Installée depuis 1939 au 4 rue de Rive Genève, la famille Auer perpétue la tradition de 5 générations de Confiseur / Chocolatier, gage de la qualité qui fait leur renom. Aujourd'hui, lieu de rencontre des gourmets et gourmands, elle offre une grande diversité de produits. 1939
Les amateurs de sensations fortes y trouveront un chocolat à haute teneur en cacao et des ganaches alcoolisées de très grande qualité tandis que, préférant la douceur et le
moelleux, vous croquerez toutes sortes de pralinés et chocolats au lait.
1970
Une des grandes fiertés de la maison Auer est
sans nul doute le "Pavé Glacé de Genève", merveilleux chocolat créé par Henri Auer en 1940.
Toutes nos spécialités sont fabriquées artisanalement. Une équipe de professionnels travaille manuellement chaque produit selon les recettes de M. Henri Auer et de ses descendants, pour une qualité irréprochable et un goût inimitable. 1955
A la découverte du cacao
C'est en l'an 1502 que le premier Européen découvrit le fruit du cacaoyer.
Au cours de son quatrième voyage de découverte, quatre ans avant sa mort, Christophe Colomb, parti explorer la côte de l'Amérique centrale, débarqua dans l'île de Guanaja, au large de l'actuel Honduras.
Accueilli par les indigènes, le grand navigateur génois notera peu après dans son journal de bord: "Un grand bateau de 25 rameurs vint à notre rencontre, leur chef abrité par un toît nous offrit des tissus, de beaux objets de cuivre et des amandes qui leur servaient de monnaie et avec lesquelles ils préparaient une
boisson." Ainsi a eu lieu la rencontre historique entre le cacao américain et l'Occident.
Dix-sept ans plus tard, le 21 avril 1519, jour du Vendredi Saint, c'est une toute autre expédition occidentale qui arriva en vue de la côte de Tabasco et débarqua à San Juan de Ulua, prélude à la conquête d'une partie du Mexique, sous la direction d'un nommé Hernan Cortes. Dans l'esprit des Aztèques, il n'y a plus de doute : "Vous aurez ici tout ce qui vous sera nécessaire". Ils ne se doutent pas que ce prélude va déboucher sur une conquête sanglante et meurtrière. Assez vite le cacao, d'abord gardé jalousement par les Espagnols, va devenir un produit convoité par toute l'Europe. Il sera dégusté sous forme liquide, et très apprécié pour ses qualités nutritives en tout genre (aphrodisiaque, énergétique et excellent pour le système digestif avec même, dit-on des pouvoirs de guérison).
C'est seulement à partir du XVIIIe siècle, que l'essor commercial et l'évolution technique mirent conjointement le chocolat sur la voie de l'industrialisation et de la démocratisation.
Apparition des chocolatiers suisses.
C'est à Corsier, que François-Louis Cailler fonde en 1819 la première fabrique suisse de chocolat.
Peu après, c'est au tour de Philippe Suchard qui ouvre son premier magasin à Neuchâtel, pour ensuite se lancer à la conquête du marché Européen. En 1830 Charles-Amendée Kohler mit au point une invention qui fera fortune: le chocolat aux noisettes.
En 1847, la maison Fry de Bristol en Angleterre lance sur le marché le chocolat à croquer. Depuis que l'on a su extraire le beurre de cacao, il était désormais possible d'ajouter du beurre de cacao. Auguste Poulain fonde en 1848 une confiserie-chocolaterie à Blois. Il fera fortune dans le chocolat en tablettes.
A Berne en 1868, Jean Tobler ouvre un magasin et ne vend que les produits fabriqués par ses confrères suisses. Mais en 1899, il décide finalement de fonder sa propre fabrique, et les chocolats Tobler ne tardèrent pas à répandre le renom des chocolatiers suisses au-delà des Alpes, grâce notamment au Toblerone. Autres dates mémorables pour l'histoire du chocolat et de la Suisse: 1875, grâce au procédé de condensation du lait que vient de mettre au point son compatriote Henri Nestlé, Daniel Peter peut lancer le premier chocolat au lait du monde. Les Suisses dès lors, resteront des maîtres en la matière.
