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舞台艺术,以及戏剧的相关词汇

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2009-1-14 22:19:31

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舞台艺术,以及戏剧的相关词汇

A

Acoustique (modèle). Adj. : qui a trait à l’écoute. Subst. : traité des sciences physiques portant du son; règles architecturales relatives à la résonance; qualité sonore  d’une salle. Voir : Image acoustique.

Actantiel. Schéma théorique cherchant à formuler le déroulement critique d’une pièce à la manière de celui de la phrase (sujet, action, objet). Cette hypothèse, parfois dite du « carré sémiotique », peut permettre, surtout quand l’intrigue est particulièrement touffue, de mieux discerner qui fait quoi.

Acte. Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action. Pavis 1987, p. 25-27. Voir Scène et Tableau.

Acte de langage. Unité de parole définie dans sa capacité d'influencer ou d'orienter l'agir. L'énoncé est : locutoire en ce qu'il est une prise de parole, production d'une séquence verbale sonore et organisée; illocutoire quand il établit ses conditions de réception et influence les relations entre participants; perlocutoire quand il indique l'effet recherché. On peut le qualifier, dans l'un ou l'autre cas, comme : représentatif ou constatif (soit expositif, soit verdictif); impératif ou directif; promissif; expressif; décisif ou déclaratif. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 84; Maingueneau 1996, p. 10. Voir Pragmatique.

Acteur, actrice. Du latin agere, agir, faire. Celui, celle qui remplit le rôle d’un personnage. Certains ont tendance à réserver ces termes au cinéma et à employer de préférence, au théâtre, comédien, comédienne. Voir Comédien et Comédienne.

Action.  Du latin agere, agir, faire. Ce qui se produit sur scène, de par l’intervention des personnages. L’action est dite externe, pour désigner les mouvements physiques, ou interne, pour désigner le passage d’un état à l’autre dans le caractère d’un personnage. On désigne parfois la pièce elle-même comme « action », dans la mesure où son écriture est dramatique, visant à être jouée, contrairement aux fables qui sont destinées à la seule lecture. Paquin. Voir : Acte, Acteur, Personnage.

Agon. Dialogue et conflit des ennemis qui forment le cœur de la pièce. Pavis 1987, p. 34.

Alexandrin. Vers français de douze syllabes. Robert 1991.

Allitération. Répétition, dans une suite de mots (ex. : dans un vers), d'une ou de plusieurs consonnes initiales ou intérieures. Robert 1991. Ex. : « Pâle, profondément mordue, // Et la prunelle suspendue » (Paul Valéry, La pythie, in Charmes.. Voir : Image acoustique.

Antagoniste. Personnage en opposition ou en conflit. Pavis 1987, p. 39.

Antihéros. Personnage principal ne correspondant pas aux caractéristiques ou aux valeurs du héros traditionnel (ex. : Joseph, dans Un simple soldat, de Marcel Dubé). Robert 1991.

Antonomase. Figure de style qui remplace le nom d'un personnage par une périphrase ou par un nom commun qui le caractérise (ex. : l'homme aux rubans verts , pour Alceste, dans Le Misanthrope de Molière). Pavis 1987, p. 44.

Aparté. Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre). Robert 1991.

Aphorisme. Formule résumant un point de science, de morale. Robert 1991.

Archétype. Ensemble de dispositions acquises et universelles de l'imaginaire humain. Réseau de mythes ayant leur origine dans une vision collective. Pavis 1987, p. 46-47.

Archiénonciateur. Qui ordonne un réseau de paroles, sans nécessairement adopter le point de vue particulier de l'un des énonciateurs. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 82.

Argument. Résumé de l'histoire que la pièce met en scène. Pavis 1987, p. 47. On parle également d'un argument de ballet.

Arlequinade. Pièce, avec ou sans paroles, ayant Arlequin pour personnage central. Il peut s'agir de la réécriture d'une pièce connue, comme Dom Juan, dont une version, Le Festin de pierre, attribue à Arlequin le rôle du valet. Cette version a été présentée à Québec en 1765. Robert 1991; Corvin 1991, p. 109.

Artaudien.  Particulier aux pièces et théories d’Antonin Artaud. Se dit des textes dramatiques ou scéniques qui suivent ses préceptes, notamment l’appartenance du théâtre à la vie,  le rejet du chef d’œuvre et le refus de toute complaisance envers le public (cruauté). Voir Double du théâtre.

Assistant à la dramaturgie. Voir Dramaturgiste.

Assonance. Répétition du même son, spécialement de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (ex. : belle et rêve). Robert 1991. Voir Rime.

Attente. Attitude d'expectative du public, reposant surtout, par anticipation, sur la conclusion et la résolution finale des conflits. L'horizon d'attente est l'ensemble des expectatives. Pavis 1987, p. 51-52. Voir Suspense.

Auteur dramatique. Voir Dramaturge.

Avant-scène. Partie de la scène comprise entre la rampe et le cadre de scène. Bouchard 1878, p. 30-31. Corvin 1991, p. 79.

Avertissement. Texte d'escorte où l'auteur dramatique s'adresse directement au lecteur, l'avertit de ses intentions, précise les circonstances de son travail, analyse son œuvre, prévient d'éventuelles objections. Pavis 1987, p. 53. Voir Paratexte.

Axe discursif. Grand courant qui semble traverser une œuvre et la rattacher à d'autres du même type ou du même temps, et qui peut être décelé et analysé selon diverses approches critiques (esthétique, psychologique, sociologique, etc.). David et Lavoie 1995, vol. II, p. 5. Voir Discours.
2009-1-14 22:33:32

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B

Baroque. Se dit d'un style caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements. Robert 1991; Bourassa 1967, p. 81-85.

Berquinade. Terme péjoratif désignant une pièce écrite pour la jeunesse, généralement moralisatrice et fadement optimiste, à la manière d'Arnaud Berquin. Voir Robert II.

Bienséance. Conformité aux conventions littéraires, artistiques et morales d'une époque ou d'un public. Une des règles du classicisme : les mœurs du héros doivent être acceptables et les faits historiques vraisemblables; la réalité ne doit pas paraître sous des aspects vulgaires ou quotidiens; la sexualité, la violence et la mort sont refoulées hors scène. Pavis 1987, p. 56.

Bonimenteur. Personne ou personnage ayant pour fonction, à la manière d'un rhapsode, mais sur le mode théâtral, de rendre en paroles les scènes de films muets. . Voir Rhapsode.

Brechtien. Particulier aux pièces et théories de Bertotl Brecht.  Se dit des textes dramatiques ou scéniques qui suivent ses préceptes, notamment le recours au style épique, l’utilisation de procédés de distanciation et la vision de la mise en scène comme lecture. Voir Gestus, Praxis et Reflet.

