新欧洲·战法

标题: Figures et la Vérité : 高行健之"灵山" [打印本页]

作者: tu_fei    时间: 2008-7-6 12:53
提示: 该帖被管理员或版主屏蔽
作者: tu_fei    时间: 2008-7-6 12:58
I -- Narrateur : « je », « tu », ou « il » ?



Le roman de « La Montagne de l’Âme » est diffèrent aux romans chinois traditionnels par sa composition des récits en fragment. Les récits ne sont pas forcement successifs. Il n’y a pas de relation claire de cause-effet entre eux. Les fragments des récits ne sont pas à la recherche de signification. Si on considère que La vérité est composée par les fragements des perceptions d’être humain, peut-être Gao Xingjian est à la cherche d’une représentation de cette vérité ? Peut-être comme Joseph Brodsky dit, dans sa collection des essais « Less Than One » : une pensée claire est merveilleuse, mais elle signifie toujours qu’elle est une pensée concentrée, tuant les idées en fragmentation. Dans le monde phénoménal, les idées en fragmente sont extrêment importantes, car elles se relient, s’intègrent.



Le roman est également caractérisé par les dialogues entre des personnages seulement définis par les pronoms personnels « je », « tu », « il » ou « elle ». Il s’agit que « je » (autobiographique ?) et « tu », le reflet de « je », quêtent un territoire pure au sud-ouest de la Chine. Gao Xingjian passe une scène à l’autre en changant le personnage de narrateur, de « je » à « tu », puis de « tu » à « je »... Par exemple :



Dans le premier chapitre, « tu », comme le narrateur, a entendu le nom de « la Montagne de l’Âme » la première fois après une rencontre d’un homme dans le train. Par curiosité, « tu » commence à chercher la montagne, Lingshan.



Dans le chapitre 2, « je », comme le narrateur, décide de se retourner à mi-chemin entre les hauts plateaux tibétains et le bassin du Sichuan, au pays de l’éthnie qiang, à la recherche d’une vie authentique, après un tort de diagnostique d’un cancer du poumon.



Puis dans le chapitre 3, le narrateur est transmis en « tu », les séquences des paysages du bouge de Wuyi sont démontrées par « tu » en cherchant la montagne.



Dans le chapitre 4, c’est « je » qui sort du centre d’accueil de la réserve naturelle et passe par une maison vide qui était le repaire du chef de bandits. Par les scènes des légendes des bandits superposent sur les descriptions des ambiances de la maison. On peut dire que la maison est un raccourci de lecteur de son passé. Les descriptions sur les légendes enrichissent et approfondissent les dérits en manière de l’espace-temps.



Ensuite « tu » rencontre « elle » dans le chapitre 5. ils cherchent ensemble la montagne de Lingshan. Évidemment, les dialogues entre « tu » et « elle » sont néanmoins beaucoup utilisés pour évoquer la réalité absurde ou kafkaïenne contemporaine.

...



« La Montagne de l’Âme » est de suivre la conversion de « tu », « elle » et « je » à promouvoir les circonstances du roman. L’expérience du théâtre est capitale dans l’écriture de Gao Xingjian : il crée systématiquement une distance entre le narrateur et le lecteur à l’aide d’un « elle dit... », répété à l’infini. Si « je » est un autre, chez Gao Xingjian, « je » devient « tu », sorte de voix intérieure pudique, distanciée et, partant, universelle. Quand « je » cherche à réaliser ses fantasmes, c’est « tu » qui relaie le narrateur.[1]



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[1] Page 8, préface par Noël Dutrait


[ 本帖最后由 tu_fei 于 2008-7-9 14:48 编辑 ]

作者: tu_fei    时间: 2008-7-6 13:00
还有好几页,太长了,不贴了。
作者: 兔子小马    时间: 2008-7-6 14:03
怎么不贴了?
还没有入题呢

看过一遍,没能完全体会到那个"八十年代的中国大陆知识分子的生存现状和心灵轨迹。" (在我看来,不管现实多么艰辛曲折,他却可以去旅行,原谅我的阿Q)
通篇下来勾起我想去游历山水的欲望,
里面有好多或民俗或传说或神话类的小故事,也很有意思.还有熊猫....
不喜欢里面他和她的故事,太悲了,没有激情.

