【译文】
孔子说:“只要自愿拿着十余干肉为礼来见我的人,我从来没有不给他教诲的。”
VII.7. Le Maître dit : « Chaque fois que quelqu’un est venu de lui-même à mon école, en m’apportant les présents d’usage, ne fussent que dix tranches de viande séchée, jamais je ne lui ai refusé mes enseignements. » Dix tranches de viande séchée formaient un paquet. Chez les Anciens, lorsqu’on faisait une visite, l’usage exigeait qu’on offrît un présent. Un paquet de dix tranches de viande était le moindre de tous les présents. Confucius désirait que tous les hommes sans exception entrassent dans la voie de la vertu. Mais il n’était pas d’usage que le maître allât enseigner celui qui ne savait pas venir recevoir des leçons. Si quelqu’un venait en observant les usages, Confucius lui donnait toujours ses enseignements.
【译文】
孔子说:“教导学生,不到他想弄明白而不得的时候,不去开导他;不到他想出来却说不出来的时候,不去启发他。教给他一个方面的东西,他却不能由此而推知其他三个方面的东西,那就不再教他了。”
VII.8. Le Maître dit : « Je n’enseigne pas celui qui ne s’efforce pas de comprendre ; je n’aide pas à parler celui qui ne s’efforce pas d’exprimer sa pensée. Si je soulève un angle [de la question] et que l’on est incapable de me retourner les trois autres, alors je n’y reviens pas. »
【译文】
孔子对颜渊说:“用我呢,我就去干;不用我,我就隐藏起来,只有我和你才能做到这样吧!”子路问孔子说:“老师您如果统帅三军,那么您和谁在一起共事呢?”孔子说:“赤手空拳和老虎搏斗,徒步涉水过河,死了都不会后悔的人,我是不会和他在一起共事的。我要找的,一定要是遇事小心谨慎,善于谋划而能完成任务的人。”
VII.11. Le Maître dit à Ien Iuen : « Toi et moi nous sommes les seuls qui soyons toujours disposés à remplir une charge, quand on nous l’offre, et à rentrer dans la vie privée, quand on nous la retire. » Tzeu lou dit : « Maître, si vous aviez trois légions à conduire, quel serait celui que vous prendriez pour vous aider ? » Le Maître répondit : « Je ne prendrais pas un homme qui serait disposé à saisir¹ un tigre à mains nues, à traverser un fleuve sans barque, à braver la mort sans regrets. Je choisirais certainement un homme qui n’aborderait les situations qu’avec circonspection, et qui ne réussirait que par attachement à la stratégie. »
【译文】
孔子说:“如果富贵合乎于道就可以去追求,虽然是给人执鞭的下等差事,我也愿意去做。如果富贵不合于道就不必去追求,那就还是按我的爱好去干事。”
VII.12. Le Maître dit : « S’il convenait de chercher à amasser des richesses, fallût-il, pour y parvenir, remplir l’office de valet qui tient le fouet, je le remplirais. Mais tant qu’il ne convient pas de le faire, je poursuis l’objet de mes désirs¹. »
【译文】
孔子所谨慎小心对待的是斋戒、战争和疾病这三件事。
VII.13. Trois choses éveillaient surtout la prudence du Maître : le jeune, la guerre et la maladie. Confucius était attentif à tout. Mais trois choses attiraient spécialement son attention : l’abstinence, parce qu’elle prépare à entrer en communication avec les intelligences spirituelles, la guerre, parce que la vie ou la mort d’un grand nombre d’hommes, le salut ou la ruine de l’État en dépendent, la maladie, parce que notre vie en dépend.
【译文】
孔子在齐国听到了《韶》乐,有很长时间尝不出肉的滋味,他说,“想不到《韶》乐的美达到了这样迷人的地步。”
VII.14. Le Maître, étant dans la principauté de Ts’i, entendit exécuter l’Hymne du couronnement de Chouenn¹. Pendant trois mois, il en oublia le goût de la viande. « Je ne pensais pas, dit-il, que la musique pût atteindre une si grande perfection. »
1. Littéralement « la musique Chao », ode qui célèbre l’accession pacifique au pouvoir du deuxième souverain mythique, Chouenn.
