Mon projet professionnel
• Je suis entrée à l'ESC Rennes avec en tête un projet professionnel très déterminé, travailler plus tard dans le management culturel.
Voici tout d'abord quelques précisions sur la forme que prend ce projet professionnel:
• Eléments de motivation
o Ouverture sur la culture (expositions, cinéma, concerts…)
o Diversité et richesse de l’activité
o Possibilité d’avoir des responsabilités
o Epanouissement personnel dans l’emploi
o Intérêt pour la finance et la comptabilité
• Secteurs d’activité retenus
o La culture (musique, théâtre, cinéma…)
o La finance / comptabilité
o Le contrôle de gestion
• Fonctions/ métiers retenus
o Gestion de projet, manager
o Directrice financière
o Contrôleur de gestion
• Environnement/entreprises
o Collectivité territoriale
o Entreprise culturelle (salle de spectacle, théâtre…)
o Entreprise d’événementiel (par exemple Interceltique 3 C)
o Société de contrôle de gestion
SCENARIOS COMBINANT CES ELEMENTS
<!--[if !supportLists]-->
• gérer un projet de manifestation culturelle pour une collectivité territoriale
• <!--[if !supportLists]--><!--[endif]-->devenir manager dans un festival
• responsable finances d'une entreprise culturelle
• travailler au sein d'un groupe de contrôle de gestion
J'ai choisi d'étudier à L' ESC Rennes School of Business parce que j'ai la conviction qu' elle est à -même de m'apporter ce dont j'ai besoin pour concrétiser ce projet professionnel.
D'un point de vue géographique, la région Bretagne et la ville de Rennes plus particulièrement sont des bassins culturels très animés où la culture occupe une place primordiale à la fois pour les habitants et pour les politiques des collectivités territoriales. Ainsi étudier à Rennes c'est être au coeur d'une vie culturelle riche et avoir l'opportunité de découvrir ce domaine par le biais de stages, césure en entreprise...notamment grâce aux partenariats développés par l'école comme avec les Transmusicales par exemple.
D'autre part les enseignements proposés par l'école correspondent à mes attentes. Ainsi dès la deuxième année je vais pouvoir suivre la filière de spécialisation Sport, Loisir, Culture qui va permettre de garder un enseignement généraliste en marketing, finance...tout en ayant une approche plus spécifique de ces matières appliquées au domaine de la culture.
Enfin la vie associative de l'école me permet d'acquérir une première expérience dans le domaine de l'événementiel et de la culture puisque je suis membre de l'association dESCibel, l'association musicale de l'école. (description détaillée plus loin)
Mon objectif professionnel a toujours été de pouvoir mettre en oeuvre au sein d’une grande entreprise ou d’une administration, mon intérêt pour l’information, en tant que source de connaissances, mais associée aux technologies modernes, informatiques et organisationnelles.
Les missions de chef de projet, spécialiste en management de l’information, m’intéressent au plus haut point.
Je suis en effet convaincue de l’intérêt majeur et incontournable des réseaux informatiques (au sens le plus large) dans la gestion et la diffusion de l’information et des connaissances.
Internet est devenu en quelques années un médium incontournable et ses applications pratiques ont envahi notre vie quotidienne et les entreprises sont confrontées à la masse grandissante des informations nécessaires à leurs fonctionnements et à leurs développements.
Je suis également convaincue que le traitement et la diffusion de l’information sont devenus des activités stratégiques au sein des entreprises. Face à un flot informationnel grandissant, il devient urgent pour les entreprises d’avoir des professionnels capables de maîtriser les flux d'information.
Je m’appuie pour cela sur un cursus universitaire à double compétence :
• Maîtrise d'Histoire
Une formation initiale en Histoire (niveau Maîtrise), qui m’a permis d’acquérir une méthode de travail généraliste. Outre les qualités qu’elle offre en matière de culture générale et historique, l’histoire permet de travailler sur l’analyse et le traitement des informations : à partir de données factuelles brutes, un commentaire ou une dissertation est à construire. De plus, l’histoire m’a permis d’acquérir une solide méthode de réflexion et une certaine aisance de rédaction et de construction d’argumentaires.