记得最深的就是亭廊柱子上的字:
歇坐须知勿论他人短处,
起步登程尽赏龙溪秀水,
别行莫忘耳闻萍水良言,
回眸远瞩胜览凤里灵山.

其实灵山就在自己的生活里.
作者: tu_fei    时间: 2008-7-6 14:37
主要怕没人看,贴了一下浪费资源。
下面一些有你提到的内容,就是为什么他有很多民间传奇,民谣等内容。

我贴一下吧。
作者: tu_fei    时间: 2008-7-6 14:41
II— Quelles figures pour la montagne de l’âme ?



En certaine manière, « La Montagne de l’Âme » est à Roots Littérateure qui se manifeste en Chine au début des années 80. « des amis disent que « La montagne de l’âme » démontre une autre culture chinoise. ça, c’est ce que je veux faire. Quant à la culture chinoise, je la résume en 4 formes en générale : 1, La culture orthodoxe qui relie à la monarchie féodale chinoise, par exemple, par exemple le Confucianisme... ; 2, le Taoïsme de l’origine de sorcellerie, et le bouddhisme qui s’est évolué après l’importe de l’Inde. Différents à la culture chrétienne occidentale, ils gardent toujours son indépendance religieusement et culturement. Ils n’oppressent jamais la culture orthodoxe chinoise, au contraire, ils sont l’abri des lettrés ; 3, la culture populaire, par exemple les pièces de théâtre et les romans, évolués des légendes multi-ethniques, des coutumes, des chants populaires, les danses de divertissement, ainsi que les rituels ; 4, un esprit oriental qui reflète principalement la philosophie naturelle de Laozi et de Zhuangzi, le mysticisme des époques de Wei et de Jin, et le zen détaché de la religion. Il est un mode de vie des lettrés pour échapper à l’oppression politique... « La Montagne de l’Âme » a pour objet de présenter les trois dernière formes de la culture »[1]. Au fil d’un voyage picaresque et poétique, Gao Xingjian démontre une culture de Yangtze ou une culture du sud de Chine[2], parallèle à la culture dit orthodoxe, à traverse des interprétation des anciens mythologies et légendes, d’inspection sur les patrimoines culturels des minorités ethniques, et de la société actuelle chinoise. Ainsi, les éloges sur la vitalité de la culture locale on peut bien sentir après les descriptions des figures urbaines et naturelles. « Dans l’histoire de la Chine, elle ne s’occupe jamais un statut orthodoxe. Mais elle se maintien la vitalité par son ample environnement géographique, la spécificité culturelle et une longue histoire locale. »[3]



Des années 80 sont une époque où la création et la destruction se manifestent étonnement en Chine, sont un époque de l’ébullition de la réalité. La Chine est en train d’abandonner sa tradition, la nature. Elle est suffoquer la vague de modernisation, elle confronte à une crise, l’érosion, en déclin. « Quand toi, tu es à la recherche du chemin qui mène à Lingshan, moi, en me promenant le long du Yangzi, je cherche la vérité... retourner dans la nature à la recherche d’une vie authentique » ( page 25). La culture vitale est l’âme de la montagne que l’auteur est à la cherche ? Dans ce cas, les figures urbaines et naturelles sont une partie de la montagne de l’âme ? On va analyser les figures en trois termes.



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[1] Gao Xingjian, « Littérature et métaphysique, sur « La Montagne de l’Âme » », version chinoise. traduire par l’auteur

[2] idem

[3] idem

作者: 兔子小马    时间: 2008-7-6 14:54
原帖由 tu_fei 于 2008-7-6 15:37 发表
主要怕没人看,贴了一下浪费资源。
下面一些有你提到的内容,就是为什么他有很多民间传奇,民谣等内容。

我贴一下吧。


哈哈 里面的小故事真的很吸引人 不过好多看了就忘了(rf12rf)
作者: taseule    时间: 2008-7-6 15:46
据说他本人现在巴黎
作者: 占星师困惑    时间: 2008-7-6 18:41
楼主贴吧,贴吧,《灵山》虽然大名,我却只翻过他80年代的《车站》。
他是在巴黎,改法籍了吧?
作者: puertaouesta    时间: 2008-7-6 22:34
如果这是交给老师的作业,还要把语法错误改正才好。再严谨一点。
作者: 昔我往矣    时间: 2008-7-7 06:36
原帖由 ilmctz 于 2008-7-6 19:41 发表
楼主贴吧,贴吧,《灵山》虽然大名,我却只翻过他80年代的《车站》。
他是在巴黎,改法籍了吧?

