A connaître pour le partiel 1. La logistique Ø Domaines et enjeux · C’est une nouvelle fonction de l’entreprise
- Concept évolutif (avant, aujourd’hui)
- Rôle de cette fonction dans l’entreprise
·
Les enjeux de la logistique
- enjeux pour l’entreprise
- enjeux pour l’environnement de l’entreprise
·
La logistique appliquée dans le domaine de l’aménagement spatial de l’entreprise et des transports
- localisation de l’entreprise
- l’agencement de l’entreprise
2. L’approvisionnement et la gestion des stocks Ø Les objectifs de l’approvisionnement et la gestion des stocks
·
Les choix de l’approvisionnement et de la gestion des stocks
Ø
Gestion des achats
Ø
Gestion économique des stocks
Ø
Gestion matérielle des stocks
I. La logistique
1. Une nouvelle fonction de l’entreprise · Un concept évolutif : la logistique est un terme emprunté au vocabulaire militaire. Limité dans un premier temps à l’organisation des transports et du stockage. Il n’y avait pas de réflexion globale sur l’ensemble des flux de l’entreprise. Dans les années 70, 80 il y a eu une crise économique avec les chocs pétroliers donc il y a eu une évolution de la fonction logistique. Cette évolution a amené à la définition de la logistique aujourd’hui. La logistique aujourd’hui désigne la gestion des flux au sein de l’entreprise (flux physique : matières premières… ; flux d’information : informatique…) intervient dans toutes les phases de la vie du produit, depuis sa conception jusqu’à l’après-vente et la maintenance.
· Domaine et rôle dans l’entreprise : dans les entreprises, la fonction logistique est souvent placée sous la responsabilité des directeurs de production et des directeurs commerciaux. Ce n’est pas une seule personne qui s’en occupe !!! Plus de la moitié des entreprises françaises n’intègre pas une fonction logistique en tant que tel. La fonction logistique a une place privilégiée à Carrefour et à La Redoute par exemple. Dans 5% des entreprises françaises, il existe une logistique stratégique intégrée dans la stratégie globale de l’entreprise. Ex : Pour fabriquer la voiture SMART il y a eu une fonction logistique importante mais également chez TOYOTA.
·
La logistique du produit s’intéresse à toutes les phases du cycle de production, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’au stockage dans les magasins de détail. Ex : Achat et approvisionnement en matières premières, transport des matières premières. Production et gestion de production. Transport des produits finis. Stockage des produits finis. Le logisticien du produit s’intéresse au transport et commande de détail pour les clients.
·
La logistique de soutien : à partir de la vente du produit, inclut l’après-vente et la maintenance.
2. Les enjeux de la logistique a. Les enjeux de l’entreprise
La logistique conditionne :
La croissance de l’entreprise : la stratégie de l’entreprise implique une parfaite maîtrise des problèmes logistiques par ex La Redoute avec les 24H chrono
La maîtrise des coûts par ex une bonne logistique va permettre d’améliorer les délais de livraison ce qui va permettre de baisser les coûts logistiques
Les possibilités d’externalisation de l’entreprise : pouvoir développer son marché à l’international avec une bonne logistique.
La normalisation des produits et des processus de gestion car l’optimisation des flux implique l’établissement de norme de coûts ou procédures d’approvisionnement
La diversification de l’entreprise : la maîtrise de la chaîne logistique qui permet à l’entreprise d’élargir la gamme de ces activités, par ex Findus maîtrise la chaîne du froid, il a su élargir son activité de producteur de crèmes glacées à celle de l’industrie du surgelé en général avec les viandes et les poissons.
La flexibilité et l’adaptabilité de l’entreprise.
b. Les enjeux pour l’environnement de l’entreprise
La logistique influence :
Le secteur des transports car la logistique génère de profondes mutations et restructuration chez les différents acteurs du secteur des transports qui peuvent être conduit à modifier leur politique et les principes de gestion de leur activité.
Le développement régional car les entreprises s’implantent souvent dans les régions dotées d’une infrastructure logistique solide (déneigement, bonne route) elle contribue donc à l’essor économique et au développement des régions
Les politiques économiques au niveau de l’Etat, grâce à la logistique l’Etat est poussé à améliorer le réseau routier pour désenclaver une région défavorisée.
L’environnement scientifique et technique car la logistique favorise la généralisation de la robotique, le développement de la logistique est lié au développement de l’informatique.