Brigadier. Bâton utilisé pour frapper les coups annonciateurs du début d'une représentation. Voir Coups.

Brigadier des cintres. Voir Cintrier.

Bruitage. Reconstitution des bruits d’ambiance pour accompagner une dramatisation (cinéma, jeux vidéos, radio, télévision, théâtre.

Bruiteur. Technicien chargé du bruitage.

Bunraku. Théâtre millénaire des marionnettes d'Osaka, où un récitant, son livret posé devant lui, prend plusieurs voix, passant du parlé au chanté selon émotions et situations. Les manipulateurs recourent à une gestuelle furi, mimant le quotidien, ou à une gestuelle kata, stylisée et symbolique. Le spectacle Les Sept Branches de la rivière Ota, de Robert Lepage, comporte un épisode de Bunraku. Corvin 1991, p. 136-137; Bourassa, p. 64-68.

Burlesque. Forme de comique outré, employant des expressions triviales pour travestir des personnages et des situations héroïques; l'épopée burlesque apparaît en France au milieu du XVIIe s., et René-Louis Chartier de Lotbinière en signe une au Québec en 1666. La comédie burlesque du XXe s. s'en prend surtout, sur des canevas grotesques et parfois grivois, aux croyances et aux institutions, usant de techiques particulières, comme la ligne de fille et un personnage remplissant le rôle de faire-valoir (angl. : straight-man). Pavis 1987, p. 59-60; Robert 1991.

Buto. Forme japonaise contemporaine de danse-théâtre. Commencée en 1959, cette danse-théâtre prit le nom de Danse des ténèbres [ankoku buto] ; elle est issue d'une obscure résurgence des campagnes marquées par la bombe atomique. Ses origines sont marquées par l'évocation simultanée du sexe, et de la mort. On lui associe à l'origine les performances de Kunio Motofuji, dit Tatsumi HIJIKATA, et Kazuo OHNO.
2009-1-14 22:34:03

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C

Cabotin. Acteur qui attire l'attention sur lui aux dépens des autres, compromettant les intentions du metteur en scène. Mauvais acteur.

Cabotinage. Jeu de cabotin. Peut se dire de l'ensemble d'une mis en scène qui paraîtrait détourner un texte des intentions de l'auteur.

Cage de scène . Voir Cintre.

Canevas. Résumé ou scénario d'une pièce pour les improvisations des acteurs, en particulier ceux de la commedia dell'arte. Pavis 1987, p. 63.

Canular. Blague, farce, fausse nouvelle. Robert 1991.

Captatio benevolentiæ. Expression latine désignant le moment où, dans certaines pièces, un interprète ou le directeur réclame l’indulgence du public. Voir : Plaudite.

Caractère. Trait propre à une personne qui permet de la distinguer des autres. Ensemble des traits physiques, psychologiques et moraux d'un personnage. Personne ou personnage considéré dans son individualité, son originalité, ses qualités morales. Les caractères constituent, selon Aristote, un des six éléments de la tragédie, avec le chant, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle. Pavis 1987, p. 63-64; Robert 1991.

Carnavalisation. Transformation spectaculaire d'un événement par le renversement total des situations habituelles (ex. : costumes et masques de luxe pour une fête populaire, personnage comique pour un rôle sérieux; au théâtre : Vie et mort du roi boiteux, de Jean-Pierre Ronfard).

Casting. Terme anglais pour désigner l’attribution des rôles - avec ou sans consultation d'agences spécialisées - d'après l'âge, la morphologie, la voix, la célébrité. Paradoxalement, le terme anglais désigne aussi un coup de dé et, originellement, une attribution de certains emplois par tirage au sort. Voir Distribution, Dramatis personae, Emploi et Entre-Parleurs.

Catalepse. Achoppement sur une syllabe, un mot, un argument, à la fin d'une réplique, suivi d'une interruption suppléante par un interlocuteur.  Voir Prolepse.

Catastrophe. Dans la tragédie grecque, dernière des quatre parties de l'œuvre, où le héros reçoit sa punition, généralement funeste. Correspond au dénouement, dans la tragédie classique. Pavis 1987, p. 66.

Catharsis. Effet de purgation des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique non distanciée. Robert 1991.

Césure. Repos à l'intérieur d'un vers, après une syllabe accentuée. Robert 1991.

Champ de cœxistence. Phénomène d'intertextualité selon lequel un énoncé en suppose d'autres, se situe dans une série d'effets et de successions, et participe à une distribution de fonctions et de rôles. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 6, n. 11.

Chant. Dans le théâtre grec, terme pour désigner le texte (poétique) de la choreia. (voir ce mot). Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle. Dans le théâtre épique brechtien, on parle plutôt de songs (voir ce mot).

Chiasme. Figure formée d'un croisement de termes (ex. : « J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes », Phèdre, v. 690). Molinié 1992, p. 77.

Choreia. Dans le théâtre grec, intervention du chœur, faite de danse, de musique et de poésie. Cette dernière est la seule partie conservée de façon intégrale, mais les deux autres sont évoquées dans certaines indications scéniques ou partiellement connues grâce à des illustrations, pour l'une, et à des sonorités linguistiques, pour l'autre. Bourassa 1968, p. 48-52.

Chorégraphie. Terme, issu du théâtre grec où il désignait l'art de diriger les chœurs, utilisé depuis le début du XVIIIe s. pour désigner l'art de composer des danses et d'en régler les figures et les pas. Aujourd'hui employé pour désigner la mise en scène du théâtre gestuel.

Chœur. Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement, par le chant, la danse et le récitatif, dans le cadre d'un rituel ou d'un spectacle. Dans le théâtre grec, l'intervention des choreutes, dirigée par un coryphée, est dite choreia (voir ce mot). Du chœur grec, et plus tard du chœur médiéval, se sont détachés les interprètes des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre occidental. Bourassa 1968, p. 57-61.

Cintre. Voûte, cage aménagée au-dessus de la scène pour y recevoir les décors à dégagement vertical; on dit aussi « cage de scène et « tour de scène » . Par métonymie: support servant à suspendre le décor.

Cintrier. Technicien responsable des cintres. On dit aussi Brigadier des cintres.

Comédie. Action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la description des mœurs et des caractères, et dont le dénouement est heureux. Du grec comoidia [κωμωιδια], fable urbaine, mot formé de komê [κωμη], ville, et oïdê [ωιδη], ode, chant, fable; apparentée à komoï [κωμοι], fêtes urbaines. La comédie grecque est une forme qui fut soutenue par le premier régime démocratique. Elle visait la « purification » des spectateurs en leur montrant l’issue risible de certaines faiblesses. Voir Catharsis.