是那个荒诞派戏剧?一直想看看呢,斑竹能找到原文不?谢谢啦
作者: 占星师困惑    时间: 2008-7-7 06:46
我翻的是书版,
刚才在网络上找了找,看看这个吧,不知道全不全(rf17rf)
http://book.kanunu.cn/html/2005/0625/136.html
作者: 昔我往矣    时间: 2008-7-7 07:08
斑竹很早啊……
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:07
Extrê-réalisme
Gao Xingjian est un « extrême-réaliste » pour le récit de ce roman, parce que « il a touché la nature de la vérité » . à partir de la vérité, il cherche une vrai vérité, pas seulement une image extérieure de la vérité. « entre 1983 et 1984, pour écrir ce livre, j’ai voyagé trois fois sur la rive de Yangtze. le plus longe trajet atteinde 15 mille km » . Les descriptions basent la « vérité », comme il dit, « dans mon entourage, on m’enseignait que la vie était la source de la littérature et que la littérature devait être fidèle à la vie, fidèle à sa vérité... la vérité de la vie ne ressemble pas à son image extérieure. La vérité de la vie, c’est-à-dire la nature de la vie, doit être telle qu’elle et non autrement... » (page 26). On prend le cas du bourg de Wuyi pour analyser les figures urbaines (ou bientôt rurales) des années 80 en Chine.

Les descriptions sur le bourg de Wuyi representent une nostalgie de lettré et un souvenir d’enfance de l’auteur, ce petit bourg, en opposition des métropoles littorales chinoises, est peu touché par la vague de la modernisation. Il est comme un oasis de paix, se tient à l’écart du mond, comme un lieu dans la mémoire. « ... Tu as vécu longtemps en ville et tu as besoin d’entretenir en toi une grande nostalgie du pays natal, tu voudrais qu’il te procure un peu de réconfort, pour que tu puisses retourner à l’époque de ton enfance et retrouver tes souvenirs perdus » (p. 19).

« Et te voilà arrivé au bourg de Wuyi, dans cette longue ruelle dallée de pierres profondément marquées par les roues des brouettes, d’un coup tu reviens à ton enfance, à ce petit village de montagne où tu as passé presque toute ta jeunesse. Mais tu ne vois plus de brouettes poussées à la main. Le tintement des sonnettes des bicyclettes remplace le grincement des moyenux en jujubier graissés à l’huile de soja. » (p. 31). Ces textes m’excitent l’écho, peut-être le narrateur « tu » superpose sur le lecteur, les souvenirs de « tu » deviennent celles du lecteur.

Gao Xingjian utilise les legendes et les chants populaires pour enrichir les descriptions des paysages. « Derrière une entrée à moitié cachée, un petite cour humide. Un petit jardin en friche, désert. Dans un coin, un tas de gravats. Tu te souviens de cette cour située près de chez toi et dont le mur d’enceinte s’était écroulé... tu pensais que les renardes dont on parle dans les contes venaient de là. » (p. 33) et « Chaussé de nouvelles chaussures ouatées, tu venais avec d’autres enfants battre la semelle au coin de ce mur et, bien sûr, tu te souviens de cette comptine : par la pleine lune, à cheval l’encens je blûle, Grande-soeur Luo j’ai tué... »

Et l’auteur cite beaucoup de la culture locale, par exemple les textes sur deux sentences parallèles d’un pavillon au toit recourbé, sur la digue : « assis, tu connais sans les dire les défauts d’autrui. En route, tu goûtes aux eaux pures des rivières merveilleurses. Tu passes derrière ces colonnes. Deux autres sentences y sont inscrites : Quand tu pars, n’oublie pas les souhaits que l’on dit à ton oreille. Retourne-toi et contemple le site du phénix dans la Montagne de l’Âme » (p. 37). La culture populaire est comme un pont qui relie le passé et le present, approfondit l’espace-temps des paysages du bourg de Wuyi, par quelques mots simples : « Effectivement, on peut y lire une inscription à l’encre vermillion : Edifié le premier mois du printemps de l’année Gengjia, dixième année de l’ère Shaoxing des Song, restauré le vingt-neuf du troisième mois de l’année Jiaxu, dix-neuvième du règne de Qianlong des Qing. » (p.38).

