprit véritable face à face, dans cette longue histoire pourrie
On croyait pour toujours que je suis solitaire parce que je pense à toi
en effet, je pense à toi donc je suis solitaire
Prendre une cigarette dans la main mais sans l'allumer, juste mettre entre les lèvres et sentir cette odeur de drogue
Froid.....la blanche tombe, la pureté d'hiver nous nettoye des sales esprits, comme on est laid les êtres
La vieille a toujours attendu devant le cabinet téléphonique, chaque fois je passais, je l'ai saluée
qu'est ce qu'elle attendait depuis des années? Est-ce qu'il y a une histoire inavouée dans sa vie
curiosité me pousse de la regarder chaque fois en passant cette place, comme une pauvre aveugle
Choisir la prochaine route dépend de mon feeling, qu'est ce que le prochain carrefour pourra m'amener au paradis sans soucis
Là, il n'y a pas de serpent, ni les danseurs de ballet, ni les cahiers bleus, ni les tatouages ambïgues
Je sors toutes mes forces à sauter pour que mon regard dépasse à ce mur, il est hors de contrôle, plein de désir voluptueux difflue de mes yeux noirs et fins
Jouir dans cette folie riche et jaune qui vient de paraître de mon rêve fantastique
On a voulu le toucher, mon rêve, comme toucher un roche frigide, la femme apparaissait dedans
noyée dans une rivière ombre, longue, torrentueuse, jamais arrêter, onques
J'étais avec une serviellette dans un grand immeuble abandonné
Il m'a couru derrière, j'ai couru comme une folle, peur comme un lapin effrayé
Il y avait un avion qui a glissé dans le ciel, le ciel a été cassé en deux, une part bleu, une part grise
J'ai essayé d'atteindre à la part bleu, mais mille tours après, j'étais toujours en gris, avec ma serviellette mouillée
Il m'a rapprochée....je me suis réveillée, cauchemar fini, la pensée continue
Il pleut, il neige, il gèle au fond de mon coeur
Elle m'a demandé pourquoi nous vivons dans un monde de mensonge, elle a l'air mélancolique
Je l'ai consolée, ma chérie, le mensonge n'est pas forcément une mauvaise chose, il peut être beau parfois
On sait bien que, ce n'est pas bien de mentir,mais on n'arrive pas à ne pas mentir
Elle a changé, ce n'est plus la fille que j'ai connu depuis 4ans, on a choisi la différente route, à gauche, à droite
Nous ne savons pas être neutre, ni être extrémiste, est-ce que c'est pour ça que nous sommes ordinaires?
Mon avenir, barbouillé par la craie versicolore, devient flou, trouble et rude, en fait, est-ce qu'on a l'avenir comme on a pensé?
La peur me suivait pendant quelques jours, je me suis réveillée en transpirant et soufflant
Chqaue fois, j'y pense, mon esprit s'affaise, plus en plus profond, jusqu'à ce qu'on ne voie plus rien
Aucune importance décidément, rien n'est important finalement
Quans je suis debout devant la cascade, j’étais très triste, je pensais toujours, il faut que deux personnes soient là.
每次下午看书累了的时候就会跑到Jean mace的露天咖啡厅点杯Expresso,每次去那里坐下边喝咖啡边点烟时我就会想起梁朝伟的那句话,虽然我不在瀑布前,虽然我也不觉得应该是两个人坐在这里,虽然我也不觉得非常的难过,但我总觉得,有些地方隐隐作痛。
Ce côté est la réalité effacée, l’autre côté est le joli mensonge, lequel tu vas choisir ?
总是问自己还要玩多久,什么时候才肯停手,每次问这个问题,三秒钟后就不再去思考答案,可能还太年轻,总觉得什么都应该有答案,估计再过几年,就像王菲说的,老了的时候,可能觉得人生就没有所谓的答案。我写的东西很空,很散,很乱,而且越来越空,越来越散,越来越乱,以至我没有勇气继续替叶子完成她的自传,仿佛我已经失去了提笔的能力。如果可以,我希望回到几年前的忧伤,至少那时我还有写字的能力。
Je t ‘ai déjà conseillé d’arrêter de fumer, mais tu es si belle dans la fumée, comment j’ose te le dire.
我还记得Andy,那个父亲很有钱的阔少爷,他以前跟我说过同样的话,起初我不知道那是一句电影台词,直到去年看了这部电影才知道,当年曾经把我感动的不是他而是这句话。女人是感官动物,我们努力学着不用耳朵或是眼睛去思考,可挡不住目光的诱惑,拦不住听觉的勾引,我们都曾经很骄傲,因为我们是女人,很荒唐也很可笑,怪不得Kundra说:人类一思考,上帝就发笑。
Ce n’est pas mal de ne plus souvenir, l’oubli est aussi un bonheur.
很快就到我生日了,我生日过后就是安的忌日,看来还是忘不掉。或者不是忘不掉,是不知道怎么去忘。有时候痛苦是因为我们都太骄傲太执著,傻一点蠢一点好不好?每年无论我在哪里都会在心里拜忌他,日子久了,居然成了习惯,习惯很可怕,当它钻进你的生活里,就像仙人掌的刺扎在指缝里,拔不掉,挑不出,理不清,洗不掉。很想再写一篇<<十年>>,却已经不能够了。
La vie n’est pas un film, elle est plus amère que le film.
