Pourquoi on meurt ? La psychanalyste Françoise Dolto suggérait cette explication : « on ne meurt que lorsqu'on a fini de vivre. » Cette réponse juste complétera celle phrase que l'on a l'habitude de dire à la mort d'un proche : « Parce qu'il était malade. »
Ça fait mal ? Votre enfant se pose cette question en relation avec ce qu'il a vu ou entendu. Expliquez-lui que les soignants savent calmer la douleur.
Quand on est mort, c'est pour toujours ? Pas question de lui mentir. Mais il importe de lui faire prendre conscience que la relation peut se prolonger en pensant à la personne ou à l'animal. Dites-lui : « Vous ne jouerez plus ensemble, mais tu peux continuer à penser à lui. » Cela lui évitera d'être dans le « tout ou rien », c'est-à-dire face à un vide générateur d'angoisses, de cauchemars, d'illusions ou d'imaginaire excessif.
Et toi maman, tu vas mourir un jour ? Dites-lui la vérité : « Oui, je vais mourir un jour, quand j'aurai terminé ma vie, mais je sais que tu pourras bien te débrouiller dans ta vie même si je ne serai plus là. » L'attitude que vous avez vous-même face à la mort se répercute sur votre enfant. Si vous ne lui dites pas la vérité, il se sentira trahi et en colère en la découvrant.