Mentionnez tous les faits qui témoignent de votre stabilité personnelle et qui montrent que vous êtes une personne fiable. Puis, mentionnez les facteurs relatifs à votre vie professionnelle ou à vos études :
Vos qualités personnelles.
Votre formation et vos études, vos antécédents professionnels
(stages, emplois saisonniers).
Votre intérêt marqué pour le poste pour lequel vous êtes candidat(e).
Le recruteur veut déterminer si vous serez satisfait(e) du poste proposé et si vous serez efficace à ce poste. Afin de le rassurer sur ce sujet, développez les points suivants :
La notoriété de l'entreprise. La bonne réputation de l'entreprise en terme de gestion du personnel (« j'ai entendu dire que votre entreprise apprécie les employés qui savent s'investir... »). Le travail proposé correspond au domaine d'activité dans lequel vous excellez.
Le travail proposé vous semble susceptible de favoriser votre épanouissement.
Lorsque le recruteur vous pose cette question directe, il vous demande en quelque sorte de prendre la décision à sa place. N'hésitez pas à lui répondre franchement. Vous devez rapidement énumérer vos qualifications et vos caractéristiques positives. Vous pouvez par exemple mettre en avant :
Ne répondez pas précisément à cette question. Si effectivement, vous avez des points faibles, comme le manque d'expérience ou de confiance en soi, indiquez surtout que vous allez y remédier. Ne dites rien de négatif à votre sujet. Répondez, par exemple, que vous n'avez aucun point faible qui pourrait vous empêcher de donner satisfaction à votre employeur. Si vous êtes obligé(e) de répondre :
Indiquez des points faibles mineurs et sans rapport avec le poste.
Indiquez des points faibles qui peuvent aussi être vus comme des points forts (trop sûr(e) de vous, trop perfectionniste, intransigeant(e), ...)
Répondez à cette question en citant tous vos atouts : vos aptitudes, votre conscience professionnelle, votre enthousiasme, votre efficacité, votre sens de l'organisation, votre disponibilité, votre sociabilité, votre mobilité, etc. N'oubliez pas d'étayer votre discours d'exemples qui illustrent que vous possédez bien ces points forts. Si on vous demande « quel est votre point fort ? », privilégiez la conscience professionnelle.
Si on vous demande de vous décrire en quelques mots, ne choisissez que ceux qui ont un sens positif et qui ne sont pas ambigus. Ne mentionnez rien de négatif mais répondez en fait comme pour la question précédente : fiable, consciencieux, honnête, coopératif, sociable, enthousiaste, dévoué, etc.
Cette question se pose sous d'autres formes : « quel genre d'emploi espérez-vous occuper dans dix ans ? » ou « combien de temps pensez-vous travailler pour notre entreprise ? ». En posant ce type de question, le recruteur veut en fait savoir si vous comptez rester dans l'entreprise ou si vous considérez le poste proposé comme une situation temporaire. Vous devez donc essayer de le persuader que vous avez l'intention de rester dans l'entreprise et que vous avez un projet professionnel clair au sein de cette entreprise. Si vous savez d'avance que l'entreprise offre des possibilités d'avancement, dites-le. Vous pouvez aussi glisser dans la conversation :
Vous ne devez jamais répondre « non » à cette question. Le recruteur veut en fait savoir si vous serez capable de vous adapter rapidement aux tâches impliquées par le poste. Il vous faut donc signaler tous les éléments de votre expérience professionnelle et de votre formation qui laissent supposer que vous êtes en mesure d'apprendre rapidement à exécuter les tâches de l'emploi. Vous devez donc signaler :
Il est évident qu'au cours de votre parcours scolaire ou professionnel (stages), vous avez accompli des tâches peu intéressantes ou répétitives. Tout le monde est passé par là et particulièrement les jeunes diplômés. Evitez de dire que vous détestez telle ou telle activité et, en particulier, évitez d'insister sur le côté monotone de telle tâche. Restez positif(ve) et expliquez comment chaque poste a ses bons et ses mauvais côtés, que rien n'est jamais négatif pour se forger une expérience. Toute expérience est positive quand on a la volonté de réussir et de se perfectionner.
Vous devez mettre en évidence votre sociabilité, parler des avantages du travail en équipe, comment les compétences de chacun peuvent se compléter. Soyez prêt(e) à donner des exemples concrets d'expérience personnelle de travail en groupe.
Expérience professionnelle.Travail en groupe au cours de vos études.Participation à la vie associative.
Cette question est posée essentiellement pour déterminer les incompatibilités avec les autres membres du personnel que vous serez amené(e) à côtoyer et avec lesquels vous aurez à travailler.
Le recruteur cherche en fait à discerner votre caractère, les traits de votre personnalité et à voir si cela correspond aux valeurs du groupe de travail dans lequel vous serez intégré. Il est clair qu'un pessimiste ne supporte pas les optimistes, les personnes valorisant la rapidité d'exécution ne supporteront pas forcément ceux qui privilégient la réflexion, etc.