小学的时候我就写暮霭沉沉这个成语,怎样学来的已经不记得了,老师给的评语居然是太阴暗了,小朋友应该阳光,可我却偏偏不喜欢那些灿烂洋溢的句子,钟爱夕阳西下,千里烟波,冷月葬花什么的。高中时期,拿着那篇自以为写的很好的<<蜗牛>>去参加作文比赛的时候,语文老师一眼看下就立刻甩回,转眼便说要写些积极向上的文字。一直纳闷到现在,难道消沉有错吗?
Il n’existe pas de laid dans ce monde, il n’y a que des commerçants.
Alex问我是否相信他,我摇头,他问我把他当成什么,骗子吗?我笑着摇头答他,不是骗子,是商人。说出这句话的时候,也给自己下了定义,对我来说这世界上只有两种人,一种是骗人的,一种是被骗的。
En enfance, voyant l’étoile filante, je n’ai toujours pas eu le temps de vouer, quand j’ai agrandi, voyant la personne que j’aime, c’est encore pareil.
年轻点的时候也不相信有迟了这么一说,直到近几年才相信,很多事很多人都不会等我,过了就过了,沉稳固然是好事,但隐忍却会失去很多机会。错过了便错过了,过了之后幸亏还会自我安慰,可能这个并不是最好的,下一个会更好,所以依旧“流莺漂荡复参差,渡陌临流不自持”。
Traîner ta main. comme la main gauche traîne la main droite, mais ça fait mal quand même lorsque l’on coupe.
这就是所谓的时间,所谓的结局。Cedric告诉我任何事情都有结局的时候我突然有些伤感,他告诉我他也是,仿佛这个la fin意味着一切。
Ainsi, moi qui ne possède rien, qui ai donné ma fortune qui campe auprès de toutes mes maisons, je suis pourtant comblé quand je le veux, j'appareille à toute beure, le désepoir m'ignore. Point de partie pour le désespéré et moi, je sais que la mer me précède et le suit, j'ai une folie toute prête. Ceux qui s'aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n'est pas le désespoir:ils savent que l'amour existe. Voilà pourquoi je souffre, les yeux secs, de l'exil. J'attends encore. Un jour vient, enfin... Albert Camus 1953
En arrivant à Annecy, il faisait beau, je suis restée toute la journée à côté de la piscine dans mon hôtel, le soleil coule sur mes épaules et mon dos, je noye ma tête dans l'eau, quand la nuit tombe, je me suis achetée une grosse glace en marchant à la vieille ville d'annecy, le vent se lève, la chaleur se jete sur mon visage, il paraît que rien n'est changé, mais, tout est changé.
Je commence à prendre des médicaments pour dormir, premier septembre, je me disais qu'il faut arreter de fumer, mais j'arrive pas. J'abandonne cette idée de merde, car tous les gens qui me connaissent savent que là, c'est un gentil mensoge, aussi un rêve irréalisable pour moi. Je regarde souvent une photo de dos, je lui ai donné un titre ''le vent mauvais'', on voit toujours le dos des autres, nous voyons jamais le notre. Toute la vie, on n'a qu'à accepter le dos des autres, plus en plus loin, plus en plus petit, plue en plus flou, et puis, je tourne la tête comme une fugitive, du coup, je me resens égorgée par mon souffle.
L'eau du lac me caresse les pieds légèrement, je me souviens de l'époque, il y a 2 ans déjà, j'étais pauvre, mais heureuse, maintenant je ne suis plus pauvre, je peux me satisfaire les désirs, mais mon coeur est comme un ballon hydrogène, surnage dans le ciel, il attend un coup de tonnerre ou un éclair qui l'a sillonné la nue. Ensuite, une chute, agravité. A la fin, pan!
Disloqué.
下午阳光突然非一般的好,风轻轻刮过来,把头发全吹到她的墨镜前,他坐在阳光里喷泉旁,面前一杯很大的咖啡杯,她走到他身边和他行贴面礼:“要找到你还真不困难。”他笑脱下墨镜回应她的贴面礼。她要了杯咖啡,并坚持自己付账,她太好强,好强得只愿意活在当下,好强得不想去考虑未来。
他们的对话从人均购买力到经济危机和东西方传统交集,她手指中总夹着根烟,她比他还爱抽烟,他拿出在壁柜里存放的罂粟花的叶子,她小小的惊奇了一下问他:“这是罂粟花的叶子吗?”他说是,他只想让她尝尝味道。
她回忆起三年前的元旦夜,抽大麻时的情景,他细长的手指卷起根瘦瘦的烟,她吸了一口,吐在空气里,几分钟后觉得脑子有些沉。之前或者之后发生了些什么,但是她已经不愿意去回忆,性似乎不再是动词,而成了可有可无的名词。
在无数个失眠的夜晚,她决定再放纵最后一次,就停止这种无截至的行为,她的生活已经颠倒黑白,她失去了思考的方向,看着黄昏的暮霭时不知自己是从何方走来。她突然喜欢听着轻音乐睡觉,Jean de Florette里的口琴,想着电影里Daniel Auteuil的自杀和Gerard de Partdieu的精疲力尽,以及那个温和下午曾经由她抚摸着轻轻入睡的靠在她腿上的头颅。她很想停止给自己那些“如果”,si,si,si,si....
下午的太阳结束后,她戴着浅黑色的墨镜头也没回的离开,到楼下左右看了看,点了支烟,消失在黑色的镜片里。