La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt destiné à participer au financement de la protection sociale. Il a été créé par la loi de finances pour 1991. C’est un impôt assis sur l’ensemble des revenus des personnes résidant en France. La CSG concerne : les revenus d’activité (salaires, primes et indemnités diverses...), les revenus de remplacement (pensions de retraite, allocations chômage, indemnités journalières...), les revenus du patrimoine (revenus fonciers, rentes viagères...), les revenus de placement (revenus mobiliers, plus-values immobilières...) les sommes engagées ou redistribuées par les jeux. Elle est prélevée à la source sur la plupart des revenus, à l’exception des prestations sociales et familiales. Elle est recouvrée par les URSSAF pour la partie revenus d’activité et par l’administration fiscale pour la partie revenus du patrimoine. Initialement fixé à 1,1 %, son taux est passé à 2,4 % en 1993, à 3,4 % en 1996 et à 7,5 % en 1998. En 2015, les principaux taux sont de : 7,5 % sur les revenus d’activité et assimilés ; 6,6% sur les pensions de retraite et de préretraite ; 6,2% sur les revenus de remplacement ; 8,2 % sur les revenus du patrimoine et de placement (rentes viagères, plus-values…). La CSG vise à diversifier le mode de financement de la protection sociale qui, avant la création de cet impôt, reposait essentiellement sur les cotisations sociales. Ce système était devenu contestable en raison : d’un alourdissement du coût du travail ; d’un problème d’efficacité et de justice du prélèvement qui ne pesait que sur les revenus du travail ; d’un manque de légitimité car seuls les salariés cotisaient. Or, la Sécurité sociale s’est généralisée à tous les résidents en France. Son rendement est important (91,5 milliards d’euros en 2013, soit plus que l’impôt sur le revenu) et elle représente plus des deux tiers des impôts et taxes affectés à la protection sociale.