Les paysages du bourg qui « paraissent pleins de vie » compris la ruelle dallée de pierres, les bicyclettes, les passants, les commerçants, les boutiques de fruits séchés, de soja, d’huile... le petit cour humide, le toit avec les herbes, l’embaradère et le pavillon au toit recourbé etc. Ils representent une nostalgie, une souvenir du passé, « sans grand changement sans doute depuis le Qing. » (p.32). et « Voici une construction datant des Ming, vieille d’au moins cinq cents ans...Si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à quitter la rue et entrer dans les ruelles noires et isolées, et vous pourrez remonter le temps à quelques pas d’ici seulement » (p. 50-51)

Après une descritpion nostalgique, « le grand magasin géré par l’Etat » nous rappel que l’on vit au présent, une image de la moitière nouvelle, moitière vielle. On vit just après la Revoloution Culturelle. « Dans la boutique d’à côté, en revanche, on vend des jeans et des chemises style Hong Kong ainsi que des bas de nylon. Des publicités montrant des femmes étrangères exposant leurs cuisses y sont collées. Sur la porte est installée une enseigne en caractères dorés : Nouvelle société d’exploitation technologique, sans que l’on scahe de quelle technologie il s’agit. » (p.33). l’auteur se badine que l’on est en train de se moderniser.

« « La Montagne de l’Âme » est des sentiments causés par la réalité sociale de la Chine » , une vérité est cherché par l’auteur par un recit de l’« extrêmen-réalisme ».

作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:08
Illusion comme réalisme ?
Si les legendes, les mythologies et les anecdotes sont à partir de la culture populaire, ils deviennent l’inconscience en commun pour les populations, autrement dire, ils sont les mémoires collectives. La superposition entre Les descriptions d’inventé et les descriptions de « réel » sont à la nature de la verité ou justement une illusion? « L’histoire et les rumeurs se mêlaient, une légende populaire était née. La vérité n’existe que dans l’expérience et encore seulement dans l’expérience de chacun, et même dans ce cas, dès qu’elle est rapportée, elle devient histoire. » (p.30)

On reprend le chapitre 4, « C’est une vieille maison tout en bois ; les deux lourds battants de la porte sont grands ouverts sur une large cour en friche entourée de bâtiments, qui pouvait contenir toute une caravane de plusieurs dizaines de chevaux » (p.40) Quand l’auteur ajoute une légende des bandits dans la maison, ça prodiut un nouvel visage pour ce calm bâtiment. « A l’époque, allongés sur des nattes en paille, ils fumaient l’opium en lutinant des femmes qu’ils avaient enlevées...Parfois, pour un partage de butin peu équitable ou pour une jeune femme, une dispute éclatait, réglée à coups de feu. Je pense à l’animation qui devait régner sur ces planchers » (p.40).

Par exemple l’histoire de vielle femme édentée, le conflit au temple de Roi Dragon, le légende du chef des bandits Song Guotai, les femmes au camélia qui séduisent les hommes, les sorcières, etc. les légendes, les mythologies et les anecdotes s’occupent une place importante pour le récit, ils representent une culture de « plein de vie » dans ces régions. C’est une vérité, c’est un écrit de réalisme pour representer la vérité qui elle est.

peut-être,
« ... Je ne sais lequel de mes multiples visages me représente le mieux, et plus je les observe, plus les transformations m’apparaissent manifestes. Finalement, seule la surprise demeure. » (p. 212).  


Les expériences de perception : « Je ne sais pas si tu as déjà réfléchi à cette chose étrange qu’est le loi. Il change au fur et à mesure qu’on l’observe, comme lorsque tu fixes ton regard sur les nages dans le ciel, couché dans l’herbe. Au début, ils resemblent à un chameau, puis à une femme, enfin ils se transforment en un vieillard à longue barbe. Rien n’est fixe cependant, puisqu’en un clin d’oeil ils changent encore de forme. » (page 211)

l’explication, Gao Xingjian a également mentionné dans les textes de « Littérature et métaphysique, sur « La Montagne de l’Âme » » : Par ses caractèristiques, le langage ignore la logique. Il est une interprétation des acitivités psychologiques humaines, il suivit un processus linéaire et les réalise. Il n’a pas besoin de conforliter la notion de l’espace-temps dans le monde physique... le langage chinois s’insister sur le processus psychologique entre le narrateur et le lecteur. Et, la réalité et l’imagination, la mémoire et la pensée on ne distingue pas forcement. Ils tous sont au processus de récit...