3. La logistique et la localisation, l’agencement de l’entreprise a. Le choix de la localisation de l’entreprise dépend : · De la stratégie de l’entreprise c’est-à-dire qu’on procède à une estimation des activités à venir, de la qualité et des quantités visées. · De facteurs économiques c’est-à-dire par ex des infrastructures routières et ferroviaires, localisation des marchés amonts et avals. · Des contraintes techniques c’est-à-dire de conditions nécessaires spécifiques pour la production. Ex : les centrales nucléaires s’installent auprès de fleuves. · Des facteurs institutionnels et politiques par ex les subventions, les avantages fiscaux, la réglementation… · Des données sociales c’est-à-dire de la main d’œuvre, de sa qualification, des conflits possibles (syndicat…) · Des coûts d’implantations et de fonctionnement par ex le prix du terrain, les coûts de construction… La logistique doit tenir compte de tous ces facteurs.
b. La logistique intervient dans les choix d’agencement des postes de travail pour minimiser les coûts liés au transport interne, aux stockages intermédiaires ou à la manutention. C’est le domaine de la transitique.
c. Logistique et organisation des transports externes :
Intégrer ou sous-traiter les transports ? On peut dire que la sous-traitance est souvent une solution plus économique surtout pour les PME
Quels modes de transport choisir ? Camions, trains, bateau, avions… Evidemment ces choix dépendent des coûts ; de l’accessibilité des sites et de l’impératif de rapidité.
Parc propre de véhicules ? On peut dire que souvent la localisation permet de répondre aux variations d’activité, d’éviter de lourd investissement, des coûts de maintenance donc en général il vaut mieux louer.
1. Les objectifs d’une politique d’approvisionnement a. La pluralité des objectifs
Les deux missions principales de la fonction d’approvisionnement :
·
Une mission d’achat : créer et entretenir des relations avec les fournisseurs, elle consiste à choisir les fournisseurs, par ex en faisant des appels d’offres, de la négociation, à faire le suivi des fournisseurs par ex vérification des commandes, indication de qualité et de délai.
·
Une mission logistique : organiser les flux et le stockage des produits achetés au moindre coût.
b. La fonction d’approvisionnement conditionne l’efficacité des autres fonctions de l’entreprise :
Efficacité de la production : elle conditionne le respect de la qualité, absence d’arrêt dans la production, réduction du taux de déchets.
Efficacité des services commerciaux : respect des délais de livraison, meilleure satisfaction des besoins de la clientèle.
Efficacité du système financier de l’entreprise : réduction des capitaux investis dans les stocks, baisse des coûts des produits achetés.
c. Objectifs de la politique d’approvisionnement :
Prix et coût à réduire, pour cela on peut mettre en concurrence les fournisseurs ou acheter en grande quantité
Qualité
Continuité : il faut prévoir les besoins pour éviter qu’il y est des arrêts dans la production
La sécurité des entrepôts
La flexibilité : il faut choisir des fournisseurs pouvant s’adapter rapidement aux besoins
Les délais c’est-à-dire il faut qu’il y est une régularité dans les livraisons.
Certains objectifs peuvent être contradictoires (prix et qualité par ex) ainsi les décisions visant à réaliser un même objectif.
Ex : la décision de minimisation des coûts implique d’acheter en grande quantité mais cela entraîne des coûts de stockages. Besoin de hiérarchiser les objectifs.
d. La pluralité des choix Fabriquer, acheter ou sous-traiter ? Si on achète c’est parfois économiquement plus intéressant pour des raisons de coûts ou de savoir-faire. On sous-traite quand les produits sont spécifiques c’est-à-dire par ex quand on a besoin de norme de fabrication très stricte. Faut-il internationaliser l’achat ? Cela peut permettre de baisser les coûts des approvisionnements, d’apporter des innovations, permet d’ouvrir la voie à l’internationalisation de la clientèle. Faut-il centraliser ou décentraliser l’approvisionnement ? Il y a centralisation lorsque pour l’ensemble de l’entreprise les approvisionnements sont réalisés par un service unique placé auprès de la direction. L’entreprise a une position de force dans la négociation avec les fournisseurs. Les approvisionnements sont décentralisés lorsqu’ils sont réalisés de façon indépendante par chaque établissement, chaque succursale. Décentraliser permet de raccourcir les délais d’approvisionnement, d’améliorer l’adaptation aux besoins locaux, cela permet de réduire les coûts de transport. Faut-il privilégier un fournisseur unique ou préférer des fournisseurs diversifiés ? Lorsque l’on choisit un seul fournisseur, l’entreprise prend une position de client privilégié c’est-à-dire qu’elle peut avoir des remises importantes mais elle se trouve en situation de dépendance c’est-à-dire elle fait face à des risques importants en cas de défaillance du fournisseur. Choisir des fournisseurs multiples permet de bénéficier des supériorités spécifiques de chaque fournisseur dans sa spécialité et également cela permet de répartir les risques mais inconvénient les conditions de prix sont moins favorables. Faut-il privilégier les fournisseurs clients ? Chaque entreprise est simultanément fournisseur et client de l’autre. Cela permet d’accroître les ventes mais parfois il y a une dépendance défavorable pour le partenaire qui est placé en situation d’infériorité. Faut-il adopter un processus d’achat identique pour tous les approvisionnements ? oui et non, c’est important pour les produits stratégiques c’est-à-dire qui ont un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’entreprise parce que ces produits par exemple sont difficiles à obtenir ou parce que leur coût influence beaucoup la rentabilité de l’entreprise. Pour ces produits là, il faut un service d’approvisionnement centralisé, ils s’opposent aux produits standarts.
