Au cours des dix derniers mois, le département de l’Isère et la ville de Grenoble ont été le théâtre de drame liés à la délinquance.
12 juillet 2010 : un homme de 24 ans est abattu par deux individus dans une rue du centre-ville de Grenoble, dans un contexte qui pourrait être lié au trafic de stupéfiants. Michel Destot, le maire de Grenoble, réclame un « Grenelle de la sécurité urbaine ».
24 mai 2010 : un jeune couple est séquestré chez lui à Echirolles. La femme est violée. Les trois agresseurs volent leurs cartes de crédit, plusieurs objets, ainsi que leur voiture. Cette bande avait également sévi le 22 mai chez quatre jeunes vivant en colocation, en s’emparant de plusieurs centaines d’euros et d’objets de valeur. Le 19 mai, avec le même mode opératoire, ils avaient volé la carte bleue d’un homme à Echirolles pour l’utiliser dans un restaurant.
13 mai 2010 : le directeur d’une bijouterie et sa famille sont pris en otages à 4 heures du matin par des braqueurs armés qui se faisaient passer pour des policiers. Ils conduisent leurs otages à Saint-Egrève pour se faire ouvrir la bijouterie. La police arrive, une fusillade éclate sans faire de blessés. Les malfaiteurs repartent avec 78000 € de diamants.
9 avril 2010 : il est 23 heures lorsque Martin, un géographe de 23 ans, se fait lyncher par 15 jeunes gens en sortant du tramway place Grenette, à Grenoble. Lors de cette agression gratuite, il est insulté, battu et poignardé à deux reprises. Martin sortira du coma trois jours plus tard.
9 février 2010 : Vincent Ricciardella, un homme de 55 ans, fragile psychologiquement, est séquestré et torturé chez lui toute une nuit par 3 adolescentes à La Tronche, dans la banlieue de Grenoble. Les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, lui donnent des coups de couteau, de marteau et le brûlent avec des cigarettes pour obtenir son code de carte bancaire.
15 octobre 2009 : des braqueurs armés de fusils-mitrailleurs attaquent le Crédit municipal de Grenoble en fin de matinée. Ils passent par un appartement inoccupé au-dessus de l’agence, descendent dans la cage d’ascenseur et neutralisent le personnel. Ils emportent des bijoux pour un montant de 3 M€.