Un radar installé près d’un feu rouge, à Lyon, pour être testé.
Des radars nouvelle génération
arrivent sur les routes françaises
pour contrôler les automobilistes
qui grillent un feu rouge. Des appareils
ont été installés à Lyon et doivent
entrer cette semaine en phase de test.
D’autres ont été installés à Lille et à
Paris où ils sont expérimentés depuis
2005.
Bénéficiant d’une technologie avancée,
ces radars prennent deux photos.
Le premier intervient systématiquement
lorsque la voiture se situe à la
hauteur des pointillés blancs de la
ligne d’arrêt du feu, la ligne à ne pas
dépasser. Et si le feu est grillé, un
second cliché se déclenchera pour
prendre le véhicule de face. L’automobiliste
recevra alors une contravention
de 135 euros et se verra supprimer
quatre points sur son permis
de conduire. Pour un fonctionnement
optimal, ce système complexe nécessite
un emplacement dans un carrefour
simple, à savoir au mieux deux
grands axes perpendiculaires sans
autres voies. Cette configuration a
ainsi déjà valu de nombreux abandons
de sites du fait des contraintes
techniques. Néanmoins, la généralisation
de ces radars est prévue un peu
partout en France, 150 appareils sont
annoncés d’ici à la fin de l’année.
L’objectif, selon les services de la
sécurité routière, est de faire chuter la
mortalité sur les routes alors que 75%
des Français avouent passer à
l’orange, d’après un récent sondage
TNS-Sofres. Pour le député UMP
Hervé Mariton (Drôme) – qui doit rendre
demain un rapport à la commission
des finances – les radars routiers
rapporteront 550 millions d’euros
à l’Etat cette année.