Bouddha pense que la forme est vide, le vide est la forme. Tous les formes (vérités ?) sont imagninées par l’âme. C’est l’inspiration du zen que Gao Xingjian cherche pour le language.

« voilà pourquoi Bouddha a enseigné l’éveil : toutes les images sont des mensonges, l’absence d’images est aussi mensonge » (page 214)
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:09
Métaphore comme réalisme de lecture

Gao Xingjian superpose la psychologie du narrateur et du lecteur. Le language est « à partir du personnage soi-même, suivit et saisit le processus des sentiments du personnage soi-même »[1]. Pour les descriptions sur les paysages, l’auteur utilise la synesthésie, l’imagination, l’analogie, le métaphore et d'autres pratiques. Donc ça provoque facilement l’écho pour les lecteurs.

« Un soir glacial au coeu de l’automne. Une épaisse et profonde obscurité noir l’étendue chaotique originelle, le ciel et la terre, les arbres et les rochers se fondent, la route est invisible, tu ne peux que rester sur place sans pouvoir dégager tes pieds, le buste penché en avant, les bras étendus pour tâtonner dans cette nuit noire, tu entends bouger, mais ce n’est pas le vente, c’est l’obscurité dans laquelle il n’y a plus ni haut ni bas, ni gauche ni droite, ni lointain ni proche, ni aucun ordre déter,iné, tu te fonds totalement dans ce chaos, tu sais seulement que ton corps possède un contour … devant toi apparaît la surface tranquille du lac et, sur l’autre rive, se dressent des bosquets d’arbres, des arbres qui ont perdu leurs feuilles, et d’autre, pas encore complètement dépouillés, des peupliers sveltes où restent accrochées quelques feuilles jaunes, des jujubiers d’un noir métallique où seules une ou deux feuilles jaune pâle tremblement au vent, des arbres à suif pourpres clairsemés, semblables à des volutes de brouillard…» (p. 163-164).

« A cet instant, je resemble à un poisson pris dans les filets de la peur, percé par un gigantesque harpon : il se débat sans pouvoir changer son destin, sauf par miracle. Mais dans ma vie, n’ai-je pas toujours attendu un miracle ? » (p.96).


Conclusion

« La Montagne de l’Âme » est un lieu qu’auteur est à la cherche, mais un lieu où on n’y arrive jamais. comme une montagne qu'on arrive pas tout à fait gravir - et quand on y parvient, elle se dérobe, cachée dans une brume.

Peut-être, la culture de Yangtze est l’âme que l’auteur est à la cherche, les figures urbaines et naturelle illusionné par les légendes populaires sont le facteur essentiel de l’âme du voyage intérieur du narrateur, des lecteurs et de l’auteur Gao Xingjian.

Peut-être, apparaître et disparaître la vie, passer d’un scène à l’autre, sont la montagne de l’âme.

Peut-être, le processus de la recherche de la Montagne de l’Âme est l’âme du gaal intérieur.

Peut-être comme la dernière phrase du roman : « En réalité, je ne comprends rien, strictement rien. C’est comme ça ».(p.670)

[1] Gao Xingjian, « Littérature et métaphysique, sur « La Montagne de l’Âme » », version chinoise. traduir par l’auteur
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:12
咔咔~~
全部贴完。
当时写的时候,看的是中文版,然后引用的时候找出对应的法语版。挺累得。
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:14
原帖由 兔子小马 于 2008-7-6 15:54 发表


哈哈 里面的小故事真的很吸引人 不过好多看了就忘了(rf12rf)


这些小故事,小民谣等让我想起我小时候听老人家们讲的传奇。
很nostalgique.
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:16
原帖由 ilmctz 于 2008-7-6 19:41 发表
楼主贴吧,贴吧,《灵山》虽然大名,我却只翻过他80年代的《车站》。
他是在巴黎,改法籍了吧?


