Deux membres présumés d’une cellule terroriste se sont fait exploser jeudi dans la ville sainte de la Mecque, en Arabie Saoudite, pour éviter d’être arrêtes par les forces de sécurité, selon les autorités. Un troisième homme est mort dans un affrontement un peu plus tôt.
En ce qui concerne les deux premiers, il s’agirait de membres d’une cellule qui s’est accrochée avec la police lundi. Ce groupe est soupçonne d’avoir des liens avec Al-Qaida et d’être impliqué dans les attentats-suicides commis à Riyad, la capitale saoudienne, en mai.
Une fusillade avait eu lieu jeudi matin entre des terroristes présumés et la police à Riyad. Un suspect avait été tué et huit policiers blessés,
selon le ministère de l’Intérieur. Un policier qui a requis l’anonymat a déclaré à l’agence Associated Press (AP) que plusieurs activistes avaient été arrêtes. Mais d’après un riverain, d’autres se sont enfuis en voiture.
Environ 600 suspects ont été arrêtes et une dizaine d’autres tués depuis le début de la vague de répression lancée après les attentats-suicides du 12 mai à Riyad, qui avaient tué 25 personnes, dont 9 terroristes.