【译文】
冉有(问子贡)说:“老师会帮助卫国的国君吗?”子贡说:“嗯,我去问他。”于是就进去问孔子:“伯夷、叔齐是什么样的人呢?”(孔子)说:“古代的贤人。”(子贡又)问:“他们有怨恨吗?”(孔子)说:“他们求仁而得到了仁,为什么又怨恨呢?”(子贡)出来(对冉有)说:“老师不会帮助卫君。”
VII.15. Jen Iou dit : « Notre Maître est-il pour le prince de Wei¹ ? » Tzeu koung répondit : « Bien ; je le lui demanderai. » Entrant chez Confucius, il lui dit : « Que faut-il penser de Pe i et de Chou ts’i ? » Confucius répondit : « C’étaient deux sages de l’Antiquité. » Tzeu koung reprit : « Eprouvèrent-ils des regrets ? » Confucius répondit : « Ils aspiraient à la vertu d’humanité, et ont atteint leur but. Pourquoi auraient-ils éprouvé des regrets ? » Tzeu koung, quittant Confucius, retourna auprès de Jen lou, et lui dit : « Notre Maître n’est pas pour le prince Tche. » Ling, prince de Wei, chassa de ses États son fils K’ouai kouei, qui devait hériter du titre de prince. Le prince Ling étant mort, ses sujets mirent à sa place Tche, fils de K’ouai kouei. Mais les habitants de la principauté de Tsin ramenèrent K’ouai kouei dans la principauté de Wei ; et Tche entra en lutte avec son père. Confucius était alors dans la principauté de Wei. Les habitants croyaient que, K’ouai kouei ayant encouru la disgrâce de son père, Tche, petit-fils légitime du prince Ling, devait lui succéder. Jen Iou eut des doutes et interrogea à ce sujet. Pe i et Chou ts’i étaient deux fils du prince de Kou tchou (pays actuellement compris dans le Tcheu li). Leur père en mourant légua son titre de prince à Chou ts’i (qui était son troisième fils). Quand il fut mort, Chou ts’i voulut céder le titre de prince à Pe i, son frère aîné. Pe i rappela la volonté de son père ; et prenant la fuite, se retira dans un autre pays. Chou ts’i n’accepta pas non plus l’héritage, et s’enfuit également. Les habitants établirent héritier le deuxième des fils du prince défunt. plus tard, le roi Ou (fondateur de la dynastie des Tcheou), ayant chassé Tcheou (dernier empereur de la dynastie des Chang-ln), Pe i et Chou ts’i montèrent à cheval, et allèrent en toute hâte reprocher au roi Ou d’avoir éteint la dynastie des Chang-ln. Considérant comme une honte de manger le grain récolté dans l’empire des Tcheou, ils se retirèrent sur le mont Cheou iang, où ils moururent de faim. Tzeu koung, quittant Confucius, dit à Jen Iou : « Puisque notre Maître approuve la conduite des deux frères Pe i et Chou ts’i, qui se cédèrent l’un à l’autre la dignité de prince, certainement il désapprouve le prince de Wei qui dispute à son père cette même dignité. Évidemment il n’est pas pour le prince de Wei. »
【译文】
孔子说:“吃粗粮,喝白水,弯着胳膊当枕头,乐趣也就在这中间了。用不正当的手段得来的富贵,对于我来讲就像是天上的浮云一样。”
VII.16. Le Maître dit : « Fût-on réduit à manger une grossière nourriture, à boire de l’eau, et à reposer la nuit la tète appuyée sur son bras, on y trouvera de la joie au milieu de ses privations. Les richesses et les dignités obtenues injustement me paraissent comme des nuages qui passent. »
【译文】
孔子说:“再给我几年时间,到五十岁学习《易》,我便可以没有大的过错了。”
VII.17. Le Maître dit : « Accordez-moi encore quelques années de vie, et quand j’aurais étudié cinquante ans le Livre des Mutations¹, je pourrais éviter les fautes graves. »
1. Une autre interprétation est possible : « À cinquante ans, j’étudierai le Livre des Mutations » (MBC).
【译文】
孔子有时讲雅言,读《诗》、念《书》、赞礼时,用的都是雅言。
VII.18. Le Maître utilisait la prononciation correcte quand il récitait le Livre des Odes ou le Livre des Documents, et quand il exécutait les rites. Dans toutes ces occasions, il utilisait la prononciation correcte¹.