在一F说了,他在巴黎,1997年加入法国籍。
2000年获得诺贝尔奖。
作者: tu_fei    时间: 2008-7-7 11:17
原帖由 puertaouesta 于 2008-7-6 23:34 发表
如果这是交给老师的作业,还要把语法错误改正才好。再严谨一点。


肯定,
我当时写得痛苦,然后后来都没有时间给法国同学改了。

望指正。
作者: puertaouesta    时间: 2008-7-7 18:48
Gao Xingjian est né en 1940 en Chine, il estpeintre, théoricien, poète, romancier, dramaturge, critique littéraire ettraducteur. Il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en Franceen 1992. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2000 pour l'ensemble de son œuvre, «for anoeuvre of universal validity, bitter insights and linguistic ingenuity, whichhas opened new paths for the Chinese novel and drama. »[1]
www.revefrance.com
En Chine, son avant-gardisme et l’espoir de la liberté lui ont attiré les
foudres du Particommuniste chinois. Nombre d’oeuvres sont interdites par les autoritéschinoises, par exemple la pièce de Arrêt d’Autobus,de l’Autre Rive etc. Après les événements dela place Tian An Men en 1989, il achève son roman et écrit la pièce LaFuite qui provoque l'interdiction totale de toutes ses oeuvresen Chine. Il a déclaré de quitter le Parti communiste et de s’installerdéfinitivement en France. Il est citoyen française depuis 1997.www.revefrance.com

Le roman « La Montagne de l’Âme » est considéré
comme
la pluscélèbre oeuvre littéraire de Gao Xingjian. Il s’agit d’un homme qui,après avoir tutoyé la mort, de quitterPékin pour partir en quête de son Graal intérieur : la mystérieuse montagne. Ilmélange entre un récit de voyage vers les provinces du Sud et du Sud-Ouest enChine, et un autre voyage intérieur au narrateur, celui-là, à la poursuite desoi-même. Il mélange également le passé (la tradition millénaire et vestiges dela Révolution) et le présent, le réel et l'inventé, les mythologies et lesanecdotes pour créer desnouvelles figures paysagères naturelles ou rurales, urbaines. www.revefrance.com

« La montagne de l’Âme constitue une oeuvre unique dans le paysage littérairecontemporain.»[2], nombre de descriptions sur les paysages de la réservenaturelle et sur les figures des bourgs reculés des années 80, comme unemétaphore de ce labyrinthe qui est l’âme humaine, constitue une compositionimportante pour cette oeuvre.
www.revefrance.com
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(Dans )La première
partie, nousanalysons la spécificité sur le récit des figures urbaines en changeant les
personnes dunarrateur ; la deuxième partie, on considèreque la culture dit de Yangtze comme l’ « âme de la montagne » que l’auteur enquête, donc les figures urbaines et naturelles sont les éléments importantspour démontrer cette « âme », onanalyse les figures aux trois niveaux : sur l’extreme-réalisme,l’illusion et la métaphore.www.r
作者: puertaouesta    时间: 2008-7-7 19:00

I-- Narrateur : « je », « tu », ou « il » ?
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Le roman de « La Montagne de l’Âme » est diffèrent aux romans chinoistraditionnels par sa composition des récits en fragment. Les récits nesont pas forcement successifs. Il n’y a pas de relation claire de cause-effetentre eux. Les fragments des récits ne sont pas à la recherche designification. Si on considère que La vérité est composée par les fragementsdes perceptions d’être humain, peut-être Gao Xingjian est-il à lacherche d’une représentation de cette vérité ? Peut-être comme JosephBrodsky dit, dans sa collection des essais « Less Than One » : une penséeclaire est merveilleuse, mais elle signifie toujours qu’elle est unepensée concentrée, tuant les idées en fragments. Dans le mondephénoménal, les idées en fragments sont extrêment importantes, car ellesse relient, s’intègrent.
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Le roman est également caractérisé par les dialogues entre des personnagesseulement définis par les pronoms personnels « je », « tu », « il » ou « elle». Il s’agit que « je » (autobiographique ?) et « tu », le reflet de « je »,quêtent un territoire pure au sud-ouest de la Chine. Gao Xingjian passe unescène à l’autre en changeant les personnes de narrateur, de « je» à « tu », puis de « tu » à « je »... Par exemple :
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Dans le premier chapitre, « tu », comme le narrateur, a entendu le nom de « laMontagne de l’Âme » la première fois après une rencontre d’un homme dans letrain. Par la curiosité, « tu » commence à chercher la montagne,Lingshan.
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Dans le chapitre 2, « je », comme le narrateur, décide de se retourner àmi-chemin entre les hauts plateaux tibétains et le bassin du Sichuan, au paysde l’éthnie qiang, à la recherche d’une vie authentique, après un tort dediagnostique d’un cancer du poumon.

