Dès lors que l'immeuble a ouvert droit à réduction d'impôt, la limitation de la déductibilité des amortissements s'applique sur toute la période d'amortissement, y compris si le contribuable change de statut et devient loueur en meublé professionnel. Par ailleurs, cette limitation de la déductibilité des amortissements est définitive. Ainsi, les amortissements non déduits en application de l'article 39 G du CGI ne pourront l'être ultérieurement. En cas de remise en cause de la réduction d'impôt pour non-respect des conditions initiales, au titre de l'année au cours de laquelle elle avait été accordée, les dispositions de l'article 39 G du CGI ne sont pas applicables, l'immeuble devant être considéré comme n'ayant pas ouvert droit à réduction d'impôt. En revanche, si cette remise en cause résulte du non-respect de l'engagement de location, les amortissements qui n'ont pas été admis en déduction au titre des années antérieures à la rupture de l'engagement sont définitivement perdus mais les dispositions de l'article 39 G du CGI cessent de s'appliquer à compter de l'année de remise en cause de la réduction d'impôt.
Il existe deux façons de «faire» du LMNP: la première avec le dispositif Censi-Bouvard et la seconde avec la formule d'amortissement classique.
Valable jusqu'au 31 décembre 2016, le régime Censi-Bouvard permet d'obtenir une réduction de son impôt sur le revenu égale à 11% du prix de revient du bien, étalée sur 9 ans.
Cet avantage fiscal est plafonné à un investissement de 300.000€ par an.
La TVA de 20% liée à cet achat est entièrement récupérable à condition de conserver le logement pendant 20 ans.
Avec la formule «amortissement», on fait une croix sur la réduction d'impôt.
Toutefois, ce système permet de se ménager des revenus réguliers faiblement fiscalisés. «Cette option est souvent plus favorable aux contribuables soumis aux tranches hautes du barème d'imposition.