1. En privé, Confucius s’exprimait dans le dialecte du pays de Lou (MBC).
【译文】
叶公向子路问孔子是个什么样的人,子路不答。孔子(对子路)说:“你为什么不样说,他这个人,发愤用功,连吃饭都忘了,快乐得把一切忧虑都忘了,连自己快要老了都不知道,如此而已。”
VII.19. Le prince de Che ayant interrogé Tzeu lou sur la personne de Confucius, Tzeu lou ne répondit pas. Le Maître dit : « Pourquoi n’as-tu pas répondu : “C’est un homme qui s’applique avec une telle ardeur qu’il oublie de manger, éprouve une telle joie qu’il oublie tous soucis ; et ne sent pas venir la vieillesse ?” » Le prince de Che était Chenn Tchou leang, nommé Tseu kao, préfet de Che hien. Il avait usurpé le titre de prince.
【译文】
孔子说:“我不是生来就有知识的人,而是爱好古代的东西,勤奋敏捷地去求得知识的人。”
VII.20. Le Maître dit : « La connaissance n’est pas innée en moi ; mais mon amour pour l’Antiquité m’y fait aspirer avec ardeur. » En parlant ainsi, Confucius a voulu s’abaisser lui-même. Il a été un saint, parce que la connaissance était innée en lui. Quand il disait qu’il aimait l’étude, ce n’était pas uniquement pour engager les autres à étudier. Car, ce qu’un homme peut connaître naturellement et sans étude, ce sont les devoirs de Justice et de convenance. Quant aux faits historiques, aux changements introduits dans les cérémonies, dans la musique, dans les insignes des dignités, nul ne peut les connaître avec certitude, s’il ne les a étudiés.
【译文】
孔子不谈论怪异、暴力、变乱、鬼神。
VII.21. Le Maître ne parlait pas des choses extraordinaires, ni des actes de violence, ni des troubles, ni des esprits. Parler des choses extraordinaires, c’est exciter les hommes à ne pas suivre les règles ordinaires ; parler des actes d’audace et de violence, c’est affaiblir dans les hommes les sentiments de douceur ; parler de résistance aux lois ou à l’autorité, c’est porter les hommes à violer la justice ; parler des esprits, c’est brouiller les idées de ceux qui écoutent.
【译文】
孔子说:“三个人一起走路,其中必定有人可以作我的老师。我选择他善的品德向他学习,看到他不善的地方就作为借鉴,改掉自己的缺点。”
VII.22. Le Maître dit : « Si je voyageais avec deux compagnons, tous deux me serviraient de maîtres. J’examinerais ce que le premier a de bon et je l’imiterais ; les défauts que je reconnaîtrais en l’autre, je tâcherais de les corriger en moi-même. »
【译文】
孔子说:“上天把德赋予了我,桓魋能把我怎么样?”
VII.23. Le Maître dit : « Le Ciel m’a donné la Vertu avec l’existence ; que peut me faire Houan T’ouei ? » Houan T’ouei était Hiang T’ouei, ministre de la Guerre dans la principauté de Soung. Il descendait du prince Houan, et pour cette raison s’appelait le chef de la famille Houan. Confucius, étant dans la principauté de Soung, expliquait les devoirs de l’homme à ses disciples sous un grand arbre. T’ouei, qui haïssait le Maître, fit abattre l’arbre. Les disciples furent frappés de crainte. Confucius, s’abandonnant avec confiance au Ciel, dit : « Puisque le Ciel, en me donnant l’existence, a mis en moi une telle Vertu, certainement il a des desseins sur moi. Quand même les hommes voudraient me nuire, ils ne pourraient résister au Ciel. »
【译文】
孔子说:“学生们,你们以为我对你们有什么隐瞒的吗?我是丝毫没有隐瞒的。我没有什么事不是和你们一起干的。我孔丘就是这样的人。”
VII.24. Le Maître dit : « Pensez-vous, mes amis, que je vous cache quelque chose ? Je ne vous cache rien ; je n’ai rien fait dont je ne vous ai donné connaissance. Voilà comme je suis. »
【译文】
孔子说:“圣人我是不可能看到了,能看到君子,这就可以了。”孔子又说:“善人我不可能看到了,能见到始终如一(保持好的品德的)人,这也就可以了。没有却装作有,空虚却装作充实,穷困却装作富足,这样的人是难于有恒心(保持好的品德)的。”
VII.26. Le Maître dit : « Il ne m’a pas été donné de voir un homme saint ; si je voyais seulement un sage, j’en serais assez content. Il ne m’a pas été donné de voir un homme bon ; si je voyais seulement un homme constant, j’en serais assez content. Celui-là ne peut pas être constant qui n’a rien et feint d’avoir quelque chose, qui est vide et cherche à paraître plein, qui possède peu de chose et veut étaler une grande magnificence. »
【译文】
孔子只用(有一个鱼钩)的钓竿钓鱼,而不用(有许多鱼钩的)大绳钓鱼。只射飞鸟,不射巢中歇宿的鸟。
VII.27. Le Maître pêchait à la ligne, mais non au filet ; il ne tirait pas sur les oiseaux qui étaient dans leur nid. Il s’agit ici de tirer sur les oiseaux avec une flèche retenue par un long fil de soie écrue. Confucius étant d’une famille pauvre et d’une humble condition, il était parfois obligé dans sa jeunesse de prendre des poissons à la ligne ou de chasser les oiseaux, pour nourrir ses parents et faire des offrandes aux morts. Mais tuer et prendre tous les animaux était contraire à sa volonté, et il ne le faisait pas. En cela apparaît le cœur compatissant de cet homme si bon. En voyant de quelle manière il traitait les animaux, on peut juger comment il traitait les hommes ; en voyant la manière dont il agissait dans sa jeunesse, on peut juger comment il agissait dans l’âge mûr.