J’ai complété cette formation généraliste par deux années de spécialisation dans le domaine de l'ingénierie documentaire:
• Maîtrise Sciences de la Documentation et de l'Information à l’Université de Bretagne Sud (Vannes)
Cette maîtrise présente comme caractéristique d’associer l'apprentissage des fondements des techniques de documentation: recherche de l’information sur tous les supports, catalogage, indexation, plan de classement et la maîtrise des outils informatiques : Internet bien sûr par une utilisation intensive du réseau sous toutes ses formes (web, forums, recherche, messagerie) ainsi que l'utilisation et le paramétrage de bases de données.
• DESS Stratégie de l'Information et de la Documentation à l'Université Lille 3-Charles de Gaulle
J’ai abordé de manière théorique et pratique les problématiques de mise en place des différents aspects de la gestion et la diffusion de l’information : conception de sites Internet et Intranet, gestion documentaire, gestion de la connaissance, gestion électronique de documents (GED), les principes de veille technologique et stratégique.
Cette formation de qualité dans tous les domaines de la gestion de l’information dans l’entreprise a été complétée par des notions de techniques d'enquêtes afin de recueillir les besoins des utilisateurs et d’audits de systèmes d’information dans le but de concevoir des systèmes informatifs adaptés.
En outre, nous avons acquis des techniques nous permettant d'assurer la gestion de projet.
Le stage de fin de formation, effectué dans une SSII rennaise, m’a permis de participer aux différentes étapes de la mise en place d’une GED : du recueil des besoins au paramétrage du logiciel. J’ai également effectué une étude sur le marché des portail d’entreprise (état de l'art) et préconisé de nouveaux développement dans le domaine de la gestion de la connaissance pour l'offre de portail de la société.
Parcours.
D'origine camerounaise, je suis juriste de formation. Mention droit des affaires, avec une option pour le droit du marché. DEA en droit des affaires OHADA. université de Dschang au Cameroun. DEA en concurrence et consommation. Université montpellier I Titulaire d'un doctorat en droit. Sujet de thèse: Droit de confidentialité et droits de la défense dans les procédures communautaires de concurrence. UE, UEMOA, CEMAC. Soutenance. 3 mai 2007. Mention: très honarable avec félicitations du jury, présidé par le Professeur POILLOT-PERRUZZETTO de l'université de Toulouse.
Projet professionnel
Deux idéaux, une perspective: 1- Ma conception du droit est plus pratique que théorique. Je recherche un poste qui me mette en contact avec les entreprises, pour les accompagner dans l'utilisation du droit qui leur est applicable. J'ai développé le concept de l'Entreprise anticipative, celle qui fait du droit un instrument de prévention plus qu'un moyen de défense. La notion de veille juridique prend tout son sens dans ma projection du droit en entreprise.
2- Justicière dans l'âme, je suis fortement attirée par tous les aspects de la politique interne et internationale qui touche aux droits de l'Homme. j'ai été membre d'Amnesty international, avant de suspendre mon militantisme pour m'impliquer totalement dans ma thèse. Je suis restée connectée sur les droits humains. Ma formation juridique de base me permet de postuler à tous les postes touchant à ces droits. Je suis donc prête à une aventure professionnelle en rapport avec les droits de l'Homme.
3- Ma perspective professionnelle immédiate est l'acquisition du titre d'avocat. C'est capital pour la réalisation de mes deux idéaux professionnels. Il faudrait pour cela passer le CAPA. Mon doctorat me permet de m'inscrire directement dans un Centre de formation. Avec les dernière réformes européennes sur l'harmonisation de l'accès à la formation d'avocat en Europe, la formation a été modifiée en profondeur. Il faut désormais effectuer un PPI (projet pédagogique individuel) sorte de stage dont la durer est de 6 à 8 mois. Je mets toute mon énergie actuelle à trouver une institution ou une entreprise pouvant m'accueillir pour effectuer ce PPI. Si vous pouvez m'aider sur ce point... ce serait un très bon début!!!
