兩千多年前的高盧人族群本身就已經不是單一民族。高盧被併入羅馬帝國版圖之後,更加速了異族通婚……
"法蘭西"一詞本身就來源於"法蘭克" (Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs. Clovis (466-511), roi des Francs)
Définition de la Nation
La Nation est davantage une construction idéologique qu’une réalité concrète, ce qui explique la difficulté de lui donner une définition pleinement satisfaisante. Son étymologie est liée à la notion de naissance (nascere). Ainsi, à l’époque médiévale, l’idée de nation renvoie ainsi à un groupe d’hommes à qui l’on attribue une origine commune. Mais la conception moderne de la nation dépasse largement le cadre ethnique ou tribal. Elle trouve plutôt sa source dans un ensemble complexe de liens qui fondent le sentiment d’une appartenance commune. Elle est ainsi à la fois extérieure aux individus, en même temps qu’elle est intériorisée et transmise d’une génération à l’autre. Pour s’imposer, elle suppose également l’existence d’une volonté durable de vivre au sein d’un même ensemble.
Pour le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine ».
Pour le Dictionnaire historique de la langue française6, qui présente un long article : « (...)La notion moderne de nation émerge véritablement au XVIIIE s.: avec la Révolution la nation devient une entité politique identique au tiers état (1789, Sieyès), au peuple révolutionnaire, et prend sa définition de "personne juridique constituée par l'ensemble des individus composant l’État. »
Pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».
Pour le Dictionnaire Hachette, « la nation est une communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique ou culturelle, et souvent par l'unité linguistique ou religieuse. »[réf. nécessaire] « C'est aussi une communauté, définie comme entité politique, réunie sur un territoire et organisée institutionnellement en État. »
Liée à la Révolution française, provient de la philosophie française du xviiie siècle et des Lumières et insiste par contre sur la volonté du « vivre ensemble », la nation étant alors le résultat d'un acte d'autodéfinition.
Pour certains pays, la distinction entre la nation au sens ethnique et au sens civique n’est pas nécessaire : Ainsi pour la France, l'Allemagne, la question de l'identité ethnique ne se pose pas. Ces pays se définissent comme étant un État-nation, étant entendu que « toute nation est par définition multiculturelle, le problème politique étant de savoir si la diversité culturelle, en termes de religion, de différences sociales, d'appartenance nationale, est susceptible d'être transcendée par un projet commun »
(1882) Renan formule l'idée qu'une nation repose sur un passé commun et sur une volonté d'association :
« Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir… »
...définition de cet état de faits et de valoriser les liens avec les ancêtres (liens généalogiques et symboliques). Cette valorisation de nos filiations avec nos ancêtres a préparé des arguments au nationalisme et au racisme qui apparaissent sur la scène politique
Une approche juridique: Une définition juridique de la nation s'ébauche, notamment sous la plume d'Adhémar Esmein qui écrit « l'État est la personnification juridique d'une nation ; c'est le sujet et le support de l'autorité publique », puis, entre autres, avec Carré de Malberg qui voit dans la nation une « collectivité invisible de citoyens » ; « un corps intemporel qui survit à la succession des générations ». Cette approche sera confortée par la création de la Société des Nations en 1919 et par le développement du droit international.