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Puis dans le chapitre 3, le narrateur est transmis en « tu », les séquences despaysages du bouge de Wuyi sont démontrées par « tu » en cherchant la montagne.
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Dans le chapitre 4, c’est « je » qui sort du centre d’accueil de la réservenaturelle et passe par une maison vide qui était le repaire du chef de bandits.Par les scènes des légendes des bandits superposent sur les descriptions desambiances de la maison. On peut dire que la maison est un raccourci de lecteurde son passé. Les descriptions sur les légendes enrichissent et approfondissentles dérits en manière de l’espace-temps.
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Ensuite « tu » rencontre « elle » dans le chapitre 5. ils cherchentensemble la montagne de Lingshan. Évidemment, les dialogues entre « tu » et «elle » sont néanmoins beaucoup utilisés pour évoquer la réalité absurde oukafkaïenne contemporaine.
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...

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« La Montagne de l’Âme » est de suivre la conversion de « tu », « elle » et «je » à promouvoir les circonstances du roman. L’expérience du théâtre estcapitale dans l’écriture de Gao Xingjian : il crée systématiquement unedistance entre le narrateur et le lecteur à l’aide d’un « elle dit... », répétéà l’infini. Si « je » est un autre, chez Gao Xingjian, « je » devient « tu »,sorte de voix intérieure pudique, distanciée et, partant, universelle. Quand «je » cherche à réaliser ses fantasmes, c’est « tu » qui relaie le narrateur.[1]
www
作者: tu_fei    时间: 2008-7-9 13:51
谢谢puertaouesta纠正法语错误。
因为words没有法语版,很多小错误,谢谢纠正。

另,changeant les personnes de narrateur, 我觉得还是用单数,是因为personne de narrateur 是统称。
作者: 世界第三坏    时间: 2008-7-9 23:03
不过高的文笔一般,影射的内容也不喜欢
作者: 巴黎文艺    时间: 2008-7-9 23:12
相对一个人的圣经更个性化,灵山有点太。。
作者: puertaouesta    时间: 2008-7-9 23:13
D'une certaine manière, « La Montagne de l’Âme » est à Roots Littérateurequi se manifeste en Chine au début des années 80. « des amis disent que« La montagne de l’âme » démontre une autre culture chinoise. ça, c’estce que je veux faire. Quant à la culture chinoise, je la résume en 4formes en générale : 1, La culture orthodoxe qui relie à la monarchieféodale chinoise, par exemple, par exemple le Confucianisme... ; 2, leTaoïsme de l’origine de sorcellerie, et le bouddhisme qui s’est évoluéaprès avoir été importé de l’Inde. Différents à la culture chrétienneoccidentale, ils gardent toujours son indépendance religieusement etculturement. Ils n’oppressent jamais la culture orthodoxe chinoise, aucontraire, ils sont l’abri des lettrés ; 3, la culture populaire, parexemple les pièces de théâtre et les romans, évolués des légendesmulti-ethniques, des coutumes, des chants populaires, les danses dedivertissement, ainsi que les rituels ; 4, un esprit oriental quireflète principalement de la philosophie naturelle de Laozi et deZhuangzi, le mysticisme des époques de Wei et de Jin, et le zen détachéde la religion. Il est un mode de vie des lettrés pour échapper àl’oppression politique... « La Montagne de l’Âme » a pour objet deprésenter les trois dernière formes de la culture »[1]. Au fil d’unvoyage picaresque et poétique, Gao Xingjian démontre une culture deYangtze ou une culture du sud de Chine[2], parallèle à la culture ditorthodoxe, à travers des interprétations des anciennes mythologies etlégendes, d’inspection sur les patrimoines culturels des minoritésethniques, et de la société actuelle chinoise. Ainsi, les éloges sur lavitalité de la culture locale on peut bien ressentir après lesdescriptions des figures urbaines et naturelles. « Dans l’histoire dela Chine, elle n'occupe jamais un statut orthodoxe. Mais ellemaintient la vitalité par son ample environnement géographique, laspécificité culturelle et une longue histoire locale. »[3]
www.revefrance.com


