USS Ronald Reagan Dodges Japanese Fallout
Posted by Mark Thompson Monday, March 14, 2011 at 11:13 am
More than 65 years ago, Japanese fled U.S. nuclear radiation in the wake of the atomic bombs dropped on Hiroshima and Nagasaki. On Sunday, U.S. warships aiding Japan following Friday's horrific earthquake fled radiation leaking from a damaged Japanese nuclear power plant.
Ships from the U.S. 7th Fleet have sailed away from the Fukushima Dai-Ichi plant after detecting low-level radiation coming from it. U.S. officials said the maximum potential dose anyone might get was less than he or she would receive from a month's exposure to the natural radiation given off by rocks, soil and the sun.
The nuclear-powered USS Ronald Reagan was about 100 miles northeast of the power plant when trace amounts of radiation were detected on 17 helicopter crew members from the carrier after their aircraft flew through a radioactive plume generated by the disabled power plant. It was likely released when Japanese officials vented pressurized vapor from inside the plant to avert a meltdown. Three choppers about 60 miles from the plant first detected the radiation using sensors aboard the aircraft, and it was later detected using similar devices aboard the Reagan. The ships and aircraft from the carrier are in the region helping with relief efforts around Sendai, the city near the power plant hardest-hit by the earthquake and resulting tsunami.
The crew members dealt with the contamination by washing with soap and water. Reagan and her escort vessels have moved outside the downwind direction of the stricken reactor as a precautionary measure. The U.S. Navy, one of the world's most highly-trained nuclear operators, will continue its rescue efforts as it eludes the earthquake's fallout, U.S. officials say.
La ministre française de l'Environnement s'inquiète de "la vapeur radioactive" qui a été "relâchée" dans l'air.
Le Japon fait face à un "accident nucléaire très grave" après la série de pannes dans la centrale de Fukushima et le "risque de grande catastrophe ne peut être écarté", a affirmé lundi à Bruxelles la ministre française de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet, au cours d'un point de presse en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE.
La gravité de la situation est due au relâchement "de la vapeur radioactive" dans l'air, a-t-elle expliqué. Il s'agit de "réduire la pression dans les réacteurs et éviter d'endommager la structure de confinement". "Il y a également de l'hydrogène relâché qui explose au contact de l'air, ce qui explique les explosions et il vaut mieux qu'elles se produisent en dehors de la structure de confinement", a souligné la ministre. "La situation du réacteur numéro 1 semble maîtrisée depuis qu'il est refroidi avec de l'eau de mer. En revanche, la situation des réacteurs 2 et 3 n'est pas stabilisée", a-t-elle précisé. "Il faut éviter que la structure de confinement du réacteur soit endommagée (...) Si le confinement du coeur du réacteur ne tient pas, alors on part dans un scénario catastrophe", a-t-elle prévenu. La ministre pointe par ailleurs le manque d'informations précises. "Mais on ne peut blâmer les autorités japonaises. Elles sont dans la gestion de crise", a-t-elle considéré.
Polémique relancée
Le Japon tente d'éviter un accident nucléaire majeur après de nouvelles explosions dans la centrale de Fukushima, endommagée à la suite du plus puissant séisme de son histoire, suivi d'un tsunami dévastateur. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), exploitante de la centrale nucléaire de Fukushima, n'a pas exclu lundi que le combustible du réacteur 2 soit un temps entré en fusion à cause d'une panne du système de refroidissement. "Le choix fait de refroidir le réacteur avec de l'eau de mer signifie qu'il est perdu", a ajouté la ministre française. "Nous comprenons les angoisses et les questions que se pose l'opinion publique et nous devrons tirer les conséquences de cet accident", a-t-elle assuré. "Nous devrons notamment savoir si le nucléaire est ou n'est pas une énergie maîtrisable", a-t-elle dit.
L'accident au Japon a relancé les polémiques sur le nucléaire et plusieurs gouvernements de l'UE ont annoncé le renforcement de la sécurité de leurs réacteurs. La Suisse, non membre de l'Union européenne, a pris les devants lundi en suspendant ses projets de renouvellement de centrales nucléaires, en l'attente d'éventuelles "normes plus strictes" de sécurité. "Il faut éviter de tomber dans l'emballement au niveau de l'UE alors que nous n'avons pas tous les éléments d'informations sur cette crise", a averti Nathalie Kosciusko-Morizet. "Toutes les questions sont très légitimes, mais il faudra attendre quelques jours pour pouvoir les traiter", a-t-elle estimé. La Commission européenne a convoqué pour mardi à Bruxelles une réunion des autorités nationales de sûreté nucléaire et des industriels du secteur pour tirer les premières leçons de la situation au Japon.