C'est encore à Berne, en 1879, que Rodolphe Lindt fonde sa fabrique de chocolat. C'est lui qui inventera le premier chocolat "fondant", dit "couverture", par adjonction d'une proportion de beurre de cacao dans la pâte de base. C'est lui qui découvrit aussi le procédé absolument fondamental de pétrissage, malaxage et affinage de la masse de chocolat, qui porte aujourd'hui le nom de "conchage". C'est véritablement l'invention mécanique la plus importante pour la qualité d'un chocolat. A retracer ainsi l'histoire du chocolat, sa découverte et les progrès techniques qui ont jalonné sa diffusion, on s'aperçoit que la Suisse, dernière venue sur la scène chocolatière, a joué un rôle de leader en la matière.
忽然想起来, 法国的 hocolat Menier 很有名的, 你查 Menier
1816 Jean-Antoine-Brutus Menier, fabricant de poudres pour les droguistes et les pharmaciens, ouvre une maison de commerce dans le Marais à Paris. Il invente et fabrique des médicaments enrobés de chocolat (pour faire passer le goût), des produits chimiques, des appareils scientifiques et des instruments de chirurgie, et entre autres des tablettes de " chocolat des ménages " présentées par paquet de six barres demi-cylindriques dans un papier jaune, révolutionnant les habitudes des consommateurs...
1825 Il déménage ses activités et s'installe à Noisiel, au bord de la Marne, où il investit un moulin. La même année, il acquiert un fonds de chocolaterie.
1849 L'emballage du chocolat se présente sous la forme de papier jaune de chrome, avec en fac-similé la signature de Menier et les quatre médailles d'or et d'argent obtenues lors des expositions internationales en 1832, 1834, 1839 et 1844.
1953 A la mort de Jean Menier, son fils Emile-Justin Menier (1826-1881) prend la direction de l'entreprise. Il déménage la pharmacie à Saint-Denis (où Jean-Paul Rigollot inventa en 1866 les sinapismes à la moutarde) et en 1960 se lance dans la production de caoutchouc avec une troisième usine à Grenelle.
1860 Menier fait construire une usine neuve à Noisiel, par l'architecte Jules Saulnier (qui travailla ensuite avec Gustave Eiffel), les ingénieurs Jules Logre (qui sera directeur de l'usine jusqu'en 1908) et Girard (qui invente et installe des turbines horizontales). Cette architecture industrielle mêle habillement le fer et la brique tout en respectant le processus de fabrication du chocolat. Elle est décorée de céramiques de fleurs et cabosses, le fruit du cacaoyer contenant les graines de cacao. Par sa beauté architecturale, l'usine est appelée " la cathédrale ".
1867 La société Menier devient une véritable multinationale en contrôlant la chaîne de cacao, depuis la récolte de la matière première jusqu'à la distribution des tablettes de chocolat : elle possède ses propres plantations de cacaoyers au Nicaragua, sa raffinerie de sucre, sa flotte de navires marchands, sa ligne de chemin de fer et son parc automobile. La plupart des 2000 ouvriers de l'usine vivent à Noisiel, dans la cité ouvrière construite sur les modèles britanniques. Le village était composé d'écoles, de magasins, de restaurants et de réfectoires, d'une bibliothèque, d'une caisse d'épargne... les maisons individuelles entourées de jardinets étaient conçues pour deux familles.
1879 Il cède la partie pharmaceutique de l'entreprise à son associé, la société Dorvaut, et se consacre à la production exclusive de chocolat.
1893 Pour promouvoir sa marque, la famille Menier (les fils d'Emile-Justin : Henri (1853-1913) et Gaston (1855-1934)) fait appel à la réclame. Firmin Bouisset réalise la première affiche sur laquelle apparaît la petite paysanne bien habillée, nattée vue de dos, une barre de chocolat à la main, traçant d'une écriture mal assurée " Eviter les contrefaçons ", un parapluie rouge et un panier rempli de boites et emballages Menier à ses pieds. Cette image est en suite reprise et légèrement modifiée, la fillette s'entraîne à écrire " Chocolat Menier Menier ".