Comédie-ballet. Ballet parlé, construit à la manière d'une comédie, ou comédie entrecoupée d'épisodes dansés selon une technique propre au ballet

Comédie musicale. Comédie où l'intrigue, peu resserrée, sert de prétexte à une suite de chansons et de danses. La plus célèbre dont la musique ait été composée par un Québécois, Galt MacDermot, est Hair, créée en 1967.

Comédien, comédienne. Celui ou celle qui joue la comédie.  De façon plus générale : celui ou celle qui tient un rôle (il n’y a pas de terme spécifique pour celui ou celle qui joue le drame). Voir : Acteur, actrice.

Commedia dell'arte. Genre de comédie dans laquelle, le scénario - ou canevas - étant seul réglé, les acteurs improvisaient. Voir Arlequinade, Harpagon, Pantalonnade. Robert 1991.

Compagnie de théâtre. Société de production dont statuts sont généralement soumis aux lois du commerce (avec conseil d’administration, exécutif, etc.). Le choix des  pièces revient généralement à une direction artistique et l’embauche varie avec la distribution. Voir : Troupe de théâtre.

Connotation. Ensemble des valeurs subjectives variables d'un mot. Larousse 1995. Voir Dénotation.

Console. Appareil progammé comportant les claviers, registres et moniteurs de la régie d'éclairage ou de son. Larousse 1995.

Contexte. Ensemble des circonstances qui entourent l'émission du texte linguistique et/ou de sa représentation, circonstances qui en facilitent ou permettent la compréhension. Pavis 1987, p. 95-96. Voir Hors-texte.

Contrepoint. Série de lignes thématiques ou d'intrigues parallèles qui se correspondent selon un principe de contraste. Pavis 1987, p. 96.

Convention théâtrale. Ensemble des présupposés idéologiques et esthétiques, explicites ou pas, qui permettent au public de recevoir correctement la pièce; entente selon laquelle cette dernière correspond à des normes connues et acceptées. Pavis 1987, p. 97-98.

Corde !. Pour combattre les incendies, on suspendait au-dessus de la scène des seaux d'eau qu'une corde permettait de faire renverser. Lancer le cri à un moment inapproprié entraînait une inondation désastreuse, d'où l'interdiction - encore maintenue par superstition - de prononcer le mot sur scène. Mais on ne pouvait l'éviter dans les coulisses, puisque des manipulations de décors se faisaient par un système de cordages emprunté aux marins.

Cornélien. Qualité d’un type d’héroïsme sacrifiant les sentiments au devoir, tel que rendu célèbre par le théâtre de Pierre Corneille. Par extension : personnages, pièces ou vers du même type Voir : Drame cornélien.

Coryphée. Chef de chœur, dans le théâtre grec ou les jeux choraux qui s’en inspirent . Robert 1991. Voir Chœur.

Coulisse. Glissière permettant le déplacement des panneaux décoratifs qui sont généralement distribués en paire de chaque côté de l'espace de jeu, et qui ont pour double fonction de dissimuler les dégagements latéraux et d'accentuer l'effet de perspective créé par le cyclorama. Par métonymie: dégagement dissimulé derrière les panneaux. Robert 1991. Voir Hors-scène.

Coups (trois). Trois coups frappés pour attirer l'attention du public au début d'une pièce, particulièrement quand il y a lever de rideau. Certains font remonter la tradition au Moyen Âge, où les trois coups finals (pour la Trinité) auraient été précédés d'un martèlement souvent constitué d'onze coups (les douze apôtres moins Judas). Les coups sont frappés avec un bâton dit "brigadier" (voir ce mot) .

Cour. Côté droit de la scène, vue prise de la salle. Bouchard 1878, p. 74. Voir Jardin.

Couturière. Répétition où se font les retouches aux costumes. Par métonymie: dernière répétition avant la générale. Robert 1991.

Critique. Épistémologie, ou étude raisonnée d'un objet à partir d'un ou plusieurs critères servant de base à un jugement de valeur. Robert 1991.

Cyclorama. Toile peinte disposée sur un rouleau, et qu'on tire à la verticale pour créer un fond de scène, ou qu'on déroule à l'horizontale, en un mouvement continu, pour simuler un déplacement latéral. Le théâtre classique oblige trois types de fonds de scène : une terrasse de chateau pour la tragédie, une place publique pour la comédie, et un paysage de campagne pour la pastorale. Fam. : cyclo.
2009-1-14 22:34:44

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D

Danse-théâtre. Forme de danse où le caractère épuré des mouvements classiques fait place à une expression communicatrice proche du théâtre ; on y introduit parfois du texte.

Déclamateur. Personne qui abuse du ton oratoire. Acteur qui débite sa part de dialogue par pure mémoire, sans l’articuler sur la réplique de l’autre.

Déclamation. Art de dire un texte. Abus de l’emphase.

Déclamatoire. D’expression pompeuse, loin du naturel.

Déclamer. Dire un texte. Débiter une réplique sans tenir compte de la rétroaction.

Décor. Arrangement de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial. On a aujourd'hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement constitué de panneaux peints et de quelques objets, et à recourir à scénographie pour désigner le décor construit. Pavis, p. 107-109; Ubersfeld 1996, p. 23. Voir Cyclorama et Coulisse.

Décorum. Ensemble des règles qu'il convient d'observer pour tenir son rang sans une bonne société. Robert 1991.

Dégagement. Espace disponible, en dehors de l'aire de jeu, pour les entrées et sorties de personnages et les changements de décor et d'accessoires. Certaines scènes, conçues pour le cinéma, offrent peu ou pas de dégagements pour le théâtre. Voir Hors-scène.

Deixis. Situation d'énonciation. Lieu et moment où locuteur et auditeur n'ont d'existence que par rapport au message transmis. Pavis 1987, p. 112-113.

Dénégation. Situation du spectateur qui subit l'illusion théâtrale, tout en ayant le sentiment que ce qu'il perçoit n'existe pas vraiment. Pavis 1987, p. 113-114.

Dénotation. Ensemble des éléments fondamentaux et permanents du sens d'un mot. Larousse 1995. Voir Connotation.

Dénouement. Voir Nœud.

Deus ex machina. Personnage - ou événement - dont l'occurence opportune ou l'intervention conclusive, aidée parfois de la machinerie scénique, permet à l'auteur de couper court au développement d'un scénario, de façon à éviter la catastrophe (ex. : apparition du Commandeur dans Dom Juan).

Diachronie. Évolution des faits artistiques ou linguistiques dans le temps. Voir : Synchronie.

Dialecte. Variété régionale d'une langue. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 83; Robert 1991.