【译文】
孔子说:“有这样一种人,可能他什么都不懂却在那里凭空创造,我却没有这样做过。多听,选择其中好的来学习;多看,然后记在心里,这是次一等的智慧。”
VII.28. Le Maître dit : « Il est peut-être des hommes qui agissent en toute ignorance, je n’en suis pas. Après avoir beaucoup entendu, j’examine et je choisis ce qui est bon à suivre. J’observe beaucoup pour le graver dans ma mémoire : c’est le second degré de la connaissance¹. »
【译文】
(孔子认为)很难与互乡那个地方的人谈话,但互乡的一个童子却受到了孔子的接见,学生们都感到迷惑不解。孔子说:“我是肯定他的进步,不是肯定他的倒退。何必做得太过分呢?人家改正了错误以求进步,我们肯定他改正错误,不要死抓住他的过去不放。”
VII.29. Il était difficile de convaincre les habitants du Village de Hou. Un jeune homme de ce pays se présenta pour suivre les leçons de Confucius. Les disciples en furent étonnés. Le Maître dit : « Lorsque quelqu’un vient à moi après s’être purifié, je l’approuve, sans pour autant me faire garant de son passé ni de tout ce qu’il fera par la suite. Pourquoi donc serais-je si sévère ? »
【译文】
孔子说:“仁难道离我们很远吗?只要我想达到仁,仁就来了。”
VII.30. Le Maître dit : « La vertu d’humanité est-elle inaccessible ? Il me suffit de la désirer et la voilà. » La vertu d’humanité est la bonté naturelle que chaque homme possède nécessairement. Mais les hommes, aveuglés par leurs passions, ne savent pas la chercher. Ils suivent l’inverse et se persuadent qu’elle est loin d’eux.
【译文】
陈司败问:“鲁昭公懂得礼吗?”孔子说:“懂得礼。”孔子出来后,陈司败向巫马其作了个揖,请他走近自己,对他说:“我听说,君子是没有偏私的,难道君子还包庇别人吗?鲁君在吴国娶了一个同姓的女子为做夫人,是国君的同姓,称她为吴孟子。如果鲁君算是知礼,还有谁不知礼呢?”巫马期把这句话告诉了孔子。孔子说:“我真是幸运。如果有错,人家一定会知道。”
VII.31. Le ministre de la Justice de la principauté de Tch’enn¹ demanda si Tchao, prince de Lou, connaissait les convenances. Confucius répondit qu’il les connaissait. Le Maître s’étant retiré, le ministre de la Justice rencontra et salua Ou ma K’i ; puis, l’ayant fait entrer, il lui dit : « J’ai entendu dire qu’un homme honorable n’est point partial ; or cet homme honorable ne le serait-il pas ? Le prince de Lou² a épousé, dans la principauté de Ou, une femme dont la famille porte aussi le nom de K’i ; et, pour cacher cette irrégularité, il a appelé sa femme Ou ma Tzeu, au lieu de Ou ma K’i, qui était son vrai nom. Si le prince de Lou connaît les convenances, quel est celui qui ne les connaît pas ? » Ou ma K’i rapporta ces paroles à Confucius qui lui répondit : « Par un bonheur singulier, si je commets une faute, elle ne manque jamais d’être connue. » Ou ma K’i, nommé Cheu, disciple de Confucius. D’après, les usages, un homme et une femme, dont les familles portaient le même nom, ne se marient pas ensemble. Or les familles princières de Lou et de Ou s’appelaient toutes deux K’i. Le prince de Lou, pour cacher le nom de famille de sa femme, l’appela Ou meng Tzeu, comme si elle avait été fille du prince de Soung, dont le nom de famille était Tzeu. Confucius ne pouvait se permettre de dire que son prince avait mal agi ; d’un autre côté, il ne pouvait dire que celui qui avait épousé une femme de même