M. Sabatier, chef de la publicité de la maison Menier donne sa définition " une bonne affiche :
1°) L'extrême simplicité de lignes du dessin, et par conséquent la réduction du nombre des personnages présentés au minimum, à l'unité si possible ;
2°) La réduction du texte à une courte formule, lapidaire et énergique, ou, simplification plus radicale encore, lorsque le nom est suffisamment connu, à ce seul nom. (...)
3°) La durée : rien de plus mauvais pour une maison que de changer constamment le sujet de ses affiches.
(...) Et voilà comment on arrive à graver une affiche dans l'esprit du passant, c'est-à-dire de tout le monde.
1898 Auguste Roedel représente la petite fille vêtue d'une robe rouge à pois blancs et tenant une cartouche de pastilles en chocolat, sur un fond clair noté Chocolat Menier.
1908 Dès les débuts, l'entreprise utilise tous les moyens mis à sa disposition pour faire la promotion de la marque : des annonces dans les quotidiens, des affiches sur le long des voies ferrées, en grand format, le nom de la marque peint sur les murs, des kiosques lumineux, des plaques émaillées, des tôles lithographiées, des verres églomisés... La communication passe aussi par des aides à la vente pour les petits détaillants (bocaux à confiserie, distributeurs de pièces...), pour les représentants (des emballages et des tablettes factices, des agendas, etc.), des objets publicitaires : les " petites primes-réclames " (crayons, porte-plumes, moulins à chocolat, pots à lait, presse-papiers, agendas, calendriers, boîtes à musique, jeux, bandes dessinées, puzzles, éventails, thermomètres d'extérieur, des colonnes Moris distributeurs de tablettes...) mais également par la visite de l'usine de Noisiel, considérée comme un véritable tourisme industriel.
L'architecte Stephen Sauvestre et l'ingénieur Armand Considére construisent un bâtiment d'accueil pour les visiteurs et une mise en scène leur permet d'assister au mélange du sucre et du cacao.
Menier possède une usine à Noisiel, Londres (1870) et New York (1891) aussi, l'affiche Menier connue une version anglaise.
1928 Les affiches Menier suivent l'évolution artistique et la petite fille devient stylisée (comme la tendance " Arts Déco "), son corps est cylindrique, ses cheveux sont coupés à la garçonne... et son message est typographié. De nouvelles marques sont créées pour occuper le marché des variétés au lait : Rialta et Jolta (1924), Marna (1926), Malakoff et Fondant au lait (1930). Le siège social de la société est situé à Paris, 55 quai de la Tournelle.
Menier édite des albums d'images et commence par des contes illustrés.
1931 Après avoir assisté au Salon des Arts Ménagers en 1930, Menier participe à l'Exposition coloniale et développe de plus en plus les primes-réclames et les colis payants pour les instituteurs, contenant buvards, protège-cahiers, images...
Le chocolat friandise fait son apparition à Paris, dans les théâtres, les cinémas et le métro.
Afin de varier l'image de la production, un nouveau produit est figuré par un petit garçon les bras chargés de produits Menier.
1936 Un an après l'ouverture du Salon Chocolat-Menier sur les Champs-Elysées, la TSF émet les " Concerts du Chocolat-Menier ".
1939 En riposte à la forte concurrence qui éditait des collections d'images, Menier lance un chocolat supérieur en tablettes, contenant des vignettes, des albums et des récompenses en association avec le film de Walt Disney " Blanche-Neige et les 7 Nains ". L'iconographie de cette campagne publicitaire fut réalisée par Sendraf, qui mélangea le graphisme de Walt Disney et celui de l'affiche Menier de 1930.
1948 William Pera, dans un style différent, réalise le dessin de la jeune fille : coiffée de deux noeuds sur les côtés, et tenant non plus une simple barre mais une tablette à la main, elle écrit le nom de la marque, son panier est devenu un balluchon et son ombre laisse apparaître les carrés d'une tablette de chocolat.
1950 La société Menier a du mal à s'adapter à l'évolution du goût des consommateurs, pour essayer de compenser, elle redouble sa politique de communication : publicité sur le lieu de vente, réalisation d'étalages, présence dans les foires et les salons, organisation de jeux d'été sur la plage... Menier est un des premier à utiliser la radio comme moyen de communication publicitaire : Radio-Luxembourg " Le Coin des parents sages " (1950), " Père Bonheur " (1951), puis Europe 1 (jusqu'en 1967).
