Les premières indications sont à l'effet que le matériel roulant n'est pas en cause, a déclaré lundi un porte-parole de Bombardier Transport, Marc Laforge, au cours d'un entretien téléphonique.
Les soupçons portent plutôt sur le système de signalisation, lequel n'a pas été fabriqué par Bombardier, mais par l'américain General Electric, ou sur une erreur humaine.
Lundi matin, l'action de Bombardier a plongé jusqu'à 5,77 $, soit une baisse de près de six pour cent par rapport au cours de clôture de vendredi. Le titre s'est redressé en cours de journée pour clôturer à 5,94 $, en baisse de 2,9 pour cent, à la Bourse de Toronto.
En Chine, les titres des constructeurs ferroviaires ont chuté lourdement alors que ceux des compagnies aériennes s'appréciaient.
Pékin a réagi en limogeant trois hauts responsables des chemins de fer, en suspendant les services de 58 lignes et en ordonnant une inspection d'urgence des réseaux ferroviaires du pays.
- La panne de courant a rendu inutilisable le système de sécurité électronique censé détecter la présence de trains à l'arrêt sur les voies et entraîner le freinage automatique des convois en cas de danger.