2. La gestion des achats a. L’organisation de la fonction achat
Buts : procurer à l’entreprise les biens et services nécessaires à son exploitation aux moindres coûts et dans des délais répondant aux besoins. L’acheteur n’est plus un simple négociateur mais il est intégré dans la stratégie globale de l’entreprise.
b. Approche traditionnelle de la gestion des achats · Connaître le marché amont : l’acheteur doit recenser les fournisseurs potentiels, analyser leur capacité, comparer leur taille, analyser l’évolution des produits, des matières premières, connaître les autres acheteurs concurrents à l’achat, les techniques utilisées par les acheteurs ( ex : étude de marché, réception des représentants, analyse de la documentation commerciale) · Exprimer les besoins · Provoquer l’offre : signifie faire appel aux fournisseurs actuels et négocier une amélioration des conditions, effectuer un appel d’offre lorsque les marchés sont importants. · Evoluer et sélectionner les fournisseurs : cela dépend du rapport qualité/prix, des relations commerciales. · Négocier avec les fournisseurs · Commander : faire un contrat · Assurer le suivi et la réception de la commande : il contrôle les conditions de vente, il fait des relances voir des mises en demeure, contrôle la qualité et la conformité.
c. Approche moderne : la gestion fournisseur
Développement des relations d’ordre stratégique avec les fournisseurs :
·
Partenariat acheteurs fournisseurs : signifie créer une dépendance mutuelle à long terme.
·
Recherche de l’innovation dans l’approvisionnement : encourager les activités innovantes des fournisseurs, détecter les fournisseurs à la pointe de la technologie.
3. La gestion des stocks
Ensemble des biens accumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus ou moins proche et qui permet d’alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins sans délais et à-coups d’une fabrication par des fournisseurs.
Elle regroupe : approvisionnement (matières premières, fournitures), les produits intermédiaires ou finis, marchandises : c’est ce qui est acheté pour être revendu.
Elle se caractérise par un flux d’entrée, de sortir et un niveau de bien en attente.
a. Rôles des stocks · Economiquement car la passation des commandes est importante pour baisser les coûts des transports. · Financier : on peut par ex décider de stocker des produits coûteux dans un but spéculatif. · Technique : amélioration de la qualité du produit. Ex : vin ou fromage. · Commercial c’est-à-dire si on a une bonne gestion des stocks cela peut baisser les délais de livraison pour les clients.
b. Finalité de la gestion des stocks :
Permettre de répondre rapidement à la demande des biens stockés, en minimisant l’ensemble des coûts liés aux stocks.
c.
Un petit nombre d’article représente souvent l’essentielle de la valeur stockée : la loi 20/80. 20% des références correspondent à 80% du stock.
d. Eliminer les stocks ?
La méthode juste à temps un abaissement des stocks grâce à une réduction significative de la durée du cycle de production. Nécessité : système de production flexible, 0 panne, 0 défauts, système Kamban.
Système Kamban : fiches cartonnées qui accompagnent tous les produits, émises en aval (utilisateur), elles déclenchent le processus de production en amont et éliminant ainsi les production superflues.
4. La gestion économique des stocks a. Cadence d’approvisionnement :
Si trop faible, importants coûts de stockage ; Si trop élevé, importants coûts de passation de commande. Problème central : déterminer le nombre optimal (N) de commandes qui permet de minimiser le coût total des stocks.
Solution : formule de Wilson N = √ (Ci/2P) avec N le nombre optimal des commandes dans une période, C est la consommation de l’entreprise dans la même période, i le coût de possession pour un € de stock dans la même période, P est le coût de passation de commande. Problème : besoin d’une parfaite connaissance des flux d’entrée et de sortie.
b. A quelle date réapprovisionner ?
Flux d’entrée et de sortie connus et réguliers : cadre théorique, formule de Wilson. Flux de sortie irréguliers : système de gestion calendaire (commande régulière = même date mais d’une volume variable) ou système de point de commande (quantités demandées constantes mais périodicité des commandes variables = date différente)
Stock d’alerte : les délais d’approvisionnement obligent l’entreprise à entretenir un stock minimum.
Flux d’entrée et de sortie incertains : l’entreprise doit prévoir un stock de sécurité qui s’ajoute au stock d’alerte.
c. Quelle quantité commander ?
Flux de sortie connus et réguliers : la quantité à commander B / N avec N la cadence d’approvisionnement et B les besoins pour la période.
Flux de sorties irréguliers :
Avec le système de point de commande, la quantité à commander dépend de la prévision des besoins, de l’importance des stocks d’alerte et de sécurité.