Des années 80 sont une époque où la création et la destruction semanifestent étonnement en Chine,  une époque de l’ébullition de laréalité. La Chine est en train d’abandonner sa tradition, la nature.Elle est suffoquer la vague de modernisation, elle confronte à unecrise, l’érosion, en déclin. « Quand toi, tu es à la recherche duchemin qui mène à Lingshan, moi, en me promenant le long du Yangzi, jecherche la vérité... retourner dans la nature à la recherche d’une vieauthentique » ( page 25). La culture vitale est l’âme de la montagne dont l’auteur est à la recherche ? Dans ce cas, les figures urbaines etnaturelles sont une partie de la montagne de l’âme ? On va analyser lesfigures en trois termes.ww

作者: puertaouesta    时间: 2008-7-9 23:14
回楼主:不客气。改得草。而且几天过去了,也还没改完。
作者: 橘子红了    时间: 2008-7-11 12:45
还是不大喜欢他笔下映射的东西,虽说他的车站也是中国先锋据的一部代表作,到我还是不喜欢提到他
作者: 一个人的彩    时间: 2008-7-19 00:03
得诺贝尔文学奖的那个? 一直想看,没时间,下次问同学借了看
作者: 斐多    时间: 2008-7-26 10:22
我挺喜欢他的。那种淡淡的,追寻着什么,又有点落寞的语调。他的经历也许让他对某些方面做出了一些自己的判断,但是还谈不上“影射”。
作者: ljt1999    时间: 2008-10-9 00:58
提示: 作者被禁止或删除 内容自动屏蔽
作者: 斐多    时间: 2008-10-9 09:34
知道的人还是不少的。
作者: 檀香萦    时间: 2008-10-9 21:16
高早入法籍了。。现在住bagnolet
记得他获诺贝尔奖的时候,中国政府是不承认的。当时的朱熔基总理对他颇有微词。
不喜欢他的文笔,灵山和一个人的圣经都买了,回国送人用了
作者: 斐多    时间: 2008-10-10 09:30
当时中国政府说是因为政治原因获奖的,不承认。
作者: cafenoire    时间: 2010-2-9 18:34
中国ZF承认不承认有什*么问题呢,反正他是法籍,算是法国人获诺贝尔奖,不是中国人。
作者: 斐多    时间: 2010-2-11 10:45
中国ZF承认不承认有什*么问题呢,反正他是法籍,算是法国人获诺贝尔奖,不是中国人。 ...
cafenoire 发表于 2010-2-9 18:34



    这老帖子怎么起来了。我前段时间还想高行健呢。

作者: apang    时间: 2010-2-11 23:20
"l'interdiction totale de toutes ses oeuvres   有点 pléonasme , 是不是或者 interdiction de toutes ses oeuvres     或者 interdiction totale de ses oeuvres --en Chine. Il a déclaré de quitter ( déclarer quitter )  le Parti communiste et (décidé ) de s’installer définitivement en France. Il est citoyen française (français) "
作者: apang    时间: 2010-2-11 23:23
"Il mélange entre (为什*么entre )  un récit de voyage vers les provinces du Sud et du Sud-Ouest en Chine, et un autre voyage intérieur au narrateur celui-là ( celui-là ? ), à la poursuite de soi-même."
作者: apang    时间: 2010-2-11 23:28
"est diffèrent aux romans" différent de ...

"est à la cherche " est à la recherche de
作者: apang    时间: 2010-2-11 23:40
那我傻了,还以为是新作呢
作者: puertaouesta    时间: 2010-2-12 22:17
一个作家,可不可以因为政治方面的原因而得奖?这个问题如果比较不好回答。那么,我想问的是:

一个作家,完全无视政治现状和社会现实,那么他还是不是一个好作家?

这两个问题其实不是同一个问题。不过,先看看有没有人感兴趣吧。




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