1956 La petite fille des affiches Menier est remplacée par un jeune garçon croquant une carte de France en tablettes et le conditionnement des différentes variétés ne comporte plus que la signature de son fondateur. Un peu plus tard, une affiche d'André Roland présente la silhouette d'une fillette en jupe avec une queue de cheval, écrivant le nom de la marque sur un mur de carré de chocolat.
1959 Hubert-Jacques-Georges Menier meurt et accélère la transformation du patrimoine familiale. La société passe du groupe cacao Barry au groupe Perrier, via Uficao (Lindt, Rozan, Dupont d'Isigny et Menier). Certaines marques telles que Menier-Rialta sont toujours commercialisées, l'emballage comporte le nom de la marque et le dessin de deux cygnes, d'un fauve, de montagnes...
1962 Pour mesurer l'impact de son image de marque, la société Menier entreprend un sondage sur les lieux de vente et par l'intermédiaire du journal Marie-Claire. Ce dernier édite en couverture, à l'occasion de la rentrée scolaire, la photographie d'une fillette nattée ayant la même attitude que celle de Menier, écrivant sur un tableau noir, avec à ses pieds un cartable. Au questionnaire mis à la suite de la couverture, le public retient l'attitude générale de la petite fille et reconnaît l'image de Meunier, bien qu'elle ne soit plus éditée depuis deux ans. Finalement, l'entreprise Menier reprend l'image porteuse de la fillette, qui retrouve la simplicité de ses débuts, ses couettes, son graffiti manuscrit " on t'aimera toujours ", seul son panier est remplacé par un cartable et son parapluie disparaît.
1971 Uficao individualise Menier et Rowntree Mackintosh International achète la moitié de la société. Le chocolat est présenté comme une gourmandise à consommer de préférence au goûter avec du pain, avec le café... La couleur du conditionnement varie selon la variété, la silhouette de la fillette est toujours présente en effigie.
1975 Rowntree Mackintosh est majoritaire.
1978 Menier et Rowntree Mackintosh fusionnent, devenant Rowntree Mackintosh S.A..
1981 Menier est toujours présent sur le marché des variétés de chocolats (au lait , aux noisettes, noir, etc.). L'emballage est bleu avec un médaillon or, dans lequel figure plusieurs personnages différents selon la variété : une fermière versant du lait, une jeune promeneuse, des jeunes filles dégustant des morceaux de chocolat...
1988 La société est achetée par Nestlé France, qui installe son siège social sur le site industriel Menier. Menier exploite presque exclusivement le créneau du chocolat à cuisiner et propose dans son conditionnement des idées de recettes. L'emballage devient de couleur verte, signé Menier en or avec les quatre médailles de la même couleur, sur le côté en tout petit figure la première image de la fillette écrivant.
1996 -Nestlé-France s'installe à Noisiel berceau du chocolat Menier depuis le milieu du XIXème siècle.
Associé depuis un siècle (1892) à l'image d'une petite fille écrivant sur les murs, personnage emblématique de la publicité, Menier fait aujourd'hui partie de la mémoire collective. La modernité dont fait preuve Emile Justin Menier en faisant
appel à l'architecte Jules Saulnier pour construire une usine
où s'allient efficacement et harmonieusement productivité et
esthétique trouve un écho dans cette installation aujourd'hui.
Cette appropriation exemplaire du patrimoine industriel et
architectural du XIXème - constitue, de même qu'une image-
rie publicitaire ancienne célébrissime, une valeur ajoutée dont l'exploitation stratégique peut efficacement s'intégrer à
la communication des marques aujourd'hui.
Post by zhangyinjiu
忽然想起来, 法国的 hocolat Menier 很有名的, 你查 Menier
1816 Jean-Antoine-Brutus Menier, fabricant de poudres pour les droguistes et les pharmaciens, ouvre une maison de commerce dans le Marais à Paris. Il invente et fabrique des médicaments enrobés de chocolat (pour faire passer le goût), des produits chim...