Analyse de l’évolution de mon projet professionnel et donc de mon projet d’étude.
En terminal je ne savais pas vraiment pour quelle raison je m’orientais vers des études de gestion : pour moi la gestion était un domaine que l’on retrouve partout et cette orientation me permettait de garder un large éventail d’orientations professionnelles. De plus, en choisissant le double cursus commerce et gestion, je gardais la possibilité de passer des concours d’entrée aux écoles de commerce à l’issue de ma licence. Après une année passée à l’institut catholique de Lille, j’ai pris conscience de l’importance d’une bonne maîtrise des langues étrangères aussi bien pour les concours, que pour la vie professionnelle .C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de passer une année dans un pays anglophone entre ma première et ma seconde année de licence. J’espère également pouvoir faire une troisième année en Espagne dans le cadre du projet d’Erasmus. Ces choix d’orientation, me permettront de passer différents concours avec l’objectif d’intégrer une prestigieuse école de commerce, comme ESC Paris ou EDHEC.
A l’issue de ma formation, j’aimerais entrer dans une entreprise telle qu’ALSTOM comme négociateur import-export. Ce type de poste demande une grande ouverture d’esprit dans la mesure où le voyage et la rencontre de cultures différentes font partie du quotidien. Pour terminer, je parlerai maintenant de mon projet professionnel à long terme dans la mesure où après quelques années au sein d’une entreprise, je pense aujourd’hui que je reprendrai mes études pour faire un MBA aux Etats-Unis. En effet ce genre de formation se fait avec une certaine maturité tant au niveau professionnel qu’au niveau personnel. En général, ce diplôme international se prépare entre 35 et 40 ans et me permettra de postuler à des postes très importants dans des entreprises d’envergure mondiale.
Voici aujourd’hui le projet professionnel qui motive mon projet d’étude.
Afin de vous présenter mon projet professionnel, je vais tout d'abord vous exposer mon parcours, qui se distingue de la majorité. Effectivement, je viens de terminer ma formation diplômante, alors que que cela fait aujourd'hui 5 ans que je fais parti des effectifs du Groupe Inapa France.
Qui est Inapa? Brièvement, le Groupe Inapa France est un acteur central du marché européen de la distribution papetière. Il détient 10% du marché, ce qui le place au 5ème rang des distributeurs papetiers européens. A un niveau national, Inapa est le second distributeur de papier du marché avec 24% de parts de marché. Cependant, après ce constat positif, Inapa doit affronter un environnement de plus en plus complexe. Assurément, nous avons pu identifier: - un ralentissement de la demande - une banalisation des produits et donc, par conséquent une baisse des prix - une concurrence accrue, avec d'autant plus l'arrivée de nouveaux intervenants comme les fournituristes - une exigence de nos clients en pleine mutation En résumé, voilà le tableau situant l'environnement au sein duquel j'ai évolué ces 5 dernières années.
Donc, j'ai démarré ma carrière par un poste de Commerciale Sédentaire à temps plein pendant deux ans au sein du Groupe Inapa, pour l'entité commerciale de télévente, Oridis direct, avant de rejoindre un cursus diplômant en alternance par l'intermédiaire du Groupe INSEEC. Ainsi, après avoir prouvé mon engagement et démontré mes compétences professionnelles, mon Directeur a donné son consentement à mon projet de formation mais également de professionnalisation, en acceptant de prendre en charge les frais dûs à ma scolarité et, en me promouvant au Service Marketing d'Oridis direct, afin d'être en parfaite adéquation avec l'enseignement que j'ai choisi de suivre. Cette démarche m'a permis d'évoluer très rapidement au sein du Groupe Inapa.
