Source des informations indiquées ci-dessous: document officiel URSSAF envoyé par le CNCESU. (Edit du 22 juillet 08)
Le 1er Mai 2008, le salaire minimum est majoré de 2,3%, passant de 8,44 euros brut à 8,63 euros brut. Le 1er Juillet, le salaire minimum est majoré de 0,9%, passant de 8,63 à 8,71 euros brut de l’heure.
Le 1er juillet 2008, une nouvelle valorisation établit le SMIC à 8,71 au lieu de 8,63 en mai. Les chiffres énoncés ci-dessous ne sont pas actualisés et feront l’objet d’un article à paraître, incluant l’actualisation des taux de cotisations.
D’habitude, les valorisations du SMIC sont décrétées le 1er juillet. La loi prévoit que si l’inflation atteint ou dépasse 2%, une revalorisation équivalente est due au début du mois suivant. Le gouvernement réfléchit actuellement à la création d’une commission d’experts indépendants ayant pour fonction de fixer chaque début d’année le SMIC sur des critères d’analyse plus fin que le niveau d’inflation et l’indice de pouvoir d’achat de l’ouvrier).
Notez que la législation des services à la personne rend obligatoire pour le particulier employeur de valoriser l’heure de 10% (traitement des congés payés). Le SMIC horaire des employés à domicile est donc de près de 9,50 euros (9,493e) brut.
Entre parenthèses, le montant des charges salariales et patronales du particulier employeur s’établit en moyenne à 5,50 euros sur la base d’une déclaration de salaire de l’employé sur le mode forfaitaire. En emploi direct, le coût moyen d’une femme de ménage est de 15 euros de l’heure (salaire au SMIC net + charges sociales obligatoires). Soit 7,5 euros après la réduction d’impôt.
Nous rappelons que les organismes qui jouent la compétitivité en annonçant des tarifs inférieurs au coût légal du travail (par exemple : « 6,5 euros de l’heure! ») font référence à deux aides promotionnelles dérivées du « coup de pouce » de l’administration et de l’entreprise (ou organisme employeur) : le cesu préfinancé et la réduction d’impôt. Le cumul de ces deux outils permet effectivement d’atteindre des coûts horaires pour l’employeur en deçà du coût légal du travail hors aides.