Dialectique. Utilisation discursive et actantielle de la contradiction dans la progression d'un discours. Pavis 1987, p. 117-118.

Dialogue. Entretien entre deux personnes. Ensemble des paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre. Robert 1991.

Dialogisme. Caractère dialogué d'un texte non théâtral (ex. : procès-verbal d'un interrogatoire, échange de paroles dans un récit, etc.). En un sens élargi, le terme désigne la structure de toute fiction fondée sur un conflit entre deux polarités (ex : Horace, de Pierre Corneille).

Didascale. Nom donné en Grèce à celui qui enseignait un art, notamment l'art dramatique.

Didascalie. Instruction du didascale à ses interprètes. Ne se dit plus que des indications scéniques données hors texte, séparément des répliques. Voir Indication scénique.

Diégèse. Imitation d'un événement en paroles, en racontant l'histoire sans représenter ses personnages. Pavis 1987, p. 122.

Discipline. Ensemble spécifique de connaissances qui a ses caractéristiques propres sur le plan de l'enseignement, de la formation, des mécanismes, des méthodes et des manières.

Discours. Mode d'appréhension du langage, considéré non comme structure arbitraire (langue), mais comme activité de sujets inscrits dans un système déterminé. Se dit d'une unité linguistique constituée d'une succession de phrases (linguistique textuelle), d'une unité de communication relevant d'un genre déterminé (théâtre), d'un système partagé dans un champ d'application (discours socialiste) ou de l'association d'un texte et de son contexte. Maingueneau, p. 28-29. Voir axe discursif.

Distanciation. Effet d'étrangeté par lequel l'acteur ou le metteur en scène tente d'éviter l'identification à un personnage ou à une situation en particulier. Effet obtenu par divers procédés de recul, comme l'adresse au spectateur, la fable épique, la mise à jour du gestus social, les songs, la technique à vue. Ubersfeld 1996, p. 31-32. Voir Épique, Gestus et Song.

Distribution. Répartition des rôles. Se dit du tableau où sont présentés les personnages et leurs interprètes. Voir Casting et Dramatis personae, Emploi et Entre-Parleurs.

Dithyrambe. Cantique lyrique à la gloire de Dionysos dont serait née la tragédie. Pavis 1987, p. 129.

Divertissement. Intermède dansé et chanté. Pavis 1987, p. 129.

Docudrame. Pièce qui n'utilise pour texte que des documents et des sources authentiques et généralement liés à une question sociopolitique (ex. Le Vrai procès de Jeanne d’Arc, de René Arnaud et Georges Pitoëff). Pavis 1987, p. 408 ( théâtre documentaire ).

Double adresse. Voir Double énonciation.

Double dialogie. Voir Double énonciation.

Double discours.  Énonciations parallèles et parfois contradictoires soutenues par un personnage, voire même par certains éléments de la production. Voir Double énonciation.

Double du théâtre. Paradoxe par lequel Antonin Artaud présente la vie comme double du théâtre plutôt que l’inverse, s’opposant ainsi à la théorie du reflet. Voir Artaudien et Reflet.

Double énonciation. Relation spéculaire entre le discours d'un personnage et celui de l'auteur. On dit aussi double adresse ou double dialogue. Voir double discours.

Dramaticité. Caractère de ce qui est dramatique; qualité d'une écriture, d'un espace ou d'un événement qui sont susceptibles d'être mis en scène. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 4.

Dramatique. Adj. : qui se rappoorte au drame. Subst. Fém. : courte pièce de théâtre pour la radio ou la télévision. Subst. masc. :genre propre au théâtre.

Dramatis personae. Personnages ou protagonistes dont les noms figurent au générique d'une pièce. Voir Casting et Distribution.

Dramatisation. Action de composer une dramatique, un scénario.  Transformation d’un concept ou d’une idée en image dans le processus du rêve ou du mythe.

Dramaturge. Auteur d'un texte dramatique (allemand dramatiker). Se dit aussi du dramaturgiste.

Dramaturgie. Art de la composition des pièces de théâtre. Technique ou poétique de l'art dramatique qui cherche à établir les principes de construction de l'œuvre. Pavis 1987, p. 133-136.

Dramaturgiste. Spécialiste de la dramaturgie (allemand et anglais dramaturg). Intervenant auprès d'une compagnie théâtrale ou d'un metteur en scène, chargé de diverses questions relatives au texte (répertoire, adaptation, rédaction, traduction, documentation...). On dit généralement dramaturge ou conseiller dramaturgique.

Drame. Action scénique représentée par des personnages. Bourassa 1968, p. 35.

Drame cornélien. Conflit apparemment insoluble parce qu’opposant des protagonistes qui devraient défendre les mêmes sentiments et les mêmes devoirs. Ex. : lutte entre frères ennemis. Voir : Cornélien.



2009-1-14 22:35:19

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E

Écran paranoïaque. Texte, scène ou tableau qui, pour le lecteur ou le spectateur, fait l’objet de projections mentales plus que de réception critique. Voir : Distanciation.

Écriteau. Pancarte ou écran sur lesquels, dans un esprit de distanciation, certaines indications scéniques sont rendues manifestes pour les spectateurs.  Brecht a écrit certaines « pièces à écriteaux ».

Écriture dramatique. Structure littéraire reposant sur quelques principes dramaturgiques : séparation des rôles, dialogues, tension dramatique, action des personnages. Pavis 1987, p. 140. Voir Texte dramatique.

Écriture scénique. Façon d'utiliser l'appareil théâtral pour mettre en scène les personnages, le lieu et l'action qui s'y déroule. Pavis 1987, p. 140. Voir Chorégraphie, Mise en scène et Texte scénique.

Édition critique. Établissement d'un texte définitif, établi d'après examen des manuscrits et des éditions autorisées du vivant de l'auteur, avec variantes et commentaires à l'appui. Voir Philologie.

Effet de mise en évidence. Actualisation, mise au premier plan d'un phénomène faisant ressortir la structure artistique du message, libérant les automatismes de perception d'un objet soudain rendu insolite. Pavis 1987, p. 141. Voir Focalisation.

Effet de réel. Effet qui intervient lorsque le spectateur a le sentiment d'assister à l'événement représenté, d'être transporté dans la réalité symbolisée et d'être confronté à un événement aussi vrai que nature. En opposition à l'effet d'étrangeté. Pavis 1987, p. 141-142.

Effet d'étrangeté. Effet qui survient quand l'objet montré est critiqué, déconstruit, mis à distance. Cet effet, en opposition à l'effet de réel, a pour conséquence de souligner la théâtralité. Pavis 1987, p. 142.