nom que lui connût (et observât) les usages. Pour cette raison, il laissa croire que sa réponse était blâmable, et ne chercha pas à s’excuser. S’il avait censuré ouvertement la conduite de son prince, il aurait manqué au devoir d’un sujet fidèle. S’il n’avait pas dit qu’il avait mal répondu, il aurait paru méconnaître une loi concernant les mariages. On voit que le maître dans sa réponse a atteint la perfection au moyen d’un détour. En s’accusant lui-même, il dit : « Le plus grand malheur qui puisse arriver à un homme, c’est de n’être pas averti de ses fautes. Moi, j’ai un bonheur particulier ; si je commets une faute, elle ne manque pas d’être connue. Lorsqu’elle est connue des autres, j’en suis informé ; je puis changer de conduite, et me rendre irréprochable. N’est-ce pas un très grand bonheur pour moi ? »
1. Telle est la traduction la plus couramment admise du terme chinois Tch’enn seu-pai. Certains y voient aussi le nom d’une personne dont l’identification n’a pas encore été établie. Nous ne saurions donc opter pour l’une ou l’autre version (MBC).
【译文】
孔子与别人一起唱歌,如果唱得好,一定要请他再唱一遍,然后和他一起唱。
VII.32. Lorsque Confucius se trouvait avec d’habiles chanteurs qui exécutaient un chant, il le leur faisait répéter et les accompagnait.
【原文】
7·33 子曰:“文,莫吾犹人也。躬行君子,则吾未之有得。”
【注释】
子曰:“文,莫(1)吾犹人也。躬行君子,则吾未之有得。”
莫:约摸、大概、差不多。
【译文】
孔子说:“就书本知识来说,大约我和别人差不多,做一个身体力行的君子,那我还没有做到。”
VII.33. Le Maître dit : « J’ai peut-être autant d’érudition qu’un autre ; mais je ne suis pas encore parvenu à agir en homme honorable. »
【译文】
孔子说:“如果说到圣与仁,那我怎么敢当!不过(向圣与仁的方向)努力而不感厌烦地做,教诲别人也从不感觉疲倦,则可以这样说的。”公西华说:“这正是我们学不到的。”
VII.34. Le Maître dit : « Oserais-je penser que je possède la sainteté ou la Vertu [suprême] ? Mais, tout ce que je puis dire, c’est que je m’y attelle sans jamais en éprouver de dégoût, et les enseigne sans jamais me lasser. » Koung si Houa dit : « Ce sont précisément deux choses que nous autres, disciples, ne parvenons pas à apprendre. »
【译文】
孔子病情严重,子路向鬼神祈祷。孔子说:“有这回事吗?”子路说:“有的。《诔》文上说:‘为你向天地神灵祈祷。’”孔子说:“我很久以来就在祈祷了。”
VII.35. Confucius étant gravement malade, Tzeu lou lui proposa de réciter des prières [propitiatoires]. Le Maître dit : « En existe-t-il ? » Tzeu lou répondit : « Il en existe. Dans les Oraisons funèbres il est dit : “Nous vous supplions, esprits du ciel et de la terre...” » Le Maître répliqua : « Il y a longtemps que je prie. » « En effet, prier, ce n’est autre chose que se corriger de ses défauts, et solliciter ainsi le secours des esprits. Moi, tous les jours, si j’ai quelque défaut, je le corrige ; je m’amende en fonction du bien. Ma prière est vraiment continuelle. Comment aurais-je attendu jusqu’à aujourd’hui pour prier ? »
【译文】
孔子说:“奢侈了就会越礼,节俭了就会寒酸。与其越礼,宁可寒酸。
VII.36. Le Maître dit : « La prodigalité conduit à l’arrogance, et la parcimonie à l’avarice. L’arrogance est pire que l’avarice. »