Au service Marketing d'Oridis direct, j'ai occupé le poste d'Assistante Marketing. Cette entité commerciale de 15 personnes m'a permis d'appréhender rapidement les enjeux marketing, en me confiant l'élaboration du Plan Marketing Annuel, la gestion de la Promotion des ventes aussi bien interne qu'externe, et le suivi du budget marketing. Dans ces différentes missions, j'ai bien entendu eu le soutien de mon Directeur général, qui a été un réel formateur pour moi. Cette opportunité de pouvoir réaliser les tâches d'un Directeur Marketing au poste d'Assistante, je l'ai saisi au sein d'une petite structure soutenue par les moyens d'un Groupe européen et au bon moment... en réalité, ma Responsable Marketing s'est absentée pour un congès maternité de 6 mois, suivi d'un congès parental. Ce poste n'a pas été remplacé et donc occupé ces fonctions pendant deux ans.
Enfin, après une restructuration au sein du Groupe Inapa et par conséquent une Plan Social, j'ai été promue à la Direction Marketing du Groupe au poste d'Assistante Marketing Opérationnel au niveau national. Rattaché directement au Directeur Marketing France, j'ai pour fonction actuellement la gestion de la Promotion des ventes du Groupe, ce qui consiste à concevoir, mettre en place et suivre les actions promotionnelles, de gérer les lancements de produits, d'apporter tous les outils d'aide à la vente nécessaires à la force commerciale... en bref à la mise en place du Plan Marketing. Toutes ces missions sont bien entendu réalisées en étroite collaboration avec mon Directeur Marketing, et occasionnellement avec les Chefs Produits du groupe. Cela fait un an que j'occupe cette fonction et je souhaite parfaire mon expérience professionnelle à ce poste, afin de pouvoir développer mon sens de l'analyse.
Mon projet professionnel est d'évoluer vers le métier de Chef de Produit, afin d'avoir la responsabilité de l'ensemble des actions marketing visant les produits concernés, de leur conception à leur distribution. D'ailleurs, j'ai déjà eu l'opportunité de m'occuper pendant mon expérience professionnelle du lancement national d'un nouveau papier couché. Effectivement, le Groupe Inapa a souhaité lancer une nouvelle gamme européenne de papier couché, intitulé Inapa Imagine. Cette nouvelle marque, à l'initiative du Groupe, a été déployée dans chaque pays européen. Mon Directeur Marketing m'a chargé de l'élaboration du plan de lancement marketing pour cette marque. J'ai tout d'abord mis en place un certain nombre d'outils d'aide à la vente pour soutenir la force commerciale. J'ai préconisé: - la conception d'un nuancier Inapa Imagine présentant l'ensemble de l'offre - l'édition d'un additif Inapa Imagine au Tarif général - la création de fiches techniques des produits - la conception d'un argumentaire Produit pour les commerciaux présentant le descriptif de l'offre et ses avantages - l'organisation d'une réunion générale pour informer l'ensemble des équipes du lancement d'Inapa Imagine.
Ensuite, j'ai élaboré un Plan de Communication pour le lancement d'Inapa Imagine. Ce plan de communication était constitué de: - une campagne d'affichage Camion avec la création des affiches en collaboration avec notre agence de création - un communiqué de presse dans la revue spécialisée des imprimeurs "Caractère" - un mailing Client présentant notre nouvelle offre de papiers accompagné d'un nuancier Inapa Imagine - un e-mailing envoyé à nos clients inscrits à notre programme de fidélisation - un encart dédié sur la page d'accueil de notre site internet www.inapa.fr - une campagne "Service Echantillons" qui consiste à joindre une publicité Inapa Imagine à chaque envoi d'échantillons à nos clients et prospects.
Et pour finir, j'ai proposé trois axes pour la Promotion des ventes d'Inapa Imagine: celui des clients, celui des vendeurs et celui des conseillers et promoteurs des ventes. Pour faire un rapide zoom sur les trois axes de la promotion des ventes, l'animation Client consistait à offrir un Album musical pour l'achat de X tonnes d'Inapa Imagine pendant la période de lancement (Mai et Juin). Le CD en question était "Imagine" de John Lennon, petit clin d'oeil au nom de notre marque! Et ensuite, les clients Inapa Imagine participaient début Juillet à un tirage au sort pour gagner un Week-end à Liverpool, ville natale de John Lennon.