Avec le système de gestion calendaire, la quantité à commander doit permettre de reconstituer le niveau de stock initial (niveau de reconstitution)
d. Les moyens matériels et humains · Le personnel magasinier doit connaître la gestion administrative des stocks, les principes de stockage, le fonctionnement des machines, la sécurité. · Les moyens matériels : importance de la conception des entrepôts, elle s’appuie sur des études préalables liées à la stratégie de l’entreprise. La conception et l’organisation du stockage dépendent de nombreux facteurs (nature des produits…) · L’organisation administrative de l’entrepôt : toute opération matérielle sur les produits stockés (réception, rangement, conservation, sortie de stock) donne lieu à des opérations administratives. Ce suivi administratif des stocks donne lieu à la collecte et à la saisie d’un important volume d’information. · Progrès technique et gestion des stocks : l’ordinateur permet une gestion plus efficace des stocks, une amélioration des contrôles, la mise en œuvre de la prévision. Les entrepôts automatisés sécurisent les opérations, simplifient les procédures, diminuent les coûts.
Chapitre 3 : Activité productive A connaître pour le partiel :
I.
La gestion de la production·
Etre capable de dire les types de production (classification traditionnelle) et la notion de flexibilité de la production.
·
L’organisation du travail de production (OST et ses limites, des niveaux de modes d’organisation du travail et de la gestion de la production)
·
Impératifs modernes de la gestion de la production (la recherche et l’innovation, la notion de la qualité totale)
II.
Des outils d’aide à la décision·
Analyse des coûts et de la valeur
I. La gestion de la production 1. Les types de production
o Classification
·
Classification en fonction des quantités : les quantités lancées peuvent être classées en production unitaire, en petites séries (100), en moyenne série (1000), en grande série (10000)
·
Classification selon le processus de production :
·
Production en continue réalisée sans interruption, lorsque la production se fait en continue, en général les machines sont spécifiques aux produits à fabriquer
·
En discontinue (production fractionnée) : dans ce cas la plupart des produits sont fabriqués en quantité relativement petite et les machines sont regroupés par nature, des niveaux de stock élevés.
·
Il existe un ratio d’efficacité du processus de production, il détermine un rapport entre le temps de présence d’un produit dans le système et le temps pendant lequel une valeur ajoutée est apportée au produit, il s’appelle REP = (tps de travail effectif)/ (tps total icompris les tps d’attentes) En général lorsque la production est en continue le REP est entre 80 et 100%, fortement efficace. Quand la production est discontinue, le REP est compris entre 3 et 30%, peu efficace.
Classification selon la relation avec le client :
§
Production sur stock : le produit fabriqué est stocké pour être toujours disponible à la vente.
§
Production à la commande : on ne produit qu’après accord avec le client sur le prix et sur les spécificités techniques.
Besoin de flexibilité pour répondre aux modifications de la demande des consommateurs :
Mise en place d’équipements qui permettent de passer d’un type de produit à un autre : atelier flexible. Les fabricants installent des machines dont les changements de réglages peuvent se faire rapidement. L’objectif est la mise en place de cellules flexibles qui sont constituées de machines équipées, de chargeur automatique d’outils.
2. L’organisation du travail de production
·
L’OST (Taylor XIXè) : rationalisation du travail : analyse des mouvements élémentaires (c’est-à-dire chacun des mouvements des ouvriers), examen critique de chaque éléments, synthèse et recomposition des mouvements, mise en œuvre dans les ateliers et contrôle. Extrême division des tâches, le travail intellectuel doit être enlevé à l’atelier, salaire au rendement. Limites : problème de qualité des produits, absentéisme, turn over, conflits, accidents du travail.
·
Nouveaux modes d’organisation : remise en cause du travail à la chaîne (Maslow, MacGrégor, Herzberg)
·
Rotation des tâches : un salarié sur différents postes dans un groupe de travail. Cela rompt la monotonie du travail en ne laissant pas les mêmes personnes effectuer toujours les travaux les moins intéressants. Mais problème les tâches ne sont pas forcément intéressantes.
·
Elargissement des tâches : regrouper les opérations diminue la fatigue nerveuse des ouvriers. Problème les tâches ainsi élargies peuvent être toujours aussi inintéressantes.
·
Enrichissement des tâches : en plus des tâches d’exécution, additionner des tâches plus intéressantes. Problème : cela nécessite l’approbation des salariés et une formation supplémentaire.
·
Equipes semi autonomes : donner la responsabilité d’une production à un groupe d’ouvrier. Cela développe les initiatives des salariés, augmente l’intérêt du travail mais cela nécessite une réorganisation complète du travail c’est-à-dire abandon de la chaîne et une formation des salariés.
·
Gestion par projet : processus unique qui consiste en un ensemble d’activités coordonnées et maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques tel que des contraintes de temps, de coûts, de ressources (ex : Twingo)
3. Objectifs de la gestion de production · La recherche et l’innovation : un besoin de connaître les évolutions technologiques et effectuer des recherches : · La recherche fondamentale : approfondir les connaissances de base, amener à une meilleure connaissance des lois de la nature. · La recherche appliquée : application pratique des lois définis par la recherche fondamentale, concrètement cela consiste par exemple à définir un produit. · La recherche et développement : objectif est de mettre au point des nouveaux produits ou nouveaux procédés de fabrication. A ce stade on parle d’innovation.
· Qualité d’un produit :
§
Définie par l’AFNOR (association française de normalisation) comme son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs. Mais cette définition est restrictive.
