Réunion du G20 à Washington “新雅尔塔体系”
« Sur le fond, les pays émergents n'ont pas adopté le même plan d'action que le G7, pour tenter de sortir de la crise. »
Par Murielle Paradon le 12/10/2008
Une réunion du G20 s'est tenue samedi soir 11 octobre 2008, à Washington. Etaient donc réunis, les sept pays les plus industrialisés, plus les pays émergents comme le Brésil, la Chine ou l'Inde.
Ils se sont accordés sur la volonté de tout mettre en oeuvre pour assurer la stabilité des marchés financiers. George Bush s'est même joint à la réunion
Quels sont les effets de la crise sur les entreprises ?
C'est le bâtiment, et dans son sillage, l'immobilier, qui ont été parmi les premiers secteurs touché. Aux Etats-Unis comme en Europe, le nombre de chantiers a rapidement chuté.
Ensuite, l'automobile : en Europe, les ventes de voitures neuves ont baissé de presque 16% en août, et de plus de 8% sur toute l'année, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 10 ans. Aux Etats-Unis, l'américain Ford et le japonais Mazda ont ainsi gelé leur projet d'une usine commune, à cause de la chute du marché.
Aucun secteur, aucun continent n'est épargné : l'indien Tata Steel, 6ème producteur mondial d'acier, vient de perdre plus d'un milliard de dollars, en raison des investissements boursiers d'une de ses filiales.
Le fabricant français de panneaux publicitaires Decaux, qui comptait se rapprocher de la filiale russe de son concurrent Américain News Corp, a renoncé à l'opération.
En France, le premier fabricant de meubles, Cauval industries, notamment connu pour sa marque de matelas Dunlopillo, a été placée sous procédure de sauvegarde économique. « Une illustration directe de la crise financière », explique son porte-parole.
L'avionneur Airbus annonce quant à lui qu'il devra réévaluer le nombre d'appareils qu'il compte fabriquer. Quelques exemples sur une liste qui n'a pas fini de s'écrire.
Conséquence directe sur l'emploi : aux Etats-Unis, les entreprises Daimler et Pepsico viennent d'annoncer des plans sociaux, supprimant près de 7000 postes.
Pour aller plus loin, voir notre article Des effets à craindre pour l’économie réelle