L'article L 1311-2 du Code de la santé publique institue le principe de Règlements sanitaires départementaux, pris par arrêté préfectoral, permettant de compléter les dispositions du Code et édicter des dispositions particulières. Afin d'en faciliter l'établissement dans tous les départements, le ministère de la Santé établi un Règlement sanitaire départemental type.
Dans ce texte, on retrouve l'interdiction de nourrir à l'article 120:
Jets de nourriture aux animaux. Protection contre les animaux errants, sauvages ou redevenus tels
Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d'un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d'attirer les rongeurs. Toutes mesures doivent être prises si la pullulation de ces animaux est susceptible de causer une nuisance ou un risque de contamination de l'homme par une maladie transmissible.
C'est un oiseau qui se nourrit au sol. A la campagne, il mange des graines mais aussi des escargots, des lombrics et des plantes herbacées. Il a besoin de 30 à 50 g environ par jour. En ville, il se nourrissait autrefois de ce qui tombait des musettes des chevaux. Il boit longuement à heures déterminées, en plongeant le bec assez profondément dans l'eau et en aspirant le liquide à longs traits. Il a besoin de 150 à 300 ml d'eau par jour. Aujourd'hui, il mange les déchets des marchés, ce qui tombe des terrasses des restaurants, ce qu'il y a autour des poubelles, ce que leur distribuent certaines personnes, les plantations des villes... Il peut passer des heures à chercher quelques miettes. Bref, il s'est adapté et mange tout et n'importe quoi. Cependant il faut voir les conséquences de cette nourriture de mauvaise qualité sur ces pigeons urbains : leur état général est souvent déplorable et leur état sanitaire n'est guère mieux (pigeons sales, maigres, maladifs).