§
Concept de qualité totale recouvre plusieurs composantes : économique (éviter les pertes résultant d’une mauvaise qualité des produits), stratégique qui fait partie de l’image de marque, organisationnelles et humaines qui font parties de la culture et du projet de l’entreprise.
§
Concept de qualité totale : 0 panne, 0 délais, 0 défauts, 0 papier et 0 stocks.
§
Organisation et outil de la qualité : traditionnellement (modèle taylorien) contrôle la qualité à la fin de la chaîne (fin du cycle de production) Dans les organisations modernes : chaque salarié contrôle lui-même la qualité (Peugeot Sochaux) Cercle de qualité : réunion périodique des salariés qui s’interrogent sur la qualité des produits.
§
Qualités et normes : les entreprises peuvent se faire agréer par l’AFNOR. Deux normes : ISO9001 qui définie les exigences de qualité et ISO9004 qui définie les lignes directrices.
§
Objectifs : conquête des marchés, rapport de sous-traitance amélioré car on peut exiger que le sous-traitant soit agréer par l’AFNOR.
· Des outils d’aide à la décision
2. Analyse des coûts
§
Localisation, implantation : L’objectif est de minimiser les coûts liés
§
A l’implantation d’une nouvelle usine : coût d’approvisionnement, frais de transport, coût d’installation (zone franche ou non ?), coût de fabrication, de distribution, de circulation des flux = logistique
§
A l’implantation des postes de travail (manutention, transport, stockage)
·
Sous-traitance, impartition : arbitrage entre faire soi-même et faire faire. Sous-traitance : le donneur d’ordre confie l’exécution de travaux de production à une autre entreprise, le sous-traitant.
§
Sous-traitance de capacité : le donneur d’ordre est équipé pour fabriquer le bien mais préfère pour des raisons de coût ou de qualité le faire réaliser à l’extérieur.
§
Sous-traitance de spécialité : le sous-traitant dispose d’un savoir-faire technique, de machines, de compétences dont ne dispose pas donneur d’ordre.
·
Politique d’impartition : une entreprise délègue à une autre firme une activité qu’elle pourrait réaliser elle-même (pas simplement la production mais aussi fournitures, franchises, licences…) Plus générale que la sous-traitance. Objectif de coût ou de synergie (1+1 =3 la coopération entre entreprises produit des effets positifs supérieurs à la somme des parties)
3. Analyse de la valeur · But : améliorer le rapport qualité coût d’un produit, d’un service, d’une activité soit en augmentant les services rendus à coût de revient constant, soit en diminuant le coût de revient à niveau de service équivalent. · Six phases : § Orientation générale de l’étude : on détermine le champ, les objectifs, les contraintes, le degré de remise en cause que l’entreprise autorise. § Recherche d’information de toute nature : information interne et externe à l’entreprise, un groupe de 8 à 10 personnes aux compétences variées est constitué mais qui contribue tous à valeur du produit qui va être analyser. § Analyse fonctionnelle : une analyse des besoins auxquels doit répondre le bien, description des fonctions attendues du produit avec pour chacune d’elles les solutions techniques proposées, les contraintes, les coûts. § Recherche de solution : appel aux techniques de recherche d’idée cela s’appelle la synectique. § Etude et évaluation des solutions : analyse en terme de rentabilité avantages inconvénients. § Réalisation de la solution qui est trouvée, mise en œuvre des techniques et contrôle de la réalisation.
4. Autres outils d’aide à la décision
·
Le graphique de Gantt : il permet de suivre les réalisations d’une prévision. Il facilite le repérage des tâches ou opérations pour lesquelles l’entreprise prend du retard. Il ne peut être utilisé que lorsque le nombre de tâches ou opérations reste limitées.
·
Le PERT est un outil qui permet d’éviter de prendre du retard dans la mise en œuvre d’une production unitaire (ex : construction navale…)
·
La programmation linéaire est une méthode mathématique qui permet de déterminer un optimum c’est-à-dire la meilleure solution tout en respectant toutes les contraintes.
·
Le benchmarking : outil de management qui consiste à observer l’environnement, à y repérer les méthodes les plus efficaces des entreprises du même secteur ou d’un secteur différent et d’avoir ensuite comme objectif de les égaler.
Issu du latin credere qui signifie "croire" et creditum "ce qui est confié", le crédit regroupe les activités liées au prêt d'argent.
Description
Un crédit est souvent porteur d'un intérêt dont est redevable l'emprunteur (ou débiteur) à son créancier, lié à la durée de l'emprunt.
A cet intérêt s'ajoutent également diverses assurances, frais et commissions qui constituent le TEG (taux effectif global), c'est à dire le taux d'intérêts annuel, tous frais compris.
Dans un crédit, on distingue le prêt à taux variable et le prêt à taux fixe.
Différents types de crédits sont proposés, selon la destination des fonds : crédit immobilier, crédit à la consommation ou crédit auto sont les plus courants. On trouve aussi le crédit personnel, le crédit travaux, etc.
