15. Dans une étude sur les enfants qui dorment isolés, comparés aux
enfants qui partagent les heures de sommeil avec leurs parents, les enfants
dormeurs solitaires ont été observés comme plus difficiles à contrôler,
moins épanouis, plus souvent sujets à des crises de colère, gérant moins
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bien le stress, plus peureux que les enfants qui partagent le sommeil. (Cf.
Heron, 1994).
16. Dans une autre étude, les enfants ayant pratiqué le cododo ont
exprimé un plaisir de vivre certain. (Cf. Mosenkis, 1998).
17. Une 3e étude a montré que les enfants dormeurs solitaires ont plus
souvent recours aux professionnels psychiatriques pour des désordres
émotionnels et comportementaux (Cf. Forbes & Weiss, 1992).
18. Les garçons ayant pratiqué le cododo montre une plus grande estime de
soi, moins de sentiments de culpabilité, moins d'angoisses. Les filles
montrent moins de gêne dans les contacts physiques et témoignages
d'affection. (Cf. Lewis et Janda, 1998.)
19. Les enfants ayant pratiqué le cododo montraient moins de sensibilité
aux pressions de leur entourage ("peer pressure" en anglais) que d’autres
enfants de leur âge. (Cf. "Goodnights", Gordon & Goodavage, 2002.)
20. Depuis que la psychologie existe, c'est reconnu que les enfants qui ont
eu des parents “réceptifs, attentifs, accessibles” ont beaucoup plus de
chance d’être heureux plus tard dans leur vie. (Cf. Ainsworth, 1982, 1984.)
Il n’est donc pas étonnant que les enfants se sentent si bien dans leur peau
quand leur parents ont été présents et accessibles de nuit comme de jour.
21. Des adultes qui ont dormi en solitaire sont souvent plus dépendants
de leurs parents que ceux qui ont pratiqués le cododo. (Cf. Mosenkis,
1998.)
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