L'animation Vendeurs s'appuyait sur la carte Cadochoix. La carte Cadochoix est une carte qui permet l'attribution de points Cadeaux échangeables par des cadeaux d'univers variés sur le site Cadochoix. J'ai mis en place un système de conversion des ventes en volume d'Inapa Imagine en points Cadeaux.
Enfin, l'animation des Conseillers et Promoteurs des ventes se basait également sur la carte Cadochoix, attribuant un nombre de points Cadeaux pour l'acquisition de nouveaux clients.
J'ai présenté ce plan de lancement à mon Directeur général, à mon Directeur Marketing et au Directeur Commercial. Ils ont tous adhéré à celui-ci et m'ont chargé de sa mise en place.
A la fin du mois de Juin, nous avons atteint un retour sur investissement positif, ce qui fait de cette opération une véritable réussite. Cette expérience m'a confirmé mon choix de devenir Chef de Produit.
Quels sont mes atouts ? Qu’aimerais-je faire ? Quel choix vais-je faire ? Trois questions, trois réflexions à mener pour définir votre projet professionnel et entrer sereinement sur le marché de l’emploi.
Quels sont mes atouts ?
Première étape : vous donner confiance en vous car vous avez des acquis. C’est ce qu’on appelle un "bilan pré-professionnel".
Comme si vous aviez à rédiger votre CV, dressez l’inventaire de vos compétences professionnelles.
Diplômes obtenus, nature de la formation, spécialisation…Mettez en avant les particularités de votre parcours scolaire. Indiquez aussi si vous êtes diplômé d’un établissement réputé ou si vous avez étudié à l’étranger. En retraçant toutes les étapes de votre cursus, vous vous apercevrez que vous possédez des savoir-faire dont vous n’aviez pas conscience… Des détails qui apportent de la valeur ajoutée à votre profil !
Prenez ensuite du recul. Pourquoi avoir choisi cette formation ? Qu’est-ce qui vous intéresse le plus ? Dans quels secteurs réussissez-vous le mieux ? Des questions toutes bêtes, mais qui vous permettront de repérer vos aptitudes ou vos préférences pour tel domaine… Et non, les beaux yeux de la prof d’éco ne comptent pas !
Votre "pedigree" ne se limite pas à votre seule scolarité. Quel est votre niveau en informatique et en langues étrangères ? Exercez-vous des activités artistiques ou sportives ? Participation au BDE (bureau des élèves), bénévolat, engagement associatif… Quelle que soit leur durée, ces expériences permettent d’acquérir des connaissances "de terrain", notamment l’organisation et le travail en équipe. Cela vous a-t-il plu ?
Enfin, listez vos expériences "pro". Petits boulots, jobs d’été, stages en entreprise, alternance… Connaissez-vous le monde de l’entreprise ? De quoi avez-vous été capable ? Qu’en avez-vous retenu (à part un certain dégoût pour le baby-sitting ?) ?
Comment faire ?
Pas de formule magique… mais une astuce : listez tous vos points forts et vos points faibles dans un tableau. Passez au crible votre cursus, vos activités extra-professionnelles, vos qualités personnelles… Et demandez l’avis de votre entourage. Très instructif !
Agnès Morel
Qu’aimerais-je faire ?
La seconde étape consiste à vous introspecter. "Connais-toi toi-même", disait Socrate. C’est l’heure du "bilan personnel". Indispensable pour savoir ce que vous voulez.
Prenez une nouvelle feuille blanche et définissez vos traits de caractère, en illustrant chacun d’entre eux par une situation concrète. Qu’est-ce qui fait que vous êtes unique ? Par exemple, dans votre rapport aux autres, êtes-vous plutôt du genre meneur d’hommes ? Solitaire ? Bon camarade ? Ce positionnement vous permettra de trancher entre différentes professions.
