Aujourd'hui, conformément au calendrier tibétain, c' est le 29e Décembre, c'est aussi le jour avant la veille du Nouvel An lunaire.
Selon la coutume du bouddhisme tibétain, si vous pouvez lire le Sutra du Cœur neuf fois au crépuscule, les 18 sortes de malheur comme la mort violente par exemple seront conjurés sauf les gens qui sont en fin de leurs vies.
Il existe aussi une légende, les soldats de l'enfer enregistrent aujourd'hui la liste de ceux qui seront morte l'année prochaine. La mort et le malheur de soi- même pourront être levés par la force de vacuité.
La cérémonie de la bénédiction de nouvelle année a lieu au temple Duomang par les moines actuellement. Si vous pouvez réciter 9 fois le Sutra du cœur, merci de cliquer sur "j'aime", d'ici là je ferai la dédication avec les moines.
Ci joint le "Sutra du cœur"
La Prajñaparamita. Le Hridaya Sûtra ou Sûtra du Cœur
Avalokita, le Saint Seigneur et Bodhisattva, se mouvait dans le cours profond de la Sagesse qui est allée au-delà. De là-haut, il regarda en bas ; il ne vit que cinq amas, et il vit que dans leur être-propre ils étaient vides.
Ici, Ô Sariputra, la forme est vacuité et la vacuité elle-même est forme ; la vacuité ne diffère pas de la forme, la forme ne diffère pas de la vacuité ; tout ce qui est forme est vacuité, tout ce qui est vacuité est forme ; il en est de même des sensations, des perceptions, des volitions et de la conscience.
Ici, Ô Sariputra, tous les dharmas sont marqués par la vacuité ; ils ne sont pas produits ni arrêtés, pas souillés ni immaculés, pas déficients ni complets.
Donc, Ô Sariputra, dans la vacuité il n'y a pas de forme, pas de sensation, pas de perception, pas de volition, pas de conscience ; pas d'œil, d'oreille, de nez, de langue, de corps, d'esprit ; pas de formes, de sons, d'odeurs, de saveurs, de touchers et d'objets de l'esprit ; pas d'élément de l'organe de la vue, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'on arrive à : pas d'élément de la conscience de l'esprit.
Il n'y a pas d'ignorance, pas d'extinction de l'ignorance, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'on arrive à : il n'y a pas de vieillissement et de mort, pas d'extinction du vieillissement et de la mort. Il n'y a pas de souffrance, pas d'origine, pas de cessation, pas de chemin. Il n'y a pas de connaissance, pas d'accomplissement, et pas de non-accomplissement.
Donc, Ô Sariputra, c'est à cause de son indifférence à toute sorte d'accomplissement personnel, et en prenant appui sur la Perfection de la Sagesse, qu'un Bodhisattva demeure sans couvertures de la pensée. En l'absence de couvertures de la pensée il ne tremble pas, il a dépassé ce qui peut troubler, et il finit par atteindre le Nirvana.
Tous ceux qui apparaissent comme Bouddhas dans les trois périodes du temps, s'éveillent complètement au suprême, juste et parfait éveil, car ils ont pris appui sur la perfection de la sagesse.
On devrait donc savoir que la Prajñaparamita est la grande formule, la formule de la grande connaissance, la formule suprême, la formule inégalée, apaisant toute souffrance, en vérité - car qu'est-ce qui pourrait mal aller ? Cette formule a été délivrée par la Prajñaparamita. Elle s'expose ainsi : Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà. Ô, quel éveil, acclamons-le tous !