La loi Pécresse prévoit en effet la réduction du nombre de personnes siégant aux conseils d’administration des universités, le renforcement du pouvoir des présidents et la possibilité d’un mécénat pour financer l’enseignement supérieur.
Ce sont ces mesures qui posent problème aux étudiants.
Un des leaders du Collectif contre l’autonomie affirme que
« l’autonomie budgétaire entraînera la disparition des filières non rentables et instituera une privatisation de l’université ».
Selon lui, cette réforme imposera aussi
« une mise à la disposition de l’université auprès des entreprises ».
Par ailleurs, la réduction du conseil d’administration, qui se traduit par une diminution de la représentation des étudiants, pénalise ces derniers lors de l’élection du président de l’université. Celui-ci, en revanche, accroît ses pouvoirs avec la possibilité de nommer des personnalités extérieures dans ce conseil.