Quels sont les besoins du particulier?
Anticiper une rentée d’argent = autorisation de découvert
Payer ses achats = carte de crédit en débit différé de 10 à 40 jours en fonction de la date d’achat.
Financer des achats ponctuels ou réguliers: Automobile, équipement du foyer …
Financer les imprévus, ou faire face aux aléas de la vie: Achat coup de cœur, panne, maladie…
Financer l’acquisition et/ou l’amélioration de sa résidence principale ou secondaire:
Investir dans le locatif pour bénéficier de certaines réductions d’impôts.
Quelles sont les solutions proposées par les organismes financiers ?
La mise à disposition de carte de crédit
La mise en place d’autorisation de découvert en compte
courant
Les crédits à la personne amortissable: crédit personnel
Les crédits à la personne de type revolving = réserve d’argent
Les crédits à l’objet= Prêt automobile, prêt micro ou prêt études
Les prêts immobilier : Prêt immobilier, prêt travaux, prêt locatif etc.
Le cadre juridique
Les lois SCRIVENER I et II
Il existe deux lois Scrivener (du nom du secrétaire d'Etat à la consommation de l'époque, instigatrice des deux lois), qui ont un domaine d'application différent :
- La loi Scrivener I, du 10 janvier 1978, est relative à l'information et à la protection des consommateurs dans le domaine de certaines opérations de crédit (crédits à la consommation principalement).
- La loi Scrivener II, du 13 juillet 1979, est relative à la protection des emprunteurs dans le domaine immobilier.
Ces deux lois sont maintenant intégrées dans le Code de la consommation.
LA LOI SCRIVENER 1
Crédit à la consommation (sens large)
Prêt Sous Seing Privé (SSP)
Durée > 3 mois
Montant maximum de 21 500 €
Cas particulier des travaux immobiliers:
Prêts, contrats, liés à des dépenses de construction, de réparation, d’amélioration… si le montant de ces dépenses < 21 500 et si le contrat est passé sous seing privé:
Offre préalable de crédit établie en double ou triple exemplaire si cautions.
L’offre et les conditions qu’elle renferme doivent être maintenues pendant un délai minimum de 15 jours.
L’offre préalable doit contenir au minimum les informations suivantes:
L’identité des parties
Le montant des échéances
La nature, l’objet, et les modalités du crédit
Le T.E.G = Taux Effectif Global
La reproduction de certains articles de loi
Un bordereau de rétractation
L’emprunteur aura la faculté dans un délai de 7 jours à compter se son acceptation , de changer sa décision et donc de se rétracter, annulant ainsi l’opération.
La loi Scrivener 2
Crédit au financement d’acquisition immobilière
Prêts, contrats, et opérations liés à des dépenses de construction, d’acquisition, de réparation… si le montant est > 21 500 € que l’acte soit passé sous seing privé ou authentique
Acquisition d’immeubles
Achat ou souscription de parts de SCI (société civile immobilière)
Achat de terrain pour construction, travaux ...
Si le montant est < 21 500 mais contrat sous forme authentique ( souvent pour prise de garantie immobilière)
Mise en application:
Une offre préalable de prêt adressée par voie postale, du prêteur à l’emprunteur et éventuellement aux cautions.
Cette offre, et les conditions qu’elle renferme doivent être maintenues pendant un délai de 30 jours à compter de leur réception.
Le récépissé de cette offre doit contenir les mentions suivantes:
L’identité des parties, et si besoin des cautions
La nature, l’objet et les modalités du prêt
Le montant du crédit, son coût total, son taux définitif et, s’il y à lieu, les modalités de l’indexation.
Les sûretés réelles ou personnelles qui conditionnent l’octroi du prêt
Un rappel du délai de réflexion
Ce dernier d’une durée minimum de 10 jours à compter de la réception de l’offre par l’emprunteur
Ainsi l’acceptation de l’offre ne pourra intervenir qu’à compter du 11 ème jour de sa réception par l’emprunteur, et devra obligatoirement être
donnée par voie postale
Les prêts hors Scrivener:
Le Secteur Libre
Concerne :
Tous les prêts professionnels
Les découverts inférieur à 3 mois
Les prêts à la consommation d’un montant supérieur à 21 500 €
Pour ce type de prêt, la protection de l’emprunteur est beaucoup moins importante, notamment par rapport au délai.
La loi Neiertz:
La loi du 31 décembre 1989 ( intégré dans le code de la consommation), dite loi Neiertz à un double objectif:
Mettre en place des mesures de prévention du surendettement des particuliers
Organiser le règlement de ces situations au travers d’une commission de surendettement.
Concrètement :
Les mesures principales
Opérations de crédit:
Crédit immobilier: offre préalable
Crédit permanent : Idem + durée d’1 an renouvelable, exposé des conditions de remboursement
Cautions physiques:
Mention manuscrite obligatoire sur l’étendue de leurs engagements
Mention spéciale en cas de cautionnement solidaire
Obligation d’information au 1er incident de paiement
Délai de forclusion: 2 ans après le 1er incident de paiement
Acquisition, construction d’un logement:
Délai de rétractation de 7 jours minimum
Création du F.I.C.P:
Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux particuliers.