Élocution. Choix et ordre des mots du discours, façon de s'exprimer par figures. Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, la fable, la pensée et le spectacle. On traduit parfois par " expression " le terme grec ici traduit par " élocution ". Pavis 1987, p. 142.

Embrayeur. Unité, voire personne linguistique ( je , il ), dont la valeur référentielle dépend de l'environnement spatio-temporel de son occurrence. Il permet d'opposer les énoncés par rapport à la situation d'énonciation. Un auteur dramatique et un metteur en scène, dans la mesure où ils contrôlent tous les embrayeurs, peuvent être dits embrayeurs de voix plurielles. Maingueneau, p. 33-34; David et Lavoie 1995, vol. II, p. 5.

Emploi. Classification des différents rôles en usage et qui revenaient de droit à un acteur, par contrat ou promotion, et dont il se faisait parfois un fief (jeune premier, jeune première, père noble, duègne, soubrette, etc.). On doit aux théâtres d'art la suppression de cette approche, remplacée par le casting. Bouchard 1878, p. 104-105. Voir Distribution, Dramatis personae et Entre-Parleurs.

Énonciation. Mise en fonctionnement de la langue dans un acte individuel d'utiisation, dont le produit est l'énoncé. Ce n'est pas le seul utilisateur, mais l'interaction qui est première (le monologue apparaît ainsi comme une variété du dialogue). Maingueneau, p. 36-37. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 82.

Enthousiasme. Transport divin, ionisation. Délire sacré par lequel, selon Platon, le poète est placé en état de démence pour faire place à la pensée divine. Robert 1991. Voir Inspiration et Pensée.

Entre-parleurs. Terme ancien pour désigner les membres d’une distribution. Voir Casting, Distribution, Dramatis personae et Emploi.

Épilogue. Discours récapitulatif à la fin d'une pièce. Pavis 1987, p. 144.

Épique. Se dit d'une fable dont le topos, tiré de la vie des hommes, est agrandi et traité de façon telle, notamment par des ajustements idéologiques, qu'il soit presque impossible pour le spectateur de s'identifier au héros ou à la situation. Opposé de tranche de vie. Ubersfeld 1996, p. 41-42.

Épisode. Chez les Grecs, partie composée de tirades ou de stichomythies et située - outre le prologue et l'exode - entre les interventions chantées et dansées du chœur. Pavis 1987, p. 145-146.

Éponyme. Se dit d'un personnage qui donne son nom à la pièce (Antigone de Sophocle, Hamlet de Shakespeare, Phèdre de Racine.

Espace dramatique. Construction imaginaire, par le lecteur et même le spectateur, de la structure spatiale du drame.

Espace scénique. Espace proposé sur scène par le scénographe et ses collaborateurs.

Esthétique. Philosophie du beau, distincte par son objet de celles du bon (éthique, ou morale), et du vrai (épistémologie, ou critique). Étude s'attachant à définir des critères de jugement en matière de poésie et d'art. Il existe une esthétique normative (jugement d'après des règles stylistiques particulières), et une esthétique descriptive (description des formes théâtrales situées par rapport à une sémiologie générale et à une théorie du discours. Pavis 1987, p. 152-153. Voir Stylistique.

Euphémisme. Expression atténuée d'une notion dont l'expression directe, pour des raisons de bienséance, aurait quelque chose de déplacé (ex. : feu , pour désir sexuel, vers 680 de Phèdre). Robert 1991. Voir Bienséance.

Exode. Chant choral de sortie.

Exposition. Informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation soit évaluée et l'action comprise.

Expression. Voir Élocution.

2009-1-14 22:35:52

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F

Fable. Suite de faits qui constituent l'élément narratif d'une œuvre, agencement en système des faits racontés, logique des actions et syntaxe des personnages. Un des six éléments de la tragédie, selon Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la pensée et le spectacle. On traduit parfois par " histoire " le terme grec ici traduit par " fable ". Robert 1991; Ubersfeld 1996, p. 41-42. Voir : Narration.

Fait social. Se dit des actes relatifs à un groupe d'hommes, conçu comme une réalité distincte, notamment les actes de langage. Robert 1991; David et Lavoie 1995, vol. II, p. 4-5.

Farce. Comédie triviale souvent caractérisée par une tromperie, et se terminant tout aussi souvent par une bastonnade. Bourassa 1968, p. 37.

Fatalité. Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable. La fatalité est un moteur de la tragédie grecque. Robert 1991.

Féerie. Spectacle où apparaissent des personnages surnaturels (dieux et démons, fées et enchanteurs...), exigeant d'ordinaire des effets scéniques considérables. On offrit des extraits de l'opéra Vénus et Adonis (livret de Jean-François Deshayes, musique de Robert Desbrosses) à Québec en 1765. Pavis 1987, p. 167-168; Robert 1991.

Feux de la rampe. Appareils (bougeoirs, lampes, projecteurs...) éclairant la scène de bas en haut, à partir de la rampe (voir ce mot).

Fiction. Forme de discours qui fait référence à un univers connu, mais à travers des personnes et à des événements imaginaires.Pavis 1987, p. 169-170; Ubersfeld 1996, p. 42.

Figure de rhétorique. Mode d'expression stylistique, variable dans l’utilisation des images sonores, verbales et visuelles, les plus connues étant la métaphore et la métonymie . Voir Métaphore, Métonymie et Rhétorique.

Figure. Représentation par le langage (vocabulaire ou style). Robert 1991.

Focalisation. Action de mettre au foyer, de faire converger vers un point. Larousse 1995. Voir Effet de mise en évidence.

Fonction. Ensemble des actions d'un personnage - voire d'un objet - considéré du point de vue de son rôle dans le déroulement de l'intrigue. Pavis 1987, p. 172. Voir Modèle actantiel.

Four. Mauvaise pièce.

Fresnelle. Projecteur dont le pouvoir éclairant est augmenté par une lentille à échelons gradués. Robert II 1981, Fresnel. Voir Projecteur.

Frontispice. Page titre. Image d’accueil, originellement gravée, face au titre; elle constitue souvent une référence sur les décors et costumes d’époque <http://www.lub.lu.se/fridhemsborg/English/illex/illex11.htm>. Voir : Xylographie.



2009-1-14 22:36:18

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G

Génétique. Étude des différents états d'un texte (plans, brouillons, versions, notes, sources et journal de bord). David et Lavoie 1995, vol. II, p. 3.

Gestuelle. Ensemble et mode des mouvements d'un acteur ou d'un spectacle. Ubersfeld 1996, p. 43.

Gestus. Concept d'origine brechtienne désignant, au-delà du simple geste, l'attitude des personnages les uns envers les autres; se situe entre l'action et le caractère. Pavis 1987, p. 183-184.