Concrètement, êtes-vous capable de travailler dans l’urgence ou préférez-vous disposer de temps ? Si vous ne résistez pas bien au stress et à la fatigue, vous ne deviendrez pas trader… Autant vous épanouir dans une profession en cohérence avec votre personnalité ! Finissez votre synthèse par cinq points forts et cinq points à améliorer… Vous en saurez plus sur vos goûts et votre mode de fonctionnement.
Motivations. Demandez-vous ensuite quelles sont vos motivations, par rapport à la vie en général et, surtout, par votre future carrière. Quelles sont vos envies ? Quelles sont les valeurs auxquelles vous accordez de l’importance ? Ainsi, voulez-vous travailler en équipe, gagner beaucoup d’argent, vous sentir reconnu par votre entourage, laisser libre cours à votre créativité, vous fixer vous-même vos horaires, vous déplacer à l’étranger ? Comment vous voyez-vous dans cinq ans ? Dans dix ans ?
Je deviendrai kiné !
D’une cheville cassée… est née une vocation. Quand Alice a découvert, à l’âge de 17 ans, le métier de masseur-kinésithérapeute, elle a eu un coup de foudre. Cette profession alliait trois avantages : la possibilité d’exercer à titre indépendant, la proximité avec les patients et une formation accessible après une terminale S spécialité sciences de la vie. Revers de la médaille : beaucoup de travail personnel en maths et physique-chimie. Un travail acharné mais payant !
Quel choix vais-je faire ?
La dernière étape concerne le projet professionnel lui-même.
A partir de ces différents points, un projet sérieux peut prendre forme. Notez les différentes pistes qui vous viennent même si elles n’ont rien à voir les unes avec les autres…. Car vous les affinerez au fur et à mesure… et il est stratégique d’avoir un plan B.
Voici les questions auxquelles vous pourrez répondre :
• Quelle fonction ou quel poste visez-vous ?
• Pour quelle mission et à quel niveau de responsabilité ?
• Dans quel secteur d’activité ?
• Dans quel type d’entreprise ?
• Avec quelles conditions de travail (implantation géographique, horaires et rythme de travail, contexte humain, niveau de rémunération...) ?
Pas de panique ! Procédez par étapes… Vous pouvez commencer par identifier une fonction (commercial…), un secteur d’activité (industrie agroalimentaire...) ou un type d’entreprise (un grand groupe international…) et affiner votre projet en fonction des informations que vous recueillerez.
Premier réflexe : sondez le marché de l’emploi. Presse spécialisée, salons professionnels, journées portes ouvertes, stages en entreprises… Une petite enquête vous permettra d’étudier la faisabilité de votre projet, quitte à changer votre fusil d’épaule. Ainsi, n’hésitez pas à analyser les offres d’emploi qui vous intéressent pour construire un profil type du candidat idéal. Rencontrez également des professionnels en poste afin de les interroger sur leur mission et sur les besoins des recruteurs.
Second réflexe : mettez tous les atouts de votre côté. Orientez votre formation grâce à des modules optionnels, complétez votre cursus par un troisième cycle réputé, améliorez vos langues grâce à un échange international, choisissez une dernière année en alternance ou privilégiez un long stage en entreprise… C’est en devenant "opérationnel" que vous ferez évoluer votre projet.
Faites des stages !
D’après une enquête de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), en 2006, 78% des jeunes diplômés ayant réalisé trois stages au cours de leur cursus avaient un projet professionnel à l’issue de leurs études.
Etablir un projet professionnel ?
Cet article est issu des archives de Studyrama. Son rédacteur a renseigné une date au-delà de laquelle il considère que ses infos seront probablement périmées, date actuellement dépassée. Nous vous invitons à rechercher dans les rubriques en ligne de Studyrama une information actualisée sur ce sujet.
