Des craintes s’expriment en ce moment dans les universités, je les ai entendues et je veux les dissiper.
Je veux rassurer les étudiants, leur dire qu’il n’y aura pas de désengagement de l’Etat avec la réforme, bien au contraire, il y aura un investissement sans précédent avec :
1 milliard d’Euros, dès 2008, consacrés à l’université
5 milliards d’Euros consacrés d’ici 2012 à l’université. C’est un engagement historique de l’Etat pour améliorer la réussite des étudiants.
Et cela veut dire que dès 2008, nous allons dépenser 400 Euros supplémentaires par étudiant.
C’est cela la réalité des engagements financiers de cette réforme : pas de désengagement de l’Etat.
La sélection maintenant :
Je le dis, dans la loi, il n’y a pas de sélection à l’entrée de l’université : l’entrée à l’université se fait avec le baccalauréat.
La hausse des frais d’inscription :
Les frais d’inscription resteront, après la réforme, fixés par le ministre. Il n’est pas question d’une hausse massive des frais d’inscription qui aujourd’hui restent fixés à 165 Euros pour la Licence, 215 Euros pour le Master.
La privatisation :
La privatisation est une absolue fausse peur : les universités resteront seules maîtres de l’usage des dons qu’elles vont recevoir avec la loi, des entreprises ou des mécènes.
Et les diplômes des universités resteront des diplômes nationaux fixés par l’Etat.
Vous le voyez :
ni désengagement de l’Etat,
ni sélection,
ni hausse des droits d’inscription,
ni privatisation,
vraiment, il est temps aujourd’hui de rétablir la réalité de la réforme.