Grotesque. Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou fantastique, parfois absurde ou irréel. Terme ayant d'abord servi à caractériser les décorations de caveaux - ou grottes - étrusques découverts durant la Renaissance. Robert 1991; Pavis 1987, p. 185-186.
2009-1-14 22:36:38

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H

Happening. Spectacle qui exige la participation ou prévoit une réaction du public, et qui cherche à provoquer une création artistique spontanée, éventuellement collective. Larousse 1995.

Harpagon. Avare, d'après le personnage principal de L'Avare de Molière. Exemple d'un mot passé du fictif au réel, du statut de nom propre à celui de nom commun, comme certains noms de personnages la commedia dell'arte (arlequin, pierrot, polichinelle, zanni). Voir Commedia dell'arte.

Hémistiche. Moitié d'un vers, marquée par un repos ou césure. Robert 1991.

Héros. Type de personnage doué de pouvoirs hors du commun et pouvant se dresser pour ou contre la Cité; Ubersfeld 1996, p. 46. Personnage principal d'une œuvre; Robert 1991. Voir Antihéros.

Herse. Galerie lumineuse, généralement mobile, suspendue au-dessus de la scène, et permettant d'éclairer de haut en bas. Bouchard 1878, p. 132-133. Voir Rampe.

Histoire. À certains égards, équivalent de fable, narration (comme dans « conter une histoire ». Paradoxalement, se dit aussi d’une l’étude diachronique, aussi objective que possible, du passé, en opposition à l’approche subjective de la fable ou narration. Paquin.Voir Fable et Narration.

Hors-scène. Espace où se déroulent ou sont censés se dérouler des événements qui sont en dehors du champ de perception du public. Il peut s'agir des coulisses d'où proviennent des effets spéciaux, d'une autre aire de jeu d'où l'action est retransmise de façon médiatique, ou d'un espace purement imaginaire. Pavis 1987, p. 193.

Hors-texte. Terme pour désigner le contexte et l'intertexte.Pavis 1987, p. 194.

Hypertexte. Texte numérisé, disponible sur disque compact ou sur internet, où des mots ont été programmés de façon à renvoyer à d'autres mots et textes, ou à des annotations et des illustrations. Larousse 1995.

Hypocrite. Rappel humoristique du terme qu’on employait pour désigner l’acteur dans l’Antiquité. Du latin hypocrita, celui qui agit en-dessous (du masque), mime , et ultimement  du grec hypocritès [‘υποκριτης], celui qui dialogue en-dessous (ldum asque).  De hypo- [‘υπο-], « sous », et krinomai [κρινομαι], « critiquer »,  « répliquer »).  Liddle and Scott, p. 740
2009-1-14 22:40:03

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I

Icône. Signe visuel qui renvoie à l'objet qu'il dénote simplement en vertu des caractères qu'il possède. Pavis 1987, p. 195-196.

Identification. Travail de l'acteur et du spectateur pour adopter les attitudes et les sentiments d'un personnage dans un contexte théâtral donné. Ubersfeld 1996, p. 46-47.

Idéologème. Maxime qui est sous-jacente à un énoncé et dont le sujet circonscrit un champ de pertinence particulier. Angenot 1979, p. 99-100.

Idiolecte. Utilisation personnelle d'une langue par une seule personne. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 83 et Robert 1991.

Illocutoire. Voir Acte de langage.

Illusion. Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel et vrai, selon la convention d'un spectacle, ce qui n'est que fiction.Pavis 1987, p. 198-199; Ubersfeld 1996, p. 47.

Image acoustique. Sonorité évocatrice par le truchement d’une syllabe, d’une lettre, qui ne sont pas nécessairement répétées mais créent, chez le lecteur ou le spectateur, des associations mentales parfois inconscientes Ex. : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » (Jean Racine, Andromaque, acte V, sc. 5). Voir : Allitération.

Indication scénique. Instruction d'interprétation ou de production fournie par une didascalie ou un indice.

Indice. Indication scénique implicite, dans le corps du texte.

Inspiration. Théorie platonicienne selon laquelle, au moment de la création, la pensée d'un poète, placé pour lors en état de démence (de-mens), lui vient d'un dieu. Robert 1991. Voir Enthousiasme et Pensée.

Interactivité. Influence réciproque des composantes d’une production, notamment dans un cadre interdisciplinaire ou multimédia.

Interdisciplinaire. Interaction existant entre deux ou plusieurs disciplines; cette interaction peut aller de la simple communication des idées jusqu'à l'intégration mutuelle des concepts directeurs, de l'épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie, des procédures, des données et de l'organisation de la recherche et de l'enseignement s'y rapportant. Un groupe interdisciplinaire se compose de personnes qui ont reçu une formation dans différents domaines des connaissances (disciplines), ayant chacune des concepts, méthodes, données et termes propres.

Interprétation. Action de donner ou faire donner vie et sens à une œuvre destinée à la scène. L’incarnation d’un personnage est une interprétation.  L’interprétation peut varier d’un interprète à l’autre. Voir : Performance.

Interpréte. Personne dont le jeu donne vie et sens à une œuvre destinée à la scène (danse, musique ou théâtre).

Intertexte. Ensemble des fragments cités dans un corpus donné; relation d'ordre textuel résultant de la mise en présence de deux ou plusieurs discours de l'art ou de l'écriture. Maingueneau 1996, p. 51-52. Voir Hors-texte.

Intertextualité. Phénomène selon lequel un texte - voire même une œuvre d'art - semble se situer à la jonction de plusieurs discours dont il serait la relecture ou la reprise. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 6, n. 11.

Intransitivité. Statut par lequel le discours dramatique se distingue de la parole commune en ce qu'il est une communication médiate et non réductible à un échange d'information. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 5, n. 8.

Intrigue. Ensemble des événements qui constituent le déroulement de la pièce. Suite de rebondissements, entrelacement de conflits ou d'obstacles, et moyens mis en œuvre pour les surmonter.Pavis 1987, p. 208-209.

Ionisation. Voir Enthousiasme .

Ironie. Énoncé ou situation qui, au-delà de son sens manifeste, en cache un autre, différent et parfois opposé. Pavis 1987, p. 209-211.

Isotopie. Ensemble redondant de catégories sémantiques qui rend possible la lecture uniforme du récit. Fil directeur guidant le lecteur ou le spectateur dans sa recherche du sens et l'aidant à regrouper divers systèmes signifiants selon une perspective donnée. Pavis 1987, p. 211.

Italienne. Répétition sans costume, mouvement ni technique, les acteurs étant parfois distribués en position frontale. Ne pas confondre avec scène à l'italienne (voir ce mot) .
2009-1-14 22:40:36

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J

Jardin. Côté gauche de la scène, vue prise de la salle. Bouchard 1876, p. 143. Voir Cour.