Se constituer un projet professionnel ne consiste pas à choisir un métier précis, ni même à se construire un parcours par avance. Il s’agit avant toute chose de définir sa propre personnalité. Chacun a des préférences, et celles-ci vous mènent naturellement à des types d’activités valorisées par rapport à d’autres. Si vous ne supportez ni le stress, ni l’argent, votre avenir de courtier n’est peut-être pas des plus prometteur. Tout cela reste très schématique, mais de façon générale un projet professionnel permet d’analyser vos réactions face à certains sentiments ou certaines contraintes afin de mieux évaluer le type d’activité qui correspond à votre tempérament.
Cette démarche est essentielle pour éviter les erreurs de parcours et définir au mieux son avenir professionnel. Nombreux sont les étudiants qui terminent leurs études sans même savoir ce qu’ils souhaitent faire. Pourtant, lors d’un entretien à l’entrée d’un troisième cycle professionnel, il vous sera systématiquement demandé : " quel est votre projet professionnel ? " On constate que les étudiants des grandes écoles ont une idée très précise de l’environnement dans lequel ils souhaitent évoluer. En revanche, les universitaires en lettres et sciences humaines semblent avoir plus de difficultés à faire cette démarche.
La réponse à cette interrogation doit être le fruit d’une longue réflexion sur vos goûts, vos envies, votre avenir. A vous de savoir si vous aimez travailler en équipe ou si vous êtes plutôt du genre solitaire, si vous voulez travailler pour l’argent ou si vous êtes davantage attiré par les relations humaines... Autant de conditions qui explicitent l’environnement qui vous correspond. Une méthode de travail efficace consiste à établir des grilles d’évaluations. A partir de trois thèmes (l’environnement, les motivations et les activités) il s’agit de déterminer des qualificatifs. Par exemple, pour la grille " environnement de travail ", vous pouvez considérer les notions suivantes : équipe, stable, jeune, rigoureux, international, technologique, libre, innovateur, virtuel, familial, ou encore, marginal. En notant pour chacune de ces qualifications, votre sentiment, depuis " très agréable " jusqu’à " très désagréable ", vous déterminerez le contexte de travail qui correspond à votre personnalité. Il s’agit ensuite d’appliquer ce système à chacun des thèmes, puis d’en faire une synthèse.
Les étapes du projet professionnel Etablir un projet professionnel consiste à faire un bilan sur son parcours personnel. Un projet se construit en trois étapes.
La première est consacrée à un bilan sur sa personnalité. Définir son apparence et son sens relationnel permet de déterminer l’état de son rapport avec les autres, et à terme, les conditions dans lesquelles vous vous sentez le plus à l’aise. Par exemple, certains métiers sont exclusivement orientés vers les individus, mais ils peuvent l’être de façons très différentes. Entre un directeur des ressources humaines et une assistante sociale, les relations entretenues avec l’entourage professionnel ne sont pas du tout les mêmes. Il vous faut ensuite vous interroger sur votre façon de penser : êtes-vous plutôt individualiste, ou bien avez-vous l’habitude de raisonner par rapport aux autres ? L’analyse du comportement permet de savoir comment vous réagissez en fonction des situations. Etes-vous sensible au stress, à la fatigue ou à l’énervement ? Etes-vous capable de réagir vite et de bien travailler dans un laps de temps très court, ou préférez-vous disposer de temps pour faire les choses ? Comment réagissez-vous face à l’urgence, l’imprécision, le risque ? Une première synthèse de l’ensemble de ces caractéristiques dominantes dans votre personnalité vous en dira déjà long sur vous-même. Déterminer vos trois qualités et vos trois défauts principaux peut paraître sans intérêt dans un premier temps, mais se révélera rapidement d’un secours efficace dans votre démarche. L’ensemble de ces caractéristiques doit vous aider à mieux cerner votre personnalité. A vous ensuite de rapprocher vos goûts, votre mode de fonctionnement et vos attentes de la réalité économique de l’entreprise, en trouvant un métier correspondant à vos critères d’exigences.
