gourmand, ande [gurmɑ̃, ɑ̃d] adjectif
étym. 1354; origine inconnue → gourmet
v
1 Vx Gros mangeur. è glouton, goinfre.
u Mod. Qui aime la bonne cuisine, mange par plaisir. Il est très gourmand. Gourmand comme un chat.
▫ (Suivi d'un compl.) Il est très gourmand de gibier. è amateur, 1. friand.
▫ Subst. Un gourmand raffiné. è gastronome, gourmet (cf. Bec* fin, fine bouche*, fine gueule*). « L'âme d'un gourmand est toute dans son palais » (Rousseau).
u Où l'on mange bien. Une région gourmande. è gastronomique.
▫ Qui permet de donner libre cours à sa gourmandise. Menu, plat gourmand.
2 Fig. Qui dénote le désir, l'avidité. Jeter sur qqn des regards gourmands. Des lèvres gourmandes. Être gourmand d'honneurs, de flatteries. è avide, désireux. Les âmes « vives et gourmandes de vivre » (R. Rolland).
▫ Spécialt Exigeant en matière d'argent. Se montrer trop gourmand.
3 Gourmand (en qqch.). Se dit d'un appareil, d'une installation qui consomme beaucoup (d'énergie, de matière). Une voiture gourmande en essence.
u (xviie) Arbor. Branche gourmande, dont la pousse nuit aux rameaux voisins en absorbant la sève à son profit. Subst. Élaguer les gourmands.
v
■ contr. Frugal, sobre, tempérant.
gourmandise [guəmə:n'di:z]
n. 暴食,暴饮,贪吃
gourmandise [gurmɑ̃diz] nom féminin
étym. v. 1400; de gourmand
v
1 Défaut du gourmand. è gloutonnerie, voracité.
u Caractère d'une personne gourmande. Être d'une gourmandise extrême. Manger avec gourmandise. Je n'ai plus faim, j'en reprends par gourmandise.
2 (1866) Plur. Mets, généralement sucrés, capables de plaire à un gourmand. è chatterie, douceur, friandise, gâterie, sucrerie. Aimer les gourmandises.
v