Jeu. Action libre, sentie comme fictive, située hors de la vie courante, accomplie selon des règles données, dans un temps et un espace expressément circonscrits. Au théâtre, le terme désigne aussi bien une forme médiévale de représentation et une démarche particulière dans l'enseignement des arts de la scène (jeu dramatique), que les modalités d'interprétation d'un acteur (jeu réaliste, jeu distancié, etc.). Pavis 1987, p. 213-217. Adj : ludique.

Jeu choral . Type de spectacle entièrement interprété par un ou des chœurs, à la manière des premières pièces grecques

Jeu de rôle . Joute théâtrale où les comédiens simulent des batailles ou des combats sportifs. (ex. : Wagrammes  et Ligue Nationale d’improvisation). Chacun évolue à l’intérieur des règles de la joute et des coordonnées de son personnage. Cette pratique, conçue à des fins de divertissement,  se retrouvait déjà, à des fins théreapeutiques, dans le psychodrame et le sociodrame. Paquin. Voir : Psychodrame et Sociodrame.
2009-1-14 22:41:06

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K

Kabuki. Forme traditionnelle du théâtre japonais, exclusivement masculine, caractérisée par la violence des intrigues et la somptuosité des costumes et des maquillages. La gestuelle, qui exprime le plus souvent les sentiments humains par la danse, l'emporte généralement sur le texte inaudible d'histoires déjà bien connues. Corvin 1991, p. 465-466.

Kyôgen. Intermède comique entre deux pièces de nô. Ë l'opposé de ce dernier, le kyôgen est centré sur le dialogue et le geste du quotidien. Corvin 1991, p. 483-484. Voir Nô.
2009-1-14 22:41:34

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L

Langue de bois. Discours obligé, paroles dictées par une fonction. Ex. : discours d’Estragon dans En attendant Godot de Samuel Beckett.

Lazzi. Élément mimique ou improvisé par l'acteur servant à caractériser comiquement le personnage. Pavis 1987, p. 220. Plaisanterie, moquerie bouffonne. Robert 1991.

Lecture. Au théâtre : Déchiffrement et interprétation des différents systèmes scéniques qui s'offrent à la perception du lecteur (texte dramatique) et du spectateur (texte scénique). La lecture peut être horizontale (syntagmatique) ou verticale (paradigmatique). Lire un texte, c'est établir des liens entre les variables productrices de sens et y importer des éléments interprétatifs susceptibles de tisser un texte dans le texte. Pavis 1987, p. 220-222.

Lecture publique. Présentation orale d’une pièce, texte en mains, dans le cadre d’une mise en lecture. L’objectif consiste souvent à faire découvrir une œuvre et des interprètes en vue d’une éventuelle mise en scène. Voir : Mise en lecture.

Leitmotiv. Motif artistique ou littéraire récurrent, servant à annoncer un thème ou à signaler une répétition formelle (retour d'un mouvement, d'un énoncé, voire d'une assonance). Pavis 1987, p. 222-223. Plur. : leitmotive.

Lever de rideau. Courte pièce offerte en ouverture. Elle peut avoir différentes fonctions : servir de prologue, « réchauffer » la salle, compléter un programme ou permettre à une vedette en tournée de se manifester au public quand elle est particulièrement attendue ou ne figure pas au programme principal.

Lisse. Rail permettant le glissement des cintres.

Littérarité. Caractère d'un texte considéré comme œuvre littéraire; ce en quoi un texte se définit comme configuration d'éléments stylistiques et de valeurs différentielles (phonèmes, mots, rythmes, personnages, objets, lieux, etc.), réglés, implicitement ou explicitement, par les lois du système littéraire. Robert 1991; David et Lavoie 1995, vol. II, p. 4, n. 4. Voir Sous-littérature.

Locutoire. Voir Acte de langage.

Ludique. Voir Jeu.

Lumière noire. Rayonnement ultraviolet invisible, employé comme effet spécial pour provoquer dans l'obscurité la fluorescence de certains corps, notamment les étoffes blanches. Robert 1991.

2009-1-14 22:42:04

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M

Manteau d'Arlequin. Partie de la scène qui commence au rideau et se termine au premier plan des coulisses; autrefois décorée en forme de draperie de couleur rouge. Arlequin, à la Comédie-Italienne, faisait son entrée par cette fausse coulisse, où se trouvaient les loges de la direction et des acteurs. Drapé décorant le cadre de scène. Bouchard 1876, p. 161.

Marivaudage. Jeu galant avec les mots qui est à la fois le symptôme du désir et de l'hésitation à se compromettre du personnage marivaldien. David et Lavoie 1995, vol. II, p. 94.

Mansion. Praticable installé en unités juxtaposées ou successives, pour un parcours théâtral médiéval (Passion du Christ, vie de saint…). Les praticables pouvaient être distribués comme stations entre les arcades d'une cathédrale (chemin de croix), sur une scène, ou le long d'une route. La Renaissance a supprimé les mansions, les jugeant trop typées et disposées d'une manière non conforme aux théories de la perspective. Elles ont influencé la peinture narrative (La Passion de Jésus de Hans Memling, XVI e s.). Voir Praticable, Unité de lieu.

Masque. Faux-visage utilisé dans la comédie à des fins d'identification à des types, alors que dans la tragédie ils servaient à garder une distance respectueuse. On recourt parfois au masque neutre, polyvalent. Du bas-latin masca, sorcière, masque, et du grec maskhalê [μασχαλη] : gaine ensorcelée contenant des membres humains desséchés, que les voleurs s’attachent sous le bras à des fins d’épouvante ; forme passive de maskhalizô [μασχαλιζω], mutiler un cadavre, y prélever des restes comme amulettes. Même racine que l’ancien français mascurer, « mâchurer » (barbouiller).  Sens proche du terme latin persona, « revenant », « spectre », et de la pratique de la « main de gloire ». Le terme grec classique pour « masque » est prosôpon [προσωπον], ce qu’on porte sur le visage ; de pros- [προσ-], devant, et ôps [ωψ], « vision », visage ».  D’après Liddle and Scoott, p. 426 et 609. Voir Personnage et Type.

Mélodrame. Drame populaire, souvent accompagné d'une mélodie, caractérisé par l'invraisemblance de l'intrigue et des situations, la multiplicité des épisodes violents, l'outrance des caractères et du ton. Robert 1991.

Merde !. Les comédiens, se considérant peu choyés par la chance, comme les soldats de Cambronne, croient la contourner en se souhaitant la malchance.