En attendant, pour suivre l'évolution de la contamination radioactive, "la France a activé 163 balises, dans l'Hexagone et dans les départements d'outre-mer". 作者: florawing 时间: 2011-3-15 12:56 回复 橙色路灯 的帖子
Le point sur la situation
Communiqué de presse n°10 du mercredi 16 mars 2011 à 09h00
16/03/2011 09:00
Séisme au Japon
L’ASN fait le point sur la situation de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Evolution préoccupante de la piscine de stockage du combustible usé du réacteur n°4 et de la sûreté du réacteur n°3.
Le 15 mars les mesures d’évacuation de la zone des 20 km autour de la centrale ont été pratiquement achevées et les autorités japonaises ont demandé la mise à l’abri de la population dans un rayon de 30 km. Le survol de cette zone est désormais interdit.
Les opérations de décompression volontaire des enceintes conduisent à des rejets radioactifs. Les balises de mesure de villes localisées entre la centrale et Tokyo, le long des cotes, relèvent une élévation des débits de dose. De même pour les balises situées à proximité de l’agglomération de Tokyo. Toutefois, à Tokyo, cette élévation de radioactivité reste faible et ne nécessite pas d’action particulière de protection des populations.
La radioprotection des travailleurs sur le site est très préoccupante notamment en ce qui concerne le niveau de rayonnement en salles de commande. Une élévation provisoire du niveau de radioactivité pendant environ une heure a conduit à une évacuation provisoire de la centrale.
La piscine de stockage du combustible usé du réacteur n°4 constitue la principale préoccupation.
I – Point de la situation sur la piscine de stockage du combustible du réacteur n°4
Un incendie s’est déclaré au niveau de la piscine d’entreposage du combustible usé du réacteur n°4 le mardi 15 mars 2011 aux alentours de 09h30 (heure locale); l’état du combustible stocké dans cette piscine, potentiellement affecté par l’incendie, n’est pas déterminé. Le feu a été éteint vers 12h00 (heure locale). Un deuxième incendie s’est déclaré le 16 mars 2011 à 5h45 (heure locale). Cet incendie est éteint. L’ossature du bâtiment est fortement endommagée.
La vaporisation de l’eau de la piscine se poursuit. Le dénoyage du combustible peut conduire à un éclatement des gaines du combustible. Les autorités japonaises ont par conséquent indiqué que des rejets radioactifs sont susceptibles d’être émis directement dans l’atmosphère.
L’exploitant Tepco et les autorités japonaises recherchent des moyens d’appoint pour reconstituer le remplissage de la piscine.
Ce réacteur était à l’arrêt pour maintenance lors du séisme depuis novembre 2010.
II – Point de la situation sur le réacteur n°2
Le combustible est partiellement endommagé. L’exploitant poursuit l’opération de refroidissement du cœur par injection d’eau de mer autant que possible.
Deux explosions successives, à 06h10 et 10h (heure locale) le 15 mars, ont probablement entraîné une dégradation de l’enceinte de confinement en sa partie inférieure. Cette perte de l’intégrité de l’enceinte serait à l’origine de l’augmentation significative des rejets radioactifs détectés de manière ponctuelle en limite du site.
Le réacteur n°2 avait été automatiquement mis à l’arrêt lors du séisme.
III – Point de la situation des réacteurs n°1 et 3
Le combustible des réacteurs n°1 et 3 est partiellement endommagé. Le refroidissement de chacun des réacteurs par injection d’eau de mer se poursuit autant que possible.
L’enceinte de confinement du réacteur n°1 est restée intègre après l’explosion survenue sur ce réacteur. L’enceinte de confinement du réacteur n°3 pourrait avoir été endommagée, selon le gouvernement japonais.
Le réacteur n°1 et 3 avaient été automatiquement mis à l’arrêt lors du séisme.
IV - Point de la situation sur les réacteurs n°5 et 6 – élévation de la température des piscines
Les réacteurs n°5 et 6 étaient à l’arrêt pour maintenance lors du séisme. Le refroidissement des réacteurs était assuré par la circulation d’eau.
Un générateur électrique du réacteur n°6 a pu être préservé à la suite du tsunami. Celui-ci permet une certaine alimentation en eau des deux réacteurs en vue du maintient de leur refroidissement.
Une augmentation de la température de l’eau des piscines stockant le combustible est observée.