Remboursements anticipés des prêts personnels sans perception d’indemnités.
Création du Taux d’usure:
taux qui excède, au moment où il est consenti, de plus du tiers le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent par les établissements de crédit pour des opérations de même nature et comportant des risques analogues. C'est le taux maximum légal par catégorie de crédit.
Le T.E.G
Le T.E.G: Taux Effectif Global
C’est un taux qui contrairement au taux nominal, mis en avant par les établissements financier, est calculé à partir des caractéristiques du prêt, et qui incorpore tous les éléments de coût :
Taux d’intérêt, coût de l’assurance, frais de dossier, etc.
Ce taux est obligatoirement indiqué dans toutes les offres et tous les actes de prêt Scrivener 2 et du secteur libre.
Pour les offres Scrivener 1 on parle du T.A.E.G :Taux Annuel Effectif Global
En résumé, le T.E.G permet de comparer rapidement et simplement
les offres de prêts des différents organismes financier. C’est un ‘référentiel’
Les Garanties
Définition:
Une garantie est un engagement qui permet de couvrir ou de limiter le risque pris à l’occasion de l’octroi d’un crédit
Il existe différents types de garanties:
Les garanties réelles
Les garanties personnelles
Les garanties illusoires
Les garanties réelles:
Sur un bien immeuble:
Hypothèque
P.P.D (Privilège de Prêteur de Denier)
Sur un bien meuble:
Gage sur véhicule
Nantissement de valeur
Les garanties personnelles:
Caution d’une personne physique: Simple – Solidaire -Réel
Ex: caution solidaire des parents
Caution d’une personne morale
Ex: Crédit Mutuel Habitat, Mutuelle de Police, S.N.C.F
Les garanties personnelles:
Caution d’une personne physique: Simple – Solidaire -Réel
Ex: caution solidaire des parents
Simple
La caution dispose du bénéfice de discussion et, en cas de pluralité de cautions, du bénéfice de division
Solidaire
La caution renonce au bénéfice de discussion et de division
Réel
La caution affecte un bien meuble ou immeuble (caution hypothécaire)
Solidaire doublé d’1 garantie réelle
La banque dispose d’un recours sur l’ensemble du patrimoine de la caution, en affectant un bien déterminé en garantie
-Les garanties illusoires:
-Promesse d’hypothèque
-L’engagement écrit de ne pas contracter d’autres crédits pendant la durée du prêt…
Pendant la durée du prêt, le client assume les intérêts et l’assurance emprunteur
Différé total:
Le client assume les cotisations d’assurance, et règle en totalité le capital et les intérêts à l’échéance finale.
La franchise de capital et le différé de remboursement:
La franchise de capital:
maxi 24 mois, pendant cette période les intérêts sont payables sur la part de capital débloqué, mais l’assurance est due sur la totalité du capital : construction…
Le différé de remboursement:
période durant laquelle seules les cotisations d’assurances sont prélevées.
2 options :
A la fin du différé, les intérêts sont payés en une seule fois avec la premières échéance
A la fin du différé, les intérêts sont capitalisés, ce qui engendre un nouveau tableau d’amortissement.
Le fonctionnement des prêts
Les flux financier d’une opération de crédit:
Toutes opérations de crédit peut s’analyser comme la résultante de deux natures de flux financiers:
Un ou plusieurs décaissements effectués par le prêteur
Une suite d’encaissement ultérieurs pour le prêteur, c’est à dire une suite de remboursement pour l’emprunteur.
Le tableau d’amortissement:
Un tableau d’amortissement est un tableau comprenant les éléments suivants pour chaque période:
Le capital restant dû de chaque période
Le montant de l’annuité à verser en fin de période
Le montant des intérêts de la période inclus dans l’annuité
Le montant du capital amorti inclus dans l’annuité
Le montant de l’assurance pour l’annuité
Remarque: le terme annuité n’est pas réservé à des périodes annuelles, on peut parler d’annuités mensuelles, trimestrielles…
L’annuité ou échéance:
Le montant de l’échéance (hors assurance) d’un prêt se calcul de la manière suivante :
Capital x Taux périodique / 1 – (1+Taux pér)^-Nb échéances
Taux périodique : Taux / 12
5 OOO sur 24 mois au taux de 6%
ass :~2 eur/10 000
5 OOO x 0,005 / 1- (1 + 0,005)^- 24
= 221,60 €
Le calcul des intérêts :
(CRD x taux) / 12
1 ère échéance: ( 5 000 x 0,06) / 12
25 eur
L’assurance:
Capital initial ou CRD x coût assurance
Ici 1 eur
Décomposition échéance:
Les deux indicateurs peuvent être associés, afin de mieux appréhender le risque.