Un second bilan, souvent dit pré-professionnel, a pour but d’analyser vos compétences et autres connaissances acquises. Ce bilan comporte l’examen de la formation suivie, du niveau d’études atteint ainsi que de son degré de professionnalisation. A votre formation, viennent s’ajouter vos connaissances personnelles. Ce peut être tout simplement votre niveau de pratique en informatique, votre niveau en langues étrangères, ou des connaissances générales dans un domaine d’activité complètement différent de votre formation : activités artistiques, humanitaires, sociales, etc. La nature des stages permet notamment de savoir si vous avez des connaissances pratiques dans votre discipline et si vous connaissez le monde de l’entreprise. Le type de petits boulots que vous avez faits détermine de nombreux autres aspects de votre personnalité, notamment votre degré d’autonomie. Les " jobs " ont bien plus d’importance dans le système américain ou britannique que dans le système français, où l’on accorde mois d’intérêt aux activités annexes. Dès lors, vous avez déjà une vague idée du type d’activité qui vous conviendrait. La poursuite de votre démarche consiste à réaliser des enquêtes sur le marché afin de savoir quels sont les secteurs qui embauchent, sous quelles les conditions, etc.
La dernière étape concerne le projet professionnel lui-même. Environ cinq points sont à examiner en fonction des deux bilans précédents. Le premier consiste à savoir si vous avez un tempérament créatif, ou si vous êtes plutôt cartésien. Le second consiste à se projeter dans l’avenir. Comment vous imaginez-vous dans cinq ou dix ans ? Analyser ses envies et ses attentes aide parfois à faire un compromis entre ce que l’on aimerait faire et ce à quoi l’on se destine finalement, compte tenu des impératifs extérieurs. Hiérarchiser vos valeurs vous donnera une idée précise de ce à quoi vous attachez le plus d’importance : l’argent, la sincérité, ou encore l’honnêteté. A partir de ces différents points, et au terme de votre analyse, un projet professionnel sérieux prend forme. Notez les différentes idées qui vous viennent, même si elles n’ont rien à voir les unes avec les autres, et prenez le temps d’y réfléchir et de vous renseigner sur les possibilités qui vous sont offertes. Une fois le projet professionnel déterminé, des doutes peuvent surgir concernant sa nature : peut-on faire un projet sans expérience ? Est-ce que je ne me suis pas focalisé sur un seul type de poste ?... Le projet professionnel a pour objectif de vous aider à voir plus clair dans votre parcours et vos ambitions. Il ne revient pas à déterminer de façon catégorique la marche à suivre pour votre futur, mais vise à vous donner des indications, aussi claires et riches que possible, sur vos capacités, votre personnalité, votre aptitude à tel type de métier, vos ambitions professionnelles et personnelles. Vous pouvez toujours revenir sur votre position et vous orienter vers quelque chose de très différent. Il est préférable de ne pas réaliser cette démarche seul : une aide extérieure vous aidera à percevoir des traits de votre personnalité, de votre parcours ou de vos expériences que n’aviez pas vu par vous-même. Il existe des organismes spécialisés, les centres interinstitutionnels de bilans de compétences, qui peuvent s’avérer d’un précieux secours.
Etablir un projet professionnel exige de s’intéresser à de nombreux problèmes : la démarche est étudiée et organisée. Un candidat qui a bâti un projet professionnel fera souvent la différence avec un autre, car il connaît ses propres points forts et points faibles, sait ce qu’il souhaite faire et ne pas faire. Florence Mouton, chargée de recrutement chez Andersen Consulting, expose les attentes des recruteurs : " nous recherchons des gens ouverts d’esprit, qui disposent d’une forte adaptabilité. Un recrutement se prépare et la meilleure démarche est de faire une introspection sur soi afin de mieux se connaître, de n’être surpris par aucune des questions de votre interlocuteur, et surtout d’être sûr de s’orienter vers le bon secteur professionnel. "
Pour en savoir plus : Centre interinstitutionnel de bilan de compétences (CIBC) - 7, rue du Jura, 75013 Paris. Tél. : 01 42 17 12 00.