L'hôtel se trouvant à deux pas de la gare routière internationale de Paris, les enquêteurs de la brigade nationale des recherches des fugitifs avaient instinctivement compris qu'il avait pu emprunter une ligne de car pour prendre le large. Et leur enquête de terrain a rapidement validé cette hypothèse.
Contacts entre la PJ française et allemande
La gare routière est munie de caméras de vidéosurveillance. Les policiers se sont rendus lundi matin dans les bureaux de la direction pour consulter les enregistrements vidéo effectués. Par ailleurs, un témoin au moins, employé de la compagnie Eurolines, aurait affirmé aux enquêteurs que les photographies de Magnotta qu'ils lui présentaient correspondaient à celles d'un homme qui avait pris un car pour Berlin.
Dès lors, tout s'est accéléré. Des fonctionnaires de la DCPJ ont pris contact avec leurs homologues berlinois, qui entretiennent des liens étroits avec la police française, notamment au travers des agents de liaison que s'échangent les deux pays.