你要注意啦,他说回法国离婚的原因不会是这么简单的。因为英国法院判离婚时的赡养费和对配偶的赔偿是全世界最高之一(en cas de divorce, le système anglais est l'un des plus favorables au monde en ce qui concerne l'époux le moins fortuné). 所以他说要回法国离婚是有经济要素在里面的,不是什么喜不喜欢英国的原因, 别听他的鬼话。
仔细度下面的一段信息,适合你的情况: Divorcer en Europe
On décide alors parfois de se séparer, au risque parfois de se perdre dans un véritable imbroglio juridique. Quand la décision de divorcer est prise, il est impératif, avant toute chose, que les époux déterminent le tribunal compétent. Deux époux français résidant à l’étranger peuvent déposer leur demande de divorce auprès d’un tribunal français qui appliquera la loi française. Ce qui semble la démarche la plus simple.
Si le couple est expatrié dans un pays de l’Union Européenne, il est alors soumis au règlement " Bruxelles II bis", qui prévoit la compétence de la première juridiction saisie. Or la législation sur le divorce peut varier énormément d’un pays à l’autre et les conséquences sur les conjoints bien différentes.Un conjoint fortuné n’a pas intérêt à déposer sa demande en Grande Bretagne ! Et le partage de la responsabilité parentale ne lui sera probablement pas favorable si la demande de divorce est déposée en Allemagne …
On peut lire dans les colonnes du Monde cette histoire devenue quasi banale dans la capitale britannique. "L'histoire débute avec un mariage en 1994. Lui est français d'origine arménienne (…) Sa fortune est estimée à 17,5 millions d'euros. Elle était cadre supérieur dans la publicité, mais a arrêté de travailler à la naissance du premier de leurs trois enfants il y a quatorze ans. Quand il a été nommé à Londres, le couple parlait déjà de se séparer. Elle a rapidement contacté des avocats. Ceux-ci ont été clairs : il fallait immédiatement demander le divorce à Londres, et surtout pas à Paris. La loi britannique est en effet beaucoup plus généreuse pour la partie la moins riche – en l'occurrence la femme. Depuis une jurisprudence datant de 2000, le principe de la loi britannique est de diviser la fortune en deux parts égales entre les conjoints, du moins pour les mariages qui ont duré au moins vingt ans."
Pour ce qui des règles de fixation des pensions alimentaires et de la prestation compensatoire, elles sont les mêmes que sur le territoire français et prennent en compte la réalité du coût de la vie du lieu de résidence des époux. Mais pour les conjoints expatriés ayant pour la plupart renoncé à leur carrière professionnelle pour suivre l'autre, les enjeux sont très souvent importants. Voilà ce qu'on peut lire sur les forums : "Ma femme et moi habitons à l’étranger depuis pas mal d’années. Je suis en contrat d’expatrié et ma femme en contrat local, donc elle ne cotise pas au régime de retraite français, contrairement à moi. Je suis en procédure de divorce, et dans le cadre d’une indemnité compensatoire, ma femme me réclame de lui payer toutes ses cotisations retraite depuis que nous sommes en expatriation (part employé, et part employeur). Son argument est de dire qu’elle m’a suivi en expatriation et donc qu’elle n’a pas de régime de retraite, alors que bien sûr nous avons, elle et moi, choisi de résider à l’étranger."