Markozy ne se démonta pas.
Comme en pareil cas, il fit une nouvelle loi et créa la CCC (Cour du compte des chiens).
On s’aperçut alors que tout était truandé. Des officines, bien rémunérées, avaient monté de fausses déclarations au fisc. Sans même se cacher puisque leur publicité était : « vous n’avez pas de chien, mais nous vous aiderons à toucher le crédit d’impôt ».
Et on découvrit des usines produisant des peluches canines animées, des régimes sur-protéinés pour faire ressembler les souris aux chiens Ratweiler, des élevages de poissons-chiens, des masques de chien adaptés à la taille des chats, mais aussi à celle des moutons.
En cas (très) éventuel d’un contrôle, on pouvait même louer un kaléidoscope, similaire à celui de la Dame de Shanghai d’Orson Welles, système qui, d’un seul chien, donnait des dizaines d’images.