Aussi, soyez sincère mais mesuré(e) dans vos réponses. Admettez que vous n'aimez pas certains défauts mais que vous les tolérez car ils sont généralement associés à des qualités.
Toutefois, vous pouvez sans risque mentionner des défauts universellement rejetés, comme le mensonge, l'hypocrisie ou la malhonnêteté.
Le recruteur veut savoir si vos attentes ne sont pas trop élevées pour son entreprise. En citant un chiffre à ce stade du processus de recrutement, vous risquez de commettre une erreur.
Si le chiffre est trop élevé, il peut dépasser le salaire que le recruteur pensait vous proposer, ce qui l'amènera à décider qu'il ne peut pas vous recruter à ce salaire et qu'il ne peut pas non plus vous proposer un salaire inférieur qui risquerait de limiter votre motivation.
Si vous donnez un chiffre inférieur à ce que le recruteur pensait vous proposer, vous risquez d'être embauché à un salaire moins élevé que ce que vous auriez pu obtenir ou de paraître manquer d'ambition.
La méthode la plus sage est d'éviter de donner un chiffre tant qu'il n'a pas été décidé que vous êtes le candidat qui convient.
Vous pouvez répondre :
« Vous avez probablement fixé vos propres taux de salaire, et je pense qu'il sont justes ».
« Votre entreprise a la réputation d'offrir des salaires adaptés à la formation des employés ».
« Mes prétentions correspondent à la grille en vigueur dans l'entreprise ».
L'entrevue terminée et le poste acquis, si le salaire proposé est inférieur à ce que vous désirez :
Citez tous les aspects positifs du poste pour montrer que si le salaire était plus élevé, vous accepteriez le poste avec grand plaisir.
Si le salaire n'est pas négociable, affirmez que votre décision serait plus facile à prendre si vous pouviez avoir l'assurance d'une augmentation ou d'une promotion rapides.
Pour information : il est nécessaire d'avoir une idée précise de ce que vous valez sur le marché de l'emploi. L'UTT fait chaque année une enquête pour savoir à quels salaires ces diplômés ont trouvé leur premier poste. La dernière promotion a trouvé à 90% son premier poste d'ingénieur dès la fin des études. 10% ont mis quelques mois.
La question piège par excellence.
Si vous répondez « oui », le recruteur pensera que vous avez déjà épuisé vos ressources professionnelles et humaines, voire que vous n'avez plus d'objectif ambitieux et de désir de promotion.
Si vous répondez « non », il se demandera ce que vous avez attendu pour donner le meilleur de vous-même.
Il est préférable de faire un historique de votre parcours scolaire et professionnel pour montrer que, si vos expériences ont été réussies jusqu'à présent, elles ne vous ont jamais demandé d'atteindre le maximum de vos possibilités.
Expliquez en quoi vos aptitudes et vos qualités n'ont pas encore été toutes exploitées et précisez que le poste proposé sera un moyen de mettre en oeuvre ces qualités.
En disant qu'il n'est pas « convaincu », le recruteur veut montrer qu'il attend des arguments supplémentaires pour vous engager.
En fait, il vous donne une occasion de vous mettre en valeur une nouvelle fois et de corriger la première impression que vous avez donnée. Immédiatement, renvoyez la balle dans le camp du recruteur en lui demandant quels sont les éléments qui le font douter de vos capacités.
Ne vous laissez pas intimider et contre-attaquez en mettant en avant vos atouts et vos aptitudes à l'emploi afin de persuader le recruteur que sa première opinion est le résultat d'un malentendu. Jouez sur le fait que vous avez une grande capacité d'adaptation et indiquez que vous désirez vous perfectionner sur les aspects qui posent problème.
C'est souvent la dernière question que pose le recruteur et il s'agit généralement d'un simple geste de courtoisie.
N'essayez pas ici d'obtenir des renseignements supplémentaires sur le poste ou de revenir sur des points abordés au cours de l'entretien, car vous prendrez alors le risque de montrer au recruteur que vous n'êtes pas satisfait de la manière dont il a mené l'entretien. Dites au contraire : « je n'ai pas de questions à poser. Vous m'avez fait une description complète de l'entreprise et des exigences du poste ».
Attendez que le poste vous soit offert pour poser les questions vous permettant d'avoir les renseignements qui feront pencher votre décision (salaire, avantages sociaux, promotion, etc.).
Avant la fin de l'entretien, informez le recruteur que vous aimeriez le rappeler dans quelques jours pour connaître sa réponse et pour lui apporter des renseignements complémentaires.
Remerciez le recruteur de vous avoir reçu(e), n'oubliez pas de sourire et dites combien vous avez apprécié son entrevue.