Typologie des crédits
Aux particuliers
Crédits de trésorerie:
Visent à résoudre certains problèmes financiers passagers des particuliers:
Pour répondre à ces besoins, les organismes financiers peuvent proposer trois produits:
La facilité de caisse
Le découvert
Un crédit lié à l’utilisation d’une carte bancaire
Crédits à la consommation:
Ils correspondent à un financement de plus longue durée
Les crédits non affectés: 3 formes principales
Les prêts personnels
Les crédits permanents ( ou revolving)
Les crédits ciblés : prêts jeunes actifs, prêts études
Les crédits affectés:
Servent à l’acquisition d’un bien mobilier, ces derniers permettent la prise de garantie supplémentaires et une vérification de l’utilisation des fonds
Crédits immobiliers:
Les crédits immobiliers permettent de répondre aux besoins de financement des particuliers en ce qui concerne leur résidence principale, secondaire, ou l’habitation à usage locatif:
Les crédits réglementés: prêt conventionné (PC depuis 1977), prêt à taux zéro (PTZ), Prêt à l’accession sociale (PAS depuis 1993)
Les crédits liés à une épargne préalable: Prêt PEL ( maxi
92 000 eur) Prêt CEL ( maxi 23 000 eur )
Crédits hypothécaires:
De nouvelles formes de crédits hypothécaires ont été introduites par la réforme des sûretés du 23/03/06:
Le crédit garanti par une hypothèque rechargeable qui permet:
De constituer une hypothèque conventionnelle (montant défini à l’avance) en garantie du prêt initial, le + souvent immobilier
Et de réutiliser le montant de l’hypothèque , libéré au fur et à mesure des remboursements du prêt initial, garantissant ainsi d’autres emprunts (conso ou immo)
Le prêt viager hypothécaire qui permet à l’emprunteur de bénéficier d’un crédit In Fine:
Garantie par une hypothèque sur un immeuble d’habitation
Remboursable à son décès par ses héritiers ou lors de la vente de l’immeuble hypothéqué.
Les agents économiques font des choix car les ressources sont rares.
Trois grands marchés
Marché des produits
Ensemble des marchés où les entreprises vendent les biens qu’elles
produisent.
Microéconomie et macroéconomie
Microéconomie
S’intéresse aux décisions des ménages et des entreprises et étudie en
d´etail les prix et les niveaux de production dans des secteurs
particuliers.
Macroéconomie
S’intéesse au comportement de l’économie dans son ensemble et à
celui de variables agrégées telles que le chˆomage global, la
production totale, la croissance économique, le niveau des prix et
l’inflation.
Méthode
Identification et interprétation des relations
Modèles (mots ou équations) pour étudier le fonctionnement de
l’économie et prévoir les conséquences de diff´erents changements.
Les raisons des désaccords entre les économistes
Economie positive
étudie le fonctionnement de l’économie ; les désaccords : choix du
modèle adéquat de l’économie ou du marché considéré, et sur les
évaluations quantitatives concernant ce modèle.
Comment raisonnent les économistes?
Modèle concurrentiel de base : hypothèses sur les
agents économiques
Rareté
Conduit les particuliers et les entreprises à faire des choix.
Modèle concurrentiel de base : hypothèses sur les
marchés
Marché de base : concurrence pure et parfaite
Situation où il existe de nombreux acheteurs et vendeurs pour un
même produit.
Modèle concurrentiel de base : efficacité,
distribution
Efficacité
L’économie est efficace, i.e. les ressources rares ne sont pas
gaspill´ees.
Incitations et information : prix, droits de propriété
et intérêts personnels
Système de prix
Recherche du profit ! entreprises qui produisent le plus
efficacement possible ce que souhaitent les consommateurs.
Poursuite de l’intérêt personnel ! consommateurs qui réagissent
aux prix.
Domaine des choix possibles et arbitrage
Contrainte budgétaire
Indique la quantité d’un bien
auquel il faut renoncer pour
obtenir plus d’un autre bien.
Frontière des possibilités
de production
Délimite toutes les
combinaisons possibles de biens
qu’une entreprise ou une
société peuvent produire.
Les coûts
Arbitrage = pondération coûts avantages. Sur la CB ou la FPP, on
ne peut obtenir plus d’un bien qu’en renonçant `a une certaine
quantité d’un autre.
Demande
Courbe de demande d’un individu
Indique la quantité demandée d’un bien pour chacun des prix
possibles ; normalement décroissante : % P ! & D.
Offre
Courbe d’offre d’une entreprise
Indique le montant d’un bien que celle-ci est disposée `a offrir pour
chaque niveau de prix ; normalement % P ! % O.
Prix d’équilibre sur un marché concurrentiel : prix pour lequel la
quantité demandée est égale `a la quantit´e offerte = 见图1
éasticité
´Elasticité-prix de la demande
Pourcentage de variation de la quantité demandée quand le prix
varie de 1% : eD = variation D/D sur variation P/P
Les interférences avec la loi de l’O et de la D
Empêcher un marché d’atteindre son prix d’équilibre ! pénuries et
excédents. Les prix-plafonds provoquent une demande excédentaire
et les prix-planchers une offre excédentaire. 见图2