Métalangage. 1. Langage portant sur une langue ou un langage. 2. Au théâtre, emploi isolé d'un effet visuel, d'un mot ou d'un son qui ont formellement des caractéristiques autoréflexives. Exemple : un déguisement, un travestissement, une mascarade dans une pièce ou une scène qu'on ne pourrait qualifier en soi de métathéâtre.  Voir Métathéâtre et Mise en abîme.

Métaphore. Trope par lequel on utilise un effet visuel, un mot ou un son pour un autre. Procédé de langage qui consiste dans un transfert de sens par substitution analogique. Robert 1991; Molinié, p. 213-216. Voir Figure de rhétorique, Métonymie et Rhétorique.

Métathéâtre. Théâtre autoréflexif, théâtre dans le théâtre, pièce ou scène centrée sur l'écriture, l'espace ou l'événement théâtral. On peut citer Elvire Jouvet 40 de Brigitte Jacques ou Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello. Plusieurs pièces de William Shakespeare comportent des passages autoréflexifs. Pavis 1987, p. 237-238. Voir Métalangage et Mise en abîme.

Métonymie. Trope par lequel on désigne le tout pour la partie ou la partie pour le tout. Procédé de langage par lequel on s'exprime au moyen d'un effet visuel, d'un mot ou d'un son qui en désignent d'autres leur étant unis par une relation nécessaire. Molinié 1992, p. 217-218. Robert 1991. Voir Figure de rhétorique, Métaphore, Rhétorique et Trope.

Mime. Au sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend davantage, comme la danse, à se libérer d'une trop grande figuration, d'une trop grande référentialité, pour mettre l'accent sur la création de formes nouvelles, parfois abstraites. Pavis 1987, p. 240-241. Voir Pantomime.

Mimésis. Imitation ou représentation d'une chose. Pavis 1987, p. 241-242.

Mimodrame. Action dramatique représentée en pantomime ou langage corporel. Bourassa 1968, p. 34.

Mise en abyme (ou abîme). Insertion, au centre d'un blason, d'un motif représentant souvent un autre blason. Par extension : autoréflexivité, insertion d'une œuvre dans une œuvre (d'une pièce dans une pièce). Pavis 1987, p. 243-244. Voir Métalangage, Métathéâtre.

Mise en espace. Activité consistant à présenter un texte dramatique avec quelques déplacements et référents, dans le cadre d’une lecture publique. Travail souvent dévolu à un dramaturgiste. Voir  Dramaturgiste, Mise en lecture et Lecture publique.

Mise en lecture. Activité consistant à présenter un texte dramatique dans le minimum de dispositifs que requiert une lecture publique. Travail souvent dévolu à un dramaturgiste. Voir : Dramaturgiste et Lecture publique.

Mise en scène. Ensemble des moyens d'interprétation scénique (scénographie, musique, jeu...); activité qui consiste à agencer ces moyens. Articulation entre le travail d'un maître d'œuvre et celui de chacun des artistes qui concourent à l'œuvre; transposition - et non traduction - d'une écriture dramatique en écriture scénique. Pavis 1987, p. 244-248; Ubersfeld 1996, p. 54-56.

Modalité. Marque de l'attitude du locuteur en face de ses énoncés (ex. : adhésion, distance). Pavis 1987, p. 249.

Mode ou style direct. Discours rapporté dans sa forme originale, sans terme de liaison, après un verbe de parole. Robert 1991.

Mode ou style indirect. Discours rapporté avec un terme de liaison après un verbe de parole, et pouvant comporter des transpositions de temps, de personne et de déictiques. Robert 1991.

Modèle ou schéma actantiel. Tableau proposé par Greimas et inspiré des structures traditionnelles de la phrase, répartissant les actants (d'un texte ou d'une séquence) dans six cases : sujet et objet, destinateur et destinataire, adjuvant et opposant. Pavis 1987, p. 23-25.

Monodrame. Drame dont les personnages sont présentés du point de vue d'un seul (ex. : Elseneur, de Robert Lepage; Ne blâmez jamais les Bédouins, de René-Daniel Dubois).

Monologue. Scène parlée, à un personnage; discours apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n'attend pas de réponse. Dans l'analyse du discours théâtral, il est considéré comme une une variété du dialogue (ex. : monologues d'Yvon Deschamps et de Sol. Maingueneau 1996, p. 57-58. Voir Énonciation.

Montage. Se dit d'un collage de textes et, parfois, de la mise en scène.

Moralité. Pièce médiévale, en vers, visant la diffusion des bonne mœurs. Les personnages grotesques et la partie « pécheresse » qui précédait leur « conversion » avait apparemment plus d’effet que la finale édifiante.

Motif. Image visuelle ou sonore, modulée ou répétée, faisant partie d'un thème. Unité indécomposable de l'intrigue, qui consitue une unité autonome de l'action; Pavis 1987, p. 254-255.

Multidisciplinaire. Juxtaposition de disciplines diverses, parfois sans rapport apparent entre elles (ex. : musique + mathématiques + histoire).

Musique de scène. Contribution musicale à un texte scénique, pour annoncer et souligner une émotion, ou pour accompagner, voire même remplacer le texte dramatique. La première au Canada est une œuvre de John Bentley, pour une arlequinade, The Enchanters, Or The Triumph of Genius, créée en pantomime à Montréal, en 1786. Kallmann et Potvin, p. 976.

Mystère. Action scénique d'ordre religieux - égyptienne, grecque, médiévale - et principalement rattachée à la vie des dieux sur terre. Bourassa 1968, p. 37.
2009-1-14 22:42:29

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N

Narration. Manière dont les faits sont relatés par un système, linguistique ou théâtral (en ce cas par une succession de gestes ou d'images scéniques). Voir Fable.

Naturalisme. Représentation réaliste de la nature et du naturel.

Néologisme. Emploi d'un mot nouveau (ex. : song) ou dans un sens nouveau (ex : partition). Robert 1991.

Nô. Drame lyrique (mimé, chanté et dansé, avec chœurs et insruments), exécuté au théâtre, avec costumes et masques, sans décor. Comprend des sections de prose (kotoba) et de poésie (utai). S'inspire généralement de légendes et contes anciens du Japon, où ses acteurs sont le shité et le waki, le second étant une sorte de double ou de faire-valoir du premier. Bourassa, 1968, p. 35, 60-61 et 73-74; Banham 1988, p. 716-717. Voir Kyogen.

Nœud. Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la situation initiale et qui entament l'action; Pavis 1987, p. 263. Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement; Robert 1991. Voir Péripéties.

Non-dit. Ce qui est chargé de sens mais non formulé de façon explicite. Robert 1991. Voir Sous-texte.
2009-1-14 22:43:45

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