Pas celle, mineure, de sa liaison en 2008 avec Piroska Nagy, une économiste d'origine hongroise, qui avait été en poste au département Afrique du FMI, leur aventure bien que contraire au réglement du FMI ne fut pas entachée par une accusation d'abus de pouvoir, Dominique Strauss-Kahn présenta ses excuses au personnel de l'institution et reconnut avoir commis "une erreur de jugement" en entretenant des relations intimes avec une subordonnée et tout rentra dans l'ordre, c'est l'année précédente en 2007 sur le plateau de 93 Faubourg Saint Honoré, une émission d'Ardisson sur Paris Première, qu'une première affaire impliquant DSK fut évoquée.
Une jeune femme, journaliste et romancière, raconte dans cette émission l'agression qu'elle a subie lors de l'interview d'un homme politique, le nom est remplacé par un long bip, mais sur le plateau, tout le monde sait de qui il s'agit. D'entrée, Ardisson aquiesce, "on le sait, il est obsédé par les gonzesses", s'en suit une histoire édifiante où il est question d'un comportement inexcusable envers les femmes mais connu de tous, les trois minutes enregistrées forment le pire des réquisitoires contre cet homme dont le nom n'est alors pas révélé.
Extraits :
J'ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu'il m'a dit “je n'y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main”, et puis après la main c'est passé au bras, et c'est passé un peu plus loin, donc j'ai tout de suite arrêté (...) Ça s'est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement non non, on s'est battu au sol, pas qu'une paire de baffes, moi j'ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean…