sa carte de séjour "étudiant" en cours de validité,
un diplôme au moins équivalent au master délivré par un établissement d'enseignement supérieur habilité au plan national (cette pièce peut être produite au moment de la remise de l'autorisation de séjour),
une lettre, éventuellement complétée par des documents, précisant pour quels motifs l'expérience professionnelle qu'il envisage pourrait participer au développement économique de la France et de son pays d'origine et s'inscrire dans le cadre d'un retour dans son pays.
La première expérience envisagée par l'étudiant doit participer (directement ou indirectement) au développement économique de la France et de son pays d'origine.
De plus, l'étudiant doit présenter un diplôme figurant sur une liste fixée par arrêté.
Cette liste mentionne notamment :
le diplôme de master,
le diplôme d'études approfondies (DEA) ou d'études supérieures spécialisées (DESS),
le diplôme d'ingénieur délivré par un établissement habilité,
le diplôme de recherche technologique, le doctorat et l'habilitation à diriger des recherches,
le diplôme d'État de docteur en médecine, chirurgie dentaire, pharmacie,
le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion et le diplôme d'expertise comptable.
L'étudiant étranger, qui vient d'obtenir en France un diplôme au moins équivalent au master et qui souhaite, en vue d'un retour dans son pays, compléter sa formation par une première expérience professionnelle en France, peut demander une autorisation provisoire de séjour, sous certaines conditions (diplôme, salaire...).
Cette autorisation provisoire lui permet de travailler et, à son échéance, éventuellement de poursuivre son expérience professionnelle en France.
Certaines nationalités